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[L'Aînée - Poésie] Soirée Musicale et Poétique - Les recueils de la sélection des libraires !
N'hésitez pas à demander aux libraires plus d'infos !
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Noir volcan de Cécile Coulon est désormais disponibel en poche ! Ce recueil est celui d'une poésie affranchie, libératrice, terrienne !
- Noir volcan a été écrit sur les routes : dans les wagons, les chambres d'hôtel, au comptoir des buffets de gares, partout où le besoin, et l'envie, de revenir chez soi surgissent.
- Ce second recueil est celui d'une poésie
affranchie, libératrice, terrienne. Au fil des pages, le lieu devient un véritable personnage car comme le revendique Cécile Coulon : " chacun porte en lui son volcan, chacun se couche la nuit dans un cratère, chacun jette un oeil sur la reine noire ".
- Ici,
les petits riens du quotidien se succèdent
et tracent la trame de notre existence : le premier baiser, un matin d'été, un entretien d'embauche, une bière, un café, une rupture, un voyage en train, l'écriture d'un poème...
Prix Apollinaire, Prix des Libraires, Prix littéraire du Monde, Prix SGDL révélations de poésie -
Et si elle était un passage secret parfois raccourci, parfois détour pour apprendre à se perdre ? La poésie pourrait ressembler à un archéologue découvrant les vestiges de ce qui n'existe pas encore ou bien à ce paysan qui travaille chaque jour à récolter les graines de rien qui nous nourrissent.La poésie, késako ? Peut-on la trouver dans la vie de tous les jours, la faire apparaître, la transmettre à d'autres ? Est-elle une question, un secret... ?
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C'est un beau jour pour ne pas mourir ; 365 poèmes sous la main
Thomas Vinau
Coup de coeur- Castor Astral
- 7 Mars 2019
- 9791027802074
365 poèmes, un texte par jour. Un instant de poésie dans le quotidien.
Après Des étoiles et des chiens, Thomas Vinau revient au Castor Astral avec un nouveau livre ami. Un ami qu'on garderait au chaud, qu'on mettrait dans nos grandes poches, quand on sort de chez soi. Compagnon de nos quotidiens, de nos tristesses comme de nos moments de joie. Au bout de 365 poèmes, c'est un an de vie qui se tourne au fil des pages. -
Textes pour un poème / poèmes pour un texte
Andrée Chédid
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 19 Mars 2020
- 9782072891434
Depuis la mort d'Andrée Chedid en 2011, sa poésie ne cesse de s'affirmer comme une des plus fortes et des plus originales de la deuxième moitié du XXe siècle. Témoin le succès qui ne se dément pas de Rythmes, le premier volume de la poétesse publié en Poésie/Gallimard. Si ce recueil de la fin de sa vie est assurément une franche réussite, il était nécessaire, pour rendre justice à l'importance de son apport, d'inscrire à notre catalogue les deux titres qui constituent le sommet de son oeuvre poétique: Textes pour un poème et Poèmes pour un texte. Ces deux volumes qui rassemblent des recueils parus entre 1949 et 1991 concentrent l'essentiel des thèmes qui font la singularité de sa parole, l'éloge de la vie invincible sur fond d'une lucidité sans compromis quant au tragique de la condition humaine, l'éloge de l'autre et de l'ouvert, la récusation obstinée de tout ce qui clôt et limite le pas et le regard. Ils montrent aussi la constance de son art poétique fait à la fois d'élan et de concision que Matthieu Chedid, son petit-fils à qui nous avons demandé d'écrire la préface de cette publication, définit d'une belle et juste formule comme "à la fois volatile et dense". Cette parution coïncidera avec le centième anniversaire de la naissance d'André Chedid. "Oser encore"Oser encore recourir au visage Oser encoreQue brasses- tu, ami, qui ne s'écarte ? Où souhaiter la tendre halte Si ce n'est avec l'autre Plus d'une fois accordé ?Quel chemin, ami, ne se conteste ? Quelle chant ne rompt le tocsin ? En quelle terre fugace reprendre vie, Si ce n'est en l'autre Par-delà le soupçon ? Oser encore recourir à l'espoir Oser encorePorter l'instant et le rendre à lui-même Répondre quel qu'il soit Au baiser de la terre, Vouloir ce plus loin dont on ne sait le nom.(Extrait de Textes pour un poème).
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Fourmis sans ombres ; le livre du haïku
Maurice Coyaud
Coup de coeur- Libretto
- 28 Août 1999
- 9782859405861
Réédition d'un classique qui enchanta roland barthes, où poésie et impertinence cheminent d'un même pas.
Les haïkistes nippons, dont maurice coyaud a rassemblé ici le plus large florilège, notaient volontiers leurs petits poèmes - trois vers, c'est tout - en marge du récit de leurs randonnées, comme autant de pauses, de points de suspension. m. coyaud procède à leur manière. son anthologie n'en est pas vraiment une et c'est tant mieux ; elle prend forme de promenade, de libre divagation à travers le japon éternel.
Ecoutons ces voix qui nous disent que la poésie, même si elle n'est jamais que l'autre nom de l'indicible, ne loge pas au temple que l'on croit : elle suit les chemins vicinaux, dort dans les fossés et chausse les savates de tout le monde. elle ne cherche rien (puisque chercher est l'un des meilleurs moyens de ne rien trouver), donnant secrètement raison au sage qui nous prévient narquoisement : " quand vous regardez, contentez-vous de regarder.
Si vous réfléchissez, vous mettez déjà hors de la cible. "
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Il faut toujours se préparer à perdre
Ludovic Villard
- Castor Astral
- Poesie
- 29 Septembre 2022
- 9791027803354
- Il faut toujours se préparer à perdre est la première anthologie personnelle de Ludovic Villard. Elle réunit ici ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie sensible et incisive oscille entre lumière et noirceur.
- Au fil des poèmes, Ludovic Villard convoque ses souvenirs et les figures des personnes qui l'inspirent et le nourrissent. Il révèle ses doutes, ses angoisses et les fantômes qui le hantent : « Ni le temps ni personne n'a tenu promesse / nous avions l'âge ne de pas douter / Puis le wagon s'éloigna, nous saluant d'un jet de fumée noire / Depuis nos pieds n'ont pas bougé. » Il dépeint ainsi avec lucidité, sagacité et une pointe d'ironie nos vies et surtout celles des oubliés, des invisibles de notre société. -
Le recueil Black Unicorn, écrit en 1978, occupe au sein de ses écrits poétiques une place particulière. La poète apparaît sous toutes les facettes de sa féminité, comme fille, mère, amante, poète, militante.
Ces poèmes d'amour évoquent l'apogée d'un désir, empreint de rage et d'une sensualité que la prise de conscience aigüe des discriminations subies ne parviendra pas à brider. À la fois charnels et érotiques, ces poèmes renouent avec une spiritualité ancestrale.
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Pétrarque a chanté Laure, Ronsard, Hélène, Lamartine, Elvire ; c'est à Elsa qu'Aragon adresse ses poèmes d'amour, parmi les plus beaux jamais écrits. Mais ici, le lyrisme amoureux est associé au patriotisme, et le poète fait du chant d'amour un acte de résistance.
Publié en Suisse en 1942, puis diffusé sous le régime de Vichy grâce à la négligence d'un censeur, Les Yeux d'Elsa comporte d'innombrables allusions à l'Occupation. À travers l'évocation de la France médiévale, Aragon invite son lecteur à reconnaître les déchirures du présent et à s'engager dans la défense d'un pays dévasté.
Cette édition intègre la préface rédigée en février 1942, ainsi que trois textes en prose : La leçon de Ribérac , La rime en 1940 et Sur une définition de la poésie .
Postface de Lionel Ray. -
Un petit cahier de poésie
Julien Baer, Camille de Cussac
- Ecole des loisirs
- Mouche
- 7 Mars 2018
- 9782211236409
Un tapir, une fourmi, un éléphant.
Une île, un nuage, un restaurant.
Un pamplemousse, des nénuphars.
Des choses petites et grandes.
Un oui, un non.
Et même une île et l'horizon.
C'est (presque) tout ce que l'on trouve dans ce cahier de poésie.
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La vie est géniale ! Et tous ceux qui savent l'aimer sont des génies.
« J'aimerais être un génie avant de mourir et répandre ma douce zizanie".
Mais quelle mouche a piqué Susie de vouloir à tout prix devenir un génie ?
Que lui manque-t-il pour succéder à Léonardo da Vinci, Charlie Chaplin ou Jane Austen ?
Avec autodérision et tendresse, Susie Morgenstern cherche une méthode pour devenir géniale. Et trouve le plus simple des chemins, qui conviendra à chacun... -
«Les poètes meurent au combat même quand ils meurent dans un lit. Ils livrent bataille toute leur vie.» Hanté depuis toujours par la mort, dès ses premiers écrits, Christian Bobin paria pour le salut par la poésie, plaçant sa vie «sous une pluie de lettres noires et blanches». Même le dernier instant du poète - qui meurt juste après avoir achevé son dernier livre - y était vu de façon prémonitoire : «la bouteille d'encre noire renversée dans le fond de l'âme». Commencé chez lui, au Creusot, en juillet 2022, poursuivi sur son lit d'hôpital durant les deux mois précédant sa mort, le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces oeuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. À l'hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : «Je suis de la race qui chantait dans le supplice.» Le murmure est la trace d'une course entre l'amour et la mort. À la fin c'est l'amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d'humanité. Le destin qui s'achève sur une telle victoire ne s'arrête pas là. Il commence.
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« Je souhaite que sur ma tombe on grave les mots «Poète, nouvelliste, essayiste», dans cet ordre précis », a dit Raymond Carver. C'est dire la place qu'occupe la poésie dans son oeuvre. Ces poèmes-là, il les a écrits dans les trois dernières années de sa vie, alors qu'il était déjà reconnu et célébré par tous. Ils sont comme sa prose, justes et clairs, sans artifices : « Me suis réveillé ce matin avec/Un besoin terrible de passer la journée au plumard/à lire. Y ai résisté une minute. /Puis j'ai regardé par la fenêtre la pluie. /Et abandonné. Me suis entièrement confié à la garde de ce matin pluvieux. » Pas des poèmes pour des critiques, mais des poèmes pour des lecteurs : « Peur de voir l'écriture de mes enfants sur les enveloppes. /Peur qu'ils meurent avant moi, et de me sentir coupable. /Peur de devoir vivre avec ma mère quand elle sera vieille, et que je serai vieux. Peur de la mort. Peur de vivre trop longtemps. /Peur de la mort. /Ça, je l'ai déjà dit. »
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Difficile d'imaginer une ouverture au monde plus grande que celle qui se trouve dans ce parcours d'écriture tracé à travers tous les livres de poèmes de Kenneth White. En fait, chez cet poète au long cours, l'imagination s'efface devant l'investigation et l'expérience. Sa poétique explore un espace en dehors des lieux communs et des codes tout en s'affranchissant des illusions que l'humanité s'est inventées pour s'assurer un au-delà : la mythologie, la religion, la métaphysique, voire le sens de l'histoire. Il s'agit avant tout, dans cette oeuvre sans concession, mais non sans humour, de maintenir, face au théâtre du monde, une distance et un silence où l'être peut encore accéder à une vraie présence, à une plénitude. Intellectuel nomade qui suit des circuits inédits, fondateur du mouvement géopoétique, Kenneth White s'affirme, par les perspectives multiples qu'il a mises au jour, comme l'un des créateurs les plus éclairants et les plus décisifs de l'époque. Solitaire, en son «atelier atlantique» de la côte nord de la Bretagne, il est pourtant au coeur de tous les grands questionnements et sa poésie, qui prend souvent la forme d'un livre d'heures, se révèle un puissant viatique.
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«Tout à coup, le carreau dans la chambre paisible montre une tache.L'édredon à ce moment a un cri, un cri et un sursaut ; ensuite le sang coule. Les draps s'humectent, tout se mouille.L'armoire s'ouvre violemment ; un mort en sort et s'abat. Certes, cela n'est pas réjouissant.Mais c'est un plaisir que de frapper une belette. Bien, ensuite il faut la clouer sur un piano. Il le faut absolument. Après on s'en va. On peut aussi la clouer sur un vase. Mais c'est difficile. Le vase n'y résiste pas. C'est difficile. C'est dommage.Un battant accable l'autre et ne le lâche plus. La porte de l'armoire s'est refermée.On s'enfuit alors, on est des milliers à s'enfuir. De tous côtés, à la nage ; on était donc si nombreux !Étoile de corps blancs, qui toujours rayonne, rayonne...»