Roman «Non, se disaient maintenant les frères gitans, leurs vies n'étaient pas si misérables. Ils n'étaient pas les plus pauvres. Ils n'étaient pas des rampants sans feu ni lieu, puisqu'ils avaient des camions, des caravanes, et de belles femmes qui portaient de jeunes enfants. Que pouvait-on demander de plus à la vie ?» Sur un terrain vague subsiste un clan de Gitans indifférents à la société, à ses règles et à son confort. Leur existence est marquée par les naissances, les petites et les grandes fêtes. Un beau jour, une bibliothécaire déterminée et généreuse se met en tête de faire découvrir la magie de la lecture aux enfants.
Se nouent alors des relations de complicité. Car ce que découvre cette étrangère, par-delà la misère et la brutalité, c'est une chaleur particulière, la tendresse, et cette beauté qu'ont les femmes dans le dévouement. Quelque chose d'impalpable qu'on nomme l'humanité.
Pauline et Gilles vivent une relation adultère à l'insu de leurs familles et amis. Un soir où tous sont réunis, le débat se porte sur les joies de la vie de couple : jalousie, solitude, désir, divorce, agressivité, infidélité, indifférence... Un récit sur la séduction amoureuse.
Roman «Le spectacle se donne sans fin. Car l'instinct fait germer la chair, le désir la pousse, la harcèle quand elle s'y refuse, jusqu'à tant qu'elle cède, s'affale, se colle à une autre, et que s'assure la pérennité des lignées amoureuses.» Cela se produit de multiples fois, sans relâche, cela s'enchaîne avec beaucoup de naturel et de grâce. Un cycle sans fin pousse les femmes à se marier, à enfanter, puis à mourir.
Ainsi va le temps, secoué par le rythme des naissances et des morts, quand le besoin de transmettre l'emporte sur le désespoir de la perte d'un être cher. Un long fil de désir passe au travers des générations. Ce court roman d'une douce gravité est un hymne à la vie et au pouvoir fécondant de la femme.
"Ah Dieu !pensait la jeune femme, ce temps à traverser! Les chagrins vous guettent à tous les coins de la vie. Pourquoi donc fait-on des enfants si on fait la guerre oePourquoi fait-on la guerre si on fait des enfantsoe" Comme des milliers d'autres autour de lui, Jules Chabredoux est mobilisé au début du mois d'août 1914. Il laisse derrière lui un tout jeune enfant, une femme enceinte, ce qu'il ignore, un frère un peu idiot et sa mère, méchante femme dont il sait qu'elle causera bien de la tristesse à Félicité, son épouse. Et puis son chien, Prince. Brave et distant dès les premiers combats, il regarde dans les yeux cette guerre d'un genre nouveau. Et cherche dans le souvenir de sa famille la foi nécessaire pour ne pas céder au désespoir absolu. Là-bas, dans la ferme qu'il a quittée, la vie sans lui s'organise. Entre la ferme des Landes et le front de l'Est, il y a la séparation, mais il y a aussi Prince, qui parcourt cette distance pour rejoindre son maître, et les lettres de Jules et de Félicité, bouleversantes.
Autour de Théo, pour son vingtième anniversaire, il y a sa mère, son frère aîné Niels et sa fiancée, une amie d'enfance et son petit garçon, un ami de son frère et sa petite amie. Son père ne passe pas la soirée avec eux, et sa grand-mère malade est restée dans sa chambre. Niels offre un jeu de société à Théo et tient à en faire une partie, mais des secrets de famille vont être alors révélés.
Elsa, mère de famille, regarde chaque soir Chaînes conjugales, le film culte de Mankiewicz dont les héroïnes semblent lui tendre un miroir de sa situation conjugale. Comment comprendre que l'amour ne se vit pas à travers les autres mais dans la réalité ? Amour et désamour, non-dits et malentendus... Alice Ferney explore les subtiles variations du sentiment amoureux dans le couple.