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Denitza Bantcheva
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Alain Delon : amours et mémoires
Denitza Bantcheva, Liliana Rosca
- Éditions de la Martinière
- 5 Mai 2023
- 9791040113744
Alain Delon, dernier monstre sacré du cinéma français, connu dans le monde entier, a prêté des documents inédits issus de ses archives personnelles et signe la préface de ce livre exceptionnel qui revient sur les principaux événements de sa vie, ses amours (Romy Schneider, Nathalie Delon, Mireille Darc, Rosalie Van Breemen), sans oublier ses enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien.
Cet ouvrage offre un large panorama de sa carrière, notamment d'une quarantaine de films remarquables dont il a été l'interprète et/ou le réalisateur. On y retrouve aussi bien des chefs-d'oeuvre internationalement reconnus (Le Guépard, Le Samouraï ou Monsieur Klein) que de grands films plus confidentiels (tels que L'Insoumis et Le Professeur), ainsi qu'un certain nombre de productions devenues culte au fil du temps (Mélodie en sous-sol, Le Clan des Siciliens, Borsalino).
Doté d'une riche iconographie, ce livre est émaillé de nombreux témoignages inédits de personnalités et de proches, dont Brigitte Bardot, Nathalie Baye, Sarah Biasini, Jane Birkin, Bertrand Blier, Claudia Cardinale, Nicole Calfan, Jean-François Delon, Patricia Kaas, Sophia Loren... -
Que transmet-on en héritage ? Souvent, un certain nombre d'objets plus ou moins précieux quand ils ne sont pas purement utilitaires. Mais il arrive aussi que rien ne subsiste de ce qui comptait pour les absents, sauf dans la mémoire de celles et ceux qui restent. C'est le cas de ces Objets perdus, où l'histoire familiale et les réminiscences personnelles passent par des images de choses évanouies, avec le regret, le rejet ou l'ironie dont le recul dans le temps les a teintées.
En dix-neuf chapitres, Denitza Bantcheva évoque avec tendresse, et liquide avec humour, son histoire intime dans une gamme qui va de l'élégie à la satire en passant par le poème en prose métaphysique.
De la pitié pour les chaussures à la haine des parapluies, des boutons de manteaux à la gamme des rouges à lèvres, d'un fabuleux sac jaune au goût des cigarettes, elle tente une nouvelle fois, en écrivant, de conjurer la perte. Ce qu'elle avait commencé de faire avec l'émouvant portrait de sa mère, Visions d'elle, paru en 2021 aux éditions do.
Née en 1969 à Sofia (Bulgarie), en France depuis 1991, Denitza Bantcheva a publié des romans ("La Traversée des Alpes", "À la rigueur", "Feu de sarments", aux éditions du Revif), un récit ("Visions d'elle", éditions do, 2021), des nouvelles, des poèmes et des monographies consacrées aux cinéastes et au cinéma : "René Clément", "Jean-Pierre Melville : de l'oeuvre à l'homme", "Un florilège de Joseph Losey", "Le Film noir français" ; le plus récent, "Alain Delon : amours et mémoires", éditions de la Martinière, 2023.
Elle donne des conférences d'histoire du cinéma et fait partie du comité de rédaction de la revue Positif. -
« Elle existerait près de moi, sur du papier, sous cette forme-là. Je m'en contenterais, me rappelant que cela tenait du miracle plus que tout autre écrit réussi. » Très vite après la disparition brutale de sa mère, à Sofia, en Bulgarie, où elle était née et avait vécu, Denitza Bantcheva commence à retracer son parcours, persuadée que si sa fille unique n'écrivait rien sur Annie, « sa vie n'aurait en définitive aucun sens ».
Elle en vient alors à confronter diverses visions d'elle - sous des angles qu'elle découvre parfois - qui composent le portrait d'un être rare, dont le destin témoigne cependant des épreuves les plus communes qu'on pouvait subir sous un régime totalitaire, comme au cours des années qui suivirent la chute du Mur de Berlin.
L'histoire familiale, l'histoire tout court et la réflexion sur le sens d'une existence s'entrelacent dans cet émouvant récit issu du deuil, et de l'amour d'une fille pour sa mère.
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Une artiste peintre raconte sa vie en sept lettres, à la demande d'un mécène. Ses aventures cosmopolites refusent la chronologie, sa personnalité extravagante se multiplie pour devenir insaisissable là où elle semble se livrer. A travers une galerie de portraits d'artistes (peintres, écrivains, cinéastes, musiciens...) et une traversée morcelée du siècle, la narratrice évoque les choix existentiels qui s'offrent aux créateurs et leurs tentatives d'échapper aux limites du réel.
Tantôt sarcastique, tantôt douloureux, le ton des lettres reflète un attachement désabusé à l'art et aux plaisirs terrestres dont l'héroïne se sent dépossédée. Les anachronismes et le style baroque, ironiquement maniéré, confèrent au récit un aspect irréel, suggérant un univers de légende qui s'approprie le présent.
" Elle semble parler sans arrêt de tout et de rien, mais dans le même temps elle tisse sa toile, elle construit une oeuvre originale où la sensibilité et l'approche psychologique fascinent le lecteur qui s'y laisse prendre comme l'insecte à la flamme. On est pressé de lire jusqu'au bout, tant chacune de ses phrases a le pouvoir d'aimanter la suivante et d'attirer le lecteur à la suite. Cela tient peut-être à cet art qu'a Denitza Bantcheva de poser sur tout ce qui bouge ou qui pense un regard à la fois ironique et perçant."
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Jean-pierre melville : de l'oeuvre a l'homme
Denitza Bantcheva
- Du Revif
- Cinema
- 13 Décembre 2007
- 9782952596060
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Le film noir français ; figures mythologies auteurs
Denitza Bantcheva, Roberto Chiesi
- Gremese
- 22 Janvier 2015
- 9782366770636
Les livres sur le "noir" en tant que genre cinématographique ou sur le "noir américain" abondent dans toutes les librairies. Mais ce livre enquête pour la première fois sur le "noir français", dont il met en lumière l'originalité par rapport à son célèbre homologue américain. En remontant à ses origines littéraires, les auteurs suivent petit à petit son évolution à partir des années 30, ils en analysent les figures esthétiques et les règles de dramaturgie, le style visuel et les atmosphères, les interprètes et les réalisateurs qui y ont contribué de façon significative : de Jean Gabin à Alain Delon, en passant par Romy Schneider, Jean- Louis Trintignant, Jean Renoir, Julien Duvier, Henri-Georges Clouzot ou encore Claude Chabrol.
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Inspiré de promenades dans les îles ou au bord (pas toujours le même) de la Méditerranée, ce livre réunit des poèmes évoquant diverses expériences proches, chacune à sa manière, de l'idée du sel de la vie.
On y trouve, pêle-mêle, des instantanés issus de moments sublimes, des portraits non dénués d'humour, des paysages qui s'animent, des scènes de la vie locale, des dialogues plus ou moins lapidaires entre humains ou non-humains (le poisson et la jetée), quelques méditations philosophiques et d'autres tentatives de capturer ce qui fait la beauté de l'existence.
La coque d'une barque attend que les années.
La dévêtent jusqu'aux arêtes de poisson.
Même invisible la nature des choses.
Travaille sans cesse à ses révélations.