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[La Cadette - Art] Les Grandes expositions et l'histoire de l'art pour (re)découvrir l'art sous toutes ses formes !
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Oh ! Biz'Art : Une traversée de l'histoire de l'art par le motif !
Stéphane de Groodt
- Flammarion
- Histoire De L'art Flammarion
- 18 Septembre 2024
- 9782080456663
Sur une idée de Tim Newman et Alexy Cohen. Qu'il soit à feuilleter ou à effeuiller, ce livre livre quelques indices ludiques sur bien des oeuvres marquantes de notre musée universel.
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Surréalisme
Didier Ottinger, Marie Sarré
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 28 Août 2024
- 9782844269881
Le surréalisme d'abord et toujours : exposition, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025.
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Bande dessinée 1964-2024 : Catalogue de l'exposition
Thierry Greonsteen, Lucas Hureau, Anne Lemonnier, Emmanuelle Payen
- Centre Pompidou
- Catalogues Expositions Eco
- 22 Mai 2024
- 9782844269829
Véritable traversée de l'histoire moderne et contemporaine de la BD, l'exposition « Bande dessinée (1964-2024) », présentée au niveau 6, met en dialogue pour la première fois en France ses trois principaux foyers d'expression : la création européenne, les mangas asiatiques et les comics américains. En douze thématiques et par un jeu d'échos inattendus entre les auteurs, elle convoque les imaginaires de la bande dessinée, les émotions qu'elle suscite, ainsi que la diversité des techniques employées. L'aventure, le rêve, le rire, la science-fiction, l'architecture ou encore le récit intime sont autant de thématiques explorées. Parmi la centaine de personnalités incontournables rassemblées, une attention particulière est accordée aux femmes. Le catalogue s'attache à reproduire des planches originales, des dessins de couverture, des carnets, ainsi que des éléments de documentation, mettant en valeur la beauté du trait et la variété des techniques employées, au plus près du processus créatif. L'ensemble des textes est pensé pour offrir une approche accessible et ambitieuse sur un sujet aussi vaste et passionnant que le 9e art. Parmi eux, on peut noter notamment un entretien de Joe Sacco avec le critique Paul Gravett, ainsi qu'un essai de Tristan Garcia : « Bande dessinée et littérature : des sisters arts ».
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Ceci est le portrait d'un instrument de travail. Un scooter de la marque Rumi. À ne pas confondre avec une Vespa, qui, à la suite de son succès, finit par devenir un nom générique, comme Mobylette pour vélomoteur. L'engin est typique des deux-roues d'après-guerre : rustique, robuste, mais avec une touche de modernité qui tient pour l'essentiel au profilage de son phare. Le Rumi était fabriqué en Italie, une des patries du design industriel où il fut rebaptisé Formicchino, en français « petite fourmi ». L'envie nous taraude de sauter sur sa selle comme sur le dos d'une bestiole à remonter le temps pour s'en aller « rumiser » le soir dans les rues de Rome au temps de la Dolce Vita.
Ce portrait du Rumi est aussi celui de son propriétaire, fatalement invisible puisque c'est lui qui prend la photo. On devine cependant son labeur à voir le barda posé sur le trottoir à côté : une sacoche et un appareil photo. Vavavoom ! Profession : reporter. Et sans casque, cela va de soi.
Gérard Lefort -
La référence sur l'histoire de l'art dans un nouveau format de poche, avec une nouvelle préface de la petite-fille de l'auteur.
Histoire de l'art est un best-seller dans le monde entier depuis plus de soixante-dix ans. Attirés par la simplicité et la clarté de son propos, les lecteurs de tous âges et de tous horizons ont trouvé dans le professeur Gombrich un maître qui allie savoir, sagesse et un don pour transmettre sa passion pour le sujet. Remis au goût du jour, avec une nouvelle couverture et une préface de Leonie, la petite-fille du professeur Gombrich, ce format de poche confirme le succès de cette oeuvre classique auprès des amateurs d'art et va devenir un ouvrage de référence pour les générations futures. -
Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique.
Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Âge, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre « blanc » et « incolore » : jamais blanc n'a signifié « sans couleur ». Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Âge, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté.
Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe. -
De 1970 à 1987, Gilles Deleuze a donné un cours hebdomadaire à l'université expérimentale de Vincennes, puis de Saint-Denis à partir de 1980. Les huit séances de 1981 retranscrites et annotées dans le présent volume sont entièrement consacrées à la question de la peinture.
Quel rapport la peinture entretient-elle avec la catastrophe, avec le chaos ? Comment conjurer la grisaille et aborder la couleur ? Qu'est-ce qu'une ligne sans contour ? Qu'est-ce qu'un plan, un espace optique pur, un régime de couleur ?...
Cézanne, Van Gogh, Michel-Ange, Turner, Klee, Pollock, Mondrian, Bacon, Delacroix, Gauguin ou le Caravage sont pour Deleuze l'occasion de convoquer des concepts philosophiques importants : diagramme, code, digital et analogique, modulation. Avec ses étudiants, il renouvelle ces concepts qui bouleversent notre compréhension de l'activité créatrice des peintres. Concrète et joyeuse, la pensée de Deleuze est ici saisie au plus près de son mouvement propre. -
L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'oeil ; c'est une couleur barbare. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).
Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, mettant l'accent sur les pratiques sociale de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique. Il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques, puis suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du Moyen Âge et de l'époque moderne. Enfin, il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir. -
Les chefs d'oeuvre de la galerie borghèse
Francesca Cappelletti, Pierre Curie
- Fonds Mercator
- 5 Septembre 2024
- 9789462303751
Ce catalogue d'exposition se veut comme un ouvrage de référence en langue française sur la Galerie Borghèse, qui demeure un symbole de la prospérité économique et culturelle de la Ville éternelle aux XVIe et XVIIe siècles.
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L'année 2024 n'est pas seulement celle des JO ! Elle célèbre aussi les 100 du Surréalisme, mouvement majeur du 20e siècle cristallisé sous la plume d'André Breton, porté à son apogée par Dali et Magritte, mais aussi par Jean Arp, Paul Delvaux, Leonir Fini, Meret Oppenheim, et dont l'influence sur le 20 et 21e siècles demeure inégalée ! Ce mouvement fascinant, dynamique et provocateur est né au lendemain de la Grande Guerre. Il puise ses racines et ses thématiques dans l'inconscient, le rêve, la sexualité, la violence. Quels sont les grands fondements de ce mouvement ? Quels artistes, hommes comme femmes, l'ont durablement marqué ? Comment interpréter ses oeuvres étranges et mystérieuses ? Ce livre évènement propose une redécouverte des plus grands artistes surréaliste et une exploration des oeuvres fondatrices en peinture mais aussi en littérature, en poésie, au cinéma, en photographie... LE livre référence sur le Surréalisme !
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Jean Hélion, la prose du monde : Musée d'Art moderne de Paris
Collectif
- Paris-Musees
- 3 Avril 2024
- 9782759605767
Une exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, du vendredi 22 mars 2024 au dimanche 18 août 2024.
Le Musée d'Art Moderne propose une exposition rétrospective de l'oeuvre de Jean Hélion (1904 - 1987), peintre et intellectuel dont l'oeuvre traverse le XXe siècle. Organisée de manière chronologique, l'exposition rassemble plus de 150 oeuvres provenant de grandes institutions françaises et internationales ainsi que de nombreuses collections privées. Jean Hélion, La prose du monde est une exposition incontournable pour les amateurs d'art abstrait et de peinture. -
Surréalisme
Didier Ottinger, Marie Sarré
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 28 Août 2024
- 9782844269898
Le surréalisme d'abord et toujours : exposition, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025.
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Miró : Un brasier de signes ; La collection du Centre Pompidou
Sophie Bernard, Guy Tosatto, Aurelie Verdier, Anne Foucault, Juan josé Lahuerta, Guitemie Maldonado
- In Fine
- 2 Mai 2024
- 9782382031810
Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité.
Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites « détaillistes » de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant.
Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses « peintures de rêve » dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment quali²é de « Mirómonde ».
À partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les «¨Peintures sauvages» nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme.
Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou. -
Proche des Impressionnistes et des réalistes, Gustave Caillebotte se distingue par une modernité absolue. Il prend pour sujet son environnement immédiat : le Paris d'Hausmann, les hommes de son entourage, les régates et l'aviron, sa propre vie. Ainsi il fait entrer en peinture des figures nouvelles : l'ouvrier, le sportif, l'homme nu dans son intimité. Le peintre questionne ainsi l'ordre social et sexuel dominant au 19e siècle, et à travers ses tableaux, porte une profonde interrogation sur la condition masculine.
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« Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures, la couleur fait partie de la sculpture. » Lettre d'Alberto Giacometti à Pierre Matisse (15 octobre 1950)
Le désir, ou le besoin, d'associer la peinture à la sculpture apparaît de manière récurrente chez Alberto Giacometti et sous différentes formes au cours de sa carrière. Très tôt, il utilise son pinceau pour « animer » certaines de ses sculptures, il peint les traits du visage, les cheveux, accentue les formes du corps, rehausse les volumes. Ses outils et ses gestes de peintre sont appliqués à la sculpture, et vice-versa. Très peu connues du public, ces sculptures peintes de Giacometti font pour la première fois l'objet d'une étude dévoilant cette part secrète et émouvante de la production de l'artiste.
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Revenant sur les origines de cette association, Kévin Bideaux met en évidence les idéologies sous-jacentes aux emplois de cette couleur. Il montre que le rose contribue à une esthétisation du genre et à la répétition de stéréotypes : tour à tour marqueur de beauté et de séduction, de douceur et de naïveté. En marquant le féminin, le rose le rend superficiel et artificiel, et par conséquent l'invisibilise. Associé au masculin, il connote l'efféminement, voire l'homosexualité. En ce sens, le rose est une véritable « technologie de genre », participant constamment à la production de ce dernier.
À l'intersection des études de genre et de l'histoire de l'art, cet ouvrage retrace la longue histoire sociale, artistique, politique et culturelle du rose : de sa rivalité avec le rouge à son association à la fleur, en passant par le rendu des chairs - et donc de la nudité - dans la peinture ; des évolutions de la mode à l'opposition du bleu et du rose, ou aux usages que le cinéma, les dessins animés et les jeux vidéo en ont fait ; de la construction de la préférence pour le rose à sa place dans le marketing, en passant par la relation ambivalente que les mouvements féministes et LGBTQ entretiennent à son égard -
Quand les Grecs anciens faisaient du sport
Alexandre Farnoux
- Éditions Hazan
- 12 Juin 2024
- 9782754113878
Loin des stéréotypes et idées erronées dont les compétitions sportives contemporaines se réclament, Alexandre Farnoux dessine ici une image précise du sport chez les Grecs anciens. S'appuyant sur les riches collections du Louvre, combinées aux sources textuelles, il parvient à rétablir les pratiques des Grecs dans ce qu'elles ont d'étrange et d'inattendu, et fait revivre sous nos yeux l'animation d'une leçon de gymnastique ou l'ambiance des concours.
L'auteur met en lumière la place prépondérante du sport dans la société grecque, l'importance de l'entraînement dans l'éducation et la préparation à l'armée, les liens entre religion, politique et compétition, le rôle et les enjeux de la victoire.
Il en ressort que l'héritage que nous pourrions assumer de la pratique sportive des Grecs ne se trouve pas dans la vision du sport contemporaine, mais bien davantage dans une leçon de modération, que Galien, à la suite d'Hippocrate, résumait ainsi : « Des exercices, de la nourriture, des boissons, du sommeil, les plaisirs de l'amour, le tout avec modération. »
Cet ouvrage est une coédition Musée du Louvre/Éditions Hazan -
Robert Ryman : Le regard en acte
Yves Alain Bois, Alfred Pacquement
- Actes Sud
- Peinture
- 26 Février 2024
- 9782330189129
La peinture de Robert Ryman (1930-2019) explore des notions simples - surface, limite, espace, lumière, durée - pour en révéler les potentialités plastiques. Cinq ans après sa mort, le musée de l'Orangerie lui rend hommage dans une importante rétrospective.
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Le sport dans l'art : De l'art grec à l'Impressionnisme et à l'art moderne
Sandrine Andrews
- Larousse
- 10 Avril 2024
- 9782036065826
Cet album retrace l'histoire de la représentation du sport dans l'art, des origines pendant l'Antiquité à l'art moderne et contemporain : culte du corps, olympisme, féminisme, jeux de lumière, de couleur et de matière... Le sport est un sujet aux multiples facettes qui permet aux artistes, eux aussi, de se dépasser et de tester leurs limites.
Seront représentés, en grand format, des oeuvres de Caillebotte, Renoir, Degas, Picasso, Nicolas de Stael, Delaunay... -
Mondes souterrains : 20 000 lieux sous la terre
Alexandre Estaquet-Legrand, Jean-Jacques Terrin, Gautier Verbeke, Collectif
- Lienart
- 16 Mai 2024
- 9782359064278
Mondes souterrains explore les représentations et la connaissance que l'Homme s'est construites de la vie sous terre, depuis les traces les plus reculées jusqu'à ses aspirations et ses regards actuels. Dans un parcours où les oeuvres antiques dialoguent avec les oeuvres modernes et contemporaines, l'ouvrage ambitionne de rendre palpable toute l'ambivalence et la richesse de ces mondes, continuellement tiraillés entre Thanatos et Éros, mort et fertilité, obscurantisme et créativité.
Peintures, sculptures, objets d'art, livres, films et éléments architecturaux rendent compte de cette polysémie façonnée par des sociétés qui ont nourri, d'une manière ou d'une autre, une véritable fascination pour les profondeurs de la Terre.
Véritables révélateurs des mondes supérieurs, les mondes situés sous la terre abritent tout à la fois ce que l'on cache et que l'on enterre, ce que l'on craint et ce que l'on adore, ce que l'on ignore et ce que l'on pressent, ce que l'on cherche et ce que l'on collectionne, ce qui répugne et ce qui inspire.
Mondes souterrains propose ainsi un chemin initiatique qui débute au fond des abîmes, à la découverte de ces univers qui sont venus éclairer le monde d'en-haut. -
Dans son rapport du 11 novembre 2019, l'Organisation mondiale de la santé affirme que l'art est bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. Si les philosophes ont les premiers pressenti son impact sur notre existence, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment l'art sculpte et caresse notre cerveau.
Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik, nous invite à partager, à travers son musée imaginaire, son expérience de l'art qui guérit la mémoire.
Dans toutes les cultures du monde, les artistes témoignent du fait que l'art, depuis ses origines, est indissociable de la mémoire : magnifiques manuscrits enluminés du Moyen Âge, fascinants motifs géométriques de l'art islamique, lignes mystérieuses de Nazca au Pérou ; ces liens étroits entre art et mémoire sont aussi connus de Giotto, de Botticelli, de Michel-Ange, sans oublier Vermeer et Dali.
Cet ouvrage se propose d'explorer et d'analyser les pouvoirs de l'art sur notre mémoire : comment nous permet-il d'en prendre soin et de la développer ? Comment nous aide-t-il à mieux apprendre et à penser ?
Les développements récents des neurosciences nous permettent aujourd'hui d'en connaître les mécanismes. Nous savons que grâce à l'interaction avec les oeuvres, grâce aux émotions qu'elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche, il est désormais certain que l'art soutient et soigne nos mémoires défaillantes.
Et n'est-ce pas là l'une des fonctions essentielles de notre cerveau que de se souvenir, de préserver notre mémoire mais aussi celle de l'humanité ? -
Que peuvent avoir de commun saint Joseph et Obélix, la prostituée médiévale et l'arbitre de base-ball, les frères du Carmel et les baigneurs de la Belle Epoque, les sans-culottes de l'an II et les musiciens de jazz ? Ils portent un vêtement rayé, signe de leur situation sur les marges ou en dehors de l'ordre social. Structure ambiguë, qui ne distingue pas clairement la figure et le fond, la rayure est longtemps restée en Europe une marque d'exclusion ou de transgression. Le Moyen Âge voyait dans les tissus rayés des étoffes diaboliques, et la société moderne a longtemps continué d'en faire l'attribut vestimentaire de tous ceux qu'elle situait au plus bas de son échelle (esclaves, domestiques, matelots, bagnards).
Toutefois, à partir de l'époque romantique, ces rayures dégradantes, sans vraiment disparaître, commencent à être concurrencées par des rayures d'une autre nature, porteuses d'idées nouvelles : liberté, jeunesse, plaisir, humour. Aujourd'hui, les deux systèmes de valeurs cohabitent. Mais il y a rayures et rayures. Celles du banquier ne sont pas celles du malfrat ; celles des passages cloutés ou des grilles de la prison ne sont pas celles du bord de mer ni des terrains de sport.
En parcourant cette longue histoire de la rayure occidentale, Michel Pastoureau s'interroge plus largement sur l'origine, le statut et le fonctionnement des codes visuels au sein d'une société donnée. Qu'est-ce qu'une marque infamante ? Un signe d'exclusion ? Pourquoi les surfaces rayées se voient-elles mieux que les surfaces unies ? Est-ce vrai partout dans le monde ? S'agit-il d'une donnée neurobiologique ou d'un problème culturel ?
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La Naissance de Vénus et le Printemps de Sandro Botticelli
Aby Warburg
- Allia
- Livres D'art
- 6 Octobre 2023
- 9791030430400
Paru en 1893, La Naissance de Vénus et Le Printemps de Sandro Botticelli est un texte fondateur dans l'oeuvre d'Aby Warburg, l'exemple même de sa méthode.
Il y met en relation les deux célèbres tableaux mythologiques de Botticelli avec les représentations qui leur correspondent dans l'art et la poésie de son époque. Avec une érudition étourdissante, il décortique le moindre détail de ces toiles et montre qu'aucun d'eux n'est insignifiant. -
Chaque peintre a sa modernité. Des prémices de la Renaissance à nos jours, Giotto, Titien, Artemisia Gentileschi, Munch, Frida Kahlo, Marcel Duchamp ou Maria Helena Vieira da Silva ont été les témoins et acteurs des mouvements de conscience qui interrogent notre présent.
Bien plus qu'une histoire générale de l'art occidental, L'art et son miroir est une histoire des peintres et des statuaires, un miroir à l'intérieur des formes et de leurs traductions picturales ou plastiques. C'est celle de la prodigieuse diversité des créateurs - comme Michel-Ange, Caravage, Klimt ou Courbet -, mais aussi des constellations plus discrètes, du côté de l'art pré-renaissant, des maniérismes, des symbolismes, ou de l'expressionnisme devant les convulsions de l'Histoire...
À travers cette quête essentielle des mutations et des métamorphoses dans l'espace vivant des formes et des couleurs, L'art et son miroir offre un festival de points de vue et de croisements analogiques qui échappent avec une inventive jubilation à toutes les classifications. Un regard créatif et fécond sur la vie et l'oeuvre de plus de 100 maîtres incontournables ou méconnus.