Arthur Lochmann a délaissé ses études de droit et de philosophie pour devenir charpentier. En apprenant le métier, il a découvert des gestes, des techniques et une pensée de la matière qui ont transformé son rapport au monde. Ce récit d'apprentissage plein d'humilité entremêle souvenirs de chantiers et réflexions sur le corps, le savoir et le travail aujourd'hui. Avec une langue limpide et élégante, l'auteur montre comment la pratique de cet artisanat lui a donné des clés précieuses pour s'orienter dans une époque frénétique. Parce qu'apporter du soin à son travail, c'est déjà donner du sens à son action ; qu'apprendre et transmettre des savoirs anciens, c'est préserver un bien commun ; et que bien bâtir, c'est s'inscrire dans le temps long : la charpente est une éthique pour notre modernité.
Toute vie collective est source de contestations ou de litiges, et les relations humaines sont parfois trop conflictuelles pour trouver en soi-même une façon de les apaiser. C'est là, en tant que tiers neutre et impersonnel, que le droit intervient. En fixant des règles applicables à tous, il garantit nos droits et nos devoirs et rééquilibre des rapports de force trop asymétriques. Et c'est en cela, au gré des évolutions et des changements de mentalité, que le droit avance et se transforme. S'il n'était plus guidé par un horizon de morale ou de justice, le droit ne perdrait-il pas sa raison d'être, qui est de rendre possible la vie en société ?
Quel est le point commun entre la peur du vide, les doutes existentiels, et le sublime des paysages de montagne ?Une même fragilité de notre relation au monde : le vertige.Ce récit d'une ascension dans le massif du Mont-Blanc, où se côtoient les plus diverses formes de la perception, propose une philosophie du vertige portée par une langue vive et lumineuse.Après La Vie solide, Arthur Lochmann continue d'explorer notre rapport à la matière et au sensible pour éclairer les instabilités contemporaines. Et retrouver notre ancrage dans le monde.