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Prix
Dominique Vidal
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Si la cartographie n'existait pas, il faudrait l'inventer pour mieux comprendre les conflits en Palestine et en Israël. Beaucoup d'ouvrages leur ont été consacrés, mais celui-ci propose d'en raconter le déroulement à travers un très riche corpus visuel en dialogue permanent avec le texte. Comment se représenter en effet des configurations territoriales sans qu'elles ne soient figurées et explicitées ?
Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal retracent ainsi, d'hier à aujourd'hui, l'histoire mouvementée de cette terre dans un récit documenté, illustré par des cartes originales
et éloquentes ou des archives rares, pour certaines inédites. Ils portent aussi une attention particulière aux projets non-advenus qui ont été imaginés au fil des décennies pour en
finir avec la guerre.
Analysant le pourquoi et le comment d'un si long affrontement, ce livre peut aider à l'appréhender, dans l'espoir d'entretenir la petite flamme, si vacillante soit-elle, d'une issue pacifique. -
Antisionisme = antisemitisme ? réponse à Emmanuel Macron
Dominique Vidal
- Libertalia
- Poche
- 8 Mars 2019
- 9782377290543
Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s'apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu'il a appelé «cher Bibi», il lance : « Nous ne céderons rien à l'antisionisme, car il est la forme réinventée de l'antisémitisme. » Jamais un chef de l'État n'avait commis une telle erreur historique doublée d'une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l'histoire du sionisme, de la diversité de l'antisionisme, de l'antisémitisme hier et aujourd'hui, enfin de la politique proche-orientale de la France.
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Cet ouvrage consiste en dix chapitres portant sur les facteurs qui ont déterminé jusqu'à présent la politique des États-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne et de la France, ainsi que des deux puissances régionales, la Turquie et l'Iran, à l'égard du conflit israélo-arabe.
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Portraits d'une France à deux vitesses
Samuel Chalom, Dominique Vidal
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 20 Août 2020
- 9782815938365
"D'après le dernier rapport de l'Observatoire des inégalités, les 10 % les plus aisés des Français touchent 6,7 fois plus que les 10 % les plus pauvres.
Curieusement, peu de livres récents traitent de cette question. Rarissimes sont les approches concrètes du phénomène des inégalités, de ses manifestations dans la vie quotidienne. C'est de cette frustration - de lecteurs - qu'est né le présent ouvrage. Nous avons voulu donner un aperçu du développement des inégalités dans les différents domaines de la vie sociale : au travail ; en matière de logement ; dans les transports ; au fil des études, du collège aux classes prépas ; s'agissant des vacances ; face à la fiscalité ; devant la maladie, physique et mentale ; en matière d'alimentation ; et pour les aînés..."
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Israël : naissance d'un État : (1896-1949)
Dominique Vidal
- L'Harmattan
- 30 Septembre 2022
- 9782140296192
Israël est un des rares États nés d'une décision de l'Organisation des Nations unies qui, en 1947, partagea la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe. Au terme d'une première guerre, seul le premier vit le jour, après l'expulsion de la grande majorité de sa population arabe. Quels facteurs ont pesé dans ces événements ? Le premier c'est le mouvement sioniste, fondé par Theodor Herzl en 1897 pour créer un Foyer juif. La plus grande puissance d'alors, le Royaume-Uni, en jeta les bases dans cette Palestine qu'elle voulait contrôler pour mieux dominer le Moyen-Orient. La tragédie de la Shoah légitima le projet aux yeux de l'opinion internationale ; et nombre de ses survivants n'eurent pas d'autre choix que d'y contribuer. Sur place, épuisée par la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne ne parvenait plus à maîtriser l'affrontement entre juifs et Arabes. D'autant que les États-Unis ambitionnaient de prendre sa relève dans la région, tandis que l'URSS contribuait à sa déstabilisation en choisissant, à la surprise générale, d'appuyer les forces sionistes. Ainsi débuta un des conflits de décolonisation les plus longs de l'Histoire : il dure encore.
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Mal Être Arabe (Le) : Enfants de la Colonisation
Dominique Vidal
- Agone
- Contre-feux
- 8 Mars 2005
- 9782748900453
Deux décennies après la « marche des Beurs », où en est le mouvement des jeunes issus de l'immigration ? L'action commune entre musulmans et non-musulmans contre l'exclusion augure-t-elle d'un renouveau de leur action et de leur alliance avec les forces altermondialistes ? Mais pour quel objectif ? Afin que les enfants de l'immigration s'« intègrent » à la société française - mais à la seule manière d'une reddition sans condition ? Ou pour que celle-ci leur garantisse enfin l'égalité des droits et des chances sans laquelle il n'y a pas de possibilité de vivre ensemble, dans le respect des différences ? Avec cette enquête, les auteurs ont voulu écouter et restituer au plus près la parole des « Arabes de France » pour savoir comment les acteurs (jeunes et anciens, hommes et femmes) perçoivent mais aussi comment les spécialistes (historiens, philosophes, sociologues, politologues) analysent le mal-être de centaines de milliers d'hommes et de femmes unis par une expérience commune de l'alterité.
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En quête d'alternatives ; l'état du monde 2018
Bertrand Badie, Dominique Vidal, Collectif
- La Decouverte
- Poche Essais
- 29 Août 2019
- 9782348045677
L'approfondissement de la crise des systèmes politiques, économiques et sociaux pose avec force la question de l'alternative. Si celle-ci suscite de grandes attentes, elle se heurte à de puissants blocages. Aspirations et déceptions se renforcent réciproquement, au point de donner au phénomène un accent dramatique, dont la vague populiste reste la manifestation essentielle.
Parmi les facteurs et mécanismes générateurs se mêlent ravages de la « pensée unique », poids des structures économiques, usures politiques, aveuglement face à la mondialisation, obsessions identitaires, malformations institutionnelles, échec de la gouvernance mondiale. La description des tentatives plus ou moins malheureuses d'alternance révèle la diversité de ces blocages. Des essais de dépassement, encore très fragiles, peuvent-ils néanmoins laisser poindre des lueurs d'espoir ?
Les chercheurs et journalistes réunis autour de Bertrand Badie et Dominique Vidal opposent l'analyse éclairée au constat fataliste, pour entrevoir l'avenir avec lucidité.
Ce livre reprend l'intégralité des textes publiés dans L'état du monde 2018.
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Israël, une société bousculée ; 25 ans de reportages sur le terrain
Dominique Vidal
- Editions Du Cygne
- 2 Mai 2007
- 9782849240335
Le conflit israélo-palestinien bénéficie d'une couverture médiatique exceptionnelle. Mais, curieusement, la radiotélévision comme la presse écrite ignorent le plus souvent les sociétés en présence. Même celle d'Israël, qui constitue pourtant, comme tous les groupes humains, un ensemble complexe, marqué qui plus est par soixante ans d'état de guerre permanent. Voilà près de trente ans que Dominique Vidal parcourt régulièrement le pays. Il en a notamment ramené des reportages enracinés dans la réalité sociale et humaine, qui en analysent les différentes facettes. Pour lui, l'enquête de terrain a l'immense mérite de « tuer les préjugés et les clichés ». Avec une certitude : la paix passe aussi par la « normalisation » de la société israélienne, comme de son homologue palestinienne. Et réciproquement.
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Mal Être Juif (Le) : Entre Repli Assimilation et Manipulation
Dominique Vidal
- Agone
- Contre-feux
- 10 Avril 2003
- 9782748900170
De nombreux français d'origine, de religion ou de culture juive éprouvent un réel malaise, voire ressentent un désarroi profond, quand ils ne vivent pas dans l'angoisse. Cette dépression collective induit ou renforce, chez certains, des comportements nouveaux à cette échelle : repli identitaire, radicalisation politique, intégrisme religieux... Au-delà de la fièvre communautariste qui saisit de larges secteurs de la société française et à laquelle les Juifs n'échappent pas, plusieurs facteurs spécifiques pèsent dans cette évolution. Le premier, c'est l'impasse sanglante où s'enfonce le conflit israélo-palestinien. Il faut dire que l'espoir entretenu, malgré l'assassinat d'Itzhak Rabin, par le processus de paix d'Oslo s'est évanoui en quelques mois. Une descente aux enfers rythmée par l'échec du sommet de Camp David (juillet 2000), la visite d'Ariel Sharon sur l'esplanade des Mosquées (28 septembre 2000) et le déclenchement de la seconde Intifada, l'avortement des négociations de Taba (janvier 2001), la victoire électorale du chef du Likoud (6 février 2001), l'escalade de la répression et du terrorisme, la réoccupation par l'armée israélienne des zones autonomes. De cet engrenage, auquel la droite et l'extrême droite israéliennes ont apporté une contribution décisive, mais dont elles rendent les Palestiniens seuls responsables, beaucoup de Juifs français ne retiennent que les terribles attentats-kamikazes - que rien, évidemment, ne saurait justifier. Et le traumatisme est d'autant plus douloureux que, selon une enquête de 2002, 48 % des chefs de famille juifs ont des parents proches en Israël et, plus largement, 86 % se déclarent « proches » ou « très proches » de ce pays. Deuxième facteur, la multiplication, depuis l'automne 2002, d'actes antisémites, y compris des attaques contre des synagogues, des écoles ou des personnes juives - des faits inadmissibles, dont les auteurs doivent être recherchés, jugés et condamnés. Comment ne pas comprendre et partager le choc représenté par la réapparition de pratiques que l'on croyait définitivement révolues ? Il n'y a toutefois rien là qui justifie de comparer la France du début du XX
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siècle à l'Allemagne des années 1930, comme s'y sont risqués Alain Finkielkraut et quelques autres. Un minimum de sang-froid amène à constater que les listes évoquant des « centaines » d'actes antisémites mélangent e-mails anonymes et incendies de lieux de culte, graffitis et agressions physiques ; que l'antisémitisme en France, selon toutes les enquêtes d'opinion, est devenu marginal, y compris parmi les jeunes issus de l'immigration, et ce malgré la propagande de certains imams ; que les violences antijuives, en particulier dans les cités, s'inscrivent dans un climat général de violence ; que le racisme « bien de chez nous » vise d'abord les Arabes, les Tziganes et les Noirs... Rationnels, ces arguments peinent toutefois à venir à bout d'une paranoïa (« tout le monde nous hait ») à la fois compréhensible, absurde et nuisible. Mais ces facteurs conjoncturels ne retentiraient pas aussi fortement dans un grand nombre de consciences juives si celles-ci n'étaient travaillées par une crise, structurelle celle-là, d'identité. Qu'est-ce qu'être juif à l'aube du XXI
e
siècle ? Lorsqu'au début de l'année 2002 nous avons commencé, avec Sylvie Braibant, cette enquête, le rabbin Daniel Gottlieb nous a prévenus : « Si vous interrogez trente Juifs, vous obtiendrez trente réponses... au moins. » Religion, mémoire de la Shoah, lien avec Israël, langue (hébreu, yiddish, judéo-espagnol) et culture restent les principaux « marqueurs » qui, malgré d'infinies possibilités de « dosage », ne suffisent néanmoins plus à définir la judéité française d'aujourd'hui. Sans parler des militants dont la francité et l'engagement relativisent, voire éclipsent les origines. Au point que beaucoup de Juifs s'inquiètent de l'héritage qu'ils pourront léguer. Certes, un peu partout, des associations - qui se veulent « laïques », « progressistes » ou encore « pluralistes » - travaillent à la définition d'un judaïsme moderne et au rassemblement de ceux qui se reconnaissent en lui. Elles ont en tout cas le mérite de commencer à défricher une voie nouvelle, encore étroite, entre repli communautaire et assimilation. Mais la tendance majoritaire va vers la droite - et pas seulement en France. À ces trois facteurs s'ajoute un quatrième : une lancinante campagne de manipulation des esprits. Son objectif : tenter de rattraper le terrain perdu par le gouvernement israélien dans l'opinion publique française. Sa stratégie : aligner le gros de la « communauté juive » pour mieux peser sur les médias (et sur les responsables politiques). Son idéologie : la défense de l'Occident assiégé par l'Islam et donc la primauté donnée à la guerre antiterroriste chère à George W. Bush, Yasser Arafat n'étant plus, dans cette vision du monde, qu'un Oussama Ben Laden régional. Ses armes : la diffamation systématique des journalistes - juifs notamment - sur des sites souvent ignobles, les manifestations devant les médias, les violences du Betar et de la Ligue de défense juive et - dernière innovation en date - les procès en cascade contre tel ou tel professionnel injustement accusé d'antisémitisme... Le plus lamentable dans cette médiocre cabale, inspirée par des propagandistes issus de l'extrême droite et relayée par la droite juive en Israël et en France, c'est que des intellectuels et des groupes issus de la gauche ou même s'en réclamant y ont joué leur partition, avec fréquemment cette virulence provoquée par la mauvaise conscience. Et pour cause : cette dérive ne sert ni les intérêts d'Israël ni ceux des Juifs français dans le combat contre l'antisémitisme. Quoiqu'on pense des responsabilités des uns et des autres dans l'échec du processus de paix au Proche-Orient, il suffit de jeter sur l'escalade en cours un regard lucide pour le mesurer : la création, aussi rapide que possible, d'un État palestinien à ses côtés conditionne, à terme, la survie même d'Israël. L'illusion selon laquelle l'armée israélienne pourrait imposer durablement l'occupation et la colonisation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est se brisera, en dernière analyse, sur l'élan démographique arabe. Et cette sorte de guerre civile, tantôt larvée, tantôt généralisée, entre deux peuples imbriqués (un million de Palestiniens en Israël, 400 000 Juifs dans les territoires occupés) débouchera sans doute sur l'écrasement de la Palestine, mais aussi sur la disparition de l'État d'Israël ou, à tout le moins, de son caractère juif. De même, que la France n'ait pas subitement rechuté dans l'antisémitisme des pires heures de l'Occupation ne signifie pas qu'elle soit immunisée contre le poison du racisme. Pour lutter contre celui-ci, il convient que chacun, loin de se replier et de se battre isolément, se joigne au contraire aux forces démocratiques de notre société pour conjurer, ensemble, le danger. Quand des sites ultrasionistes dénoncent, dans des termes dignes de la presse fasciste des années 1930, les « déchets » [sic] arabes ou musulmans et leurs « complices » français, combattent-ils l'antisémitisme ou l'alimentent-ils ? Et quand des intellectuels juifs en arrivent à justifier le rejet par Israël des résolutions des Nations unies - résolutions dont ils exigent l'application par d'autres États -, voire lorsqu'ils refusent de condamner les crimes de guerre commis par l'armée israélienne ? Et quand des avocats juifs accusent d'antisémitisme des journalistes qui s'inspirent des positions défendues par... le camp de la paix israélien et soutenues par la majorité des Israéliens, combattent-ils l'antisémitisme ou l'alimentent-ils ? Ces questions, et bien d'autres, nombre de Juifs se les posent. Ils refusent de laisser les ultras - ultra-nationalistes comme ultra-orthodoxes - confisquer le judaïsme. Entre Spinoza et ses juges, ils n'hésitent pas. Ils éprouvent plus de nostalgie pour Martin Buber que pour Vladimir Jabotinsky, pour le Bund que pour le Betar, pour la MOI que pour l'UGIF. Ils voudraient, comme le dit joliment Annie Dayan Rosenman, « continuer la démarche universaliste [...] sans être pour autant des voyageurs sans bagages ». S'ils entendent remplir et ordonner ces bagages, il leur reste à forger une identité juive moderne et progressiste. C'est à eux que ce petit livre est dédié. -
Les nationalistes à l'assaut de l'Europe
Dominique Vidal
- L'Harmattan
- Questions Contemporaines
- 12 Octobre 2020
- 9782343203003
Les nationalistes connaissent un grand essor en Europe. Il s'agit d'abord d'une réaction à la mondialisation et à ses ravages, dans un contexte d'absence d'alternative. D'où un rejet de la supranationalité, à laquelle on oppose un repli sur l'État-nation, synonyme de protectionnisme, xénophobie et même racisme. La critique des élites rime avec l'apologie d'un peuple abstrait. Le mépris de la démocratie débouche sur le culte du chef. À répéter que « nous ne sommes pas dans les années 1930 », on risque de sous-estimer le danger. Il y va de l'avenir de chaque État : niveau de vie, libertés et hostilité à l'immigration. Mais l'avenir de l'Union européenne est aussi en cause : si elle mérite d'être transformée, sa destruction constituerait une menace pour le continent.
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Droit français de l'arbitrage interne et international
Dominique Vidal
- Gualino
- Master Pro
- 10 Avril 2012
- 9782297024815
Le décret n° 2011-48 du 13 janvier 2011 refond le livre quatrième du Code de procédure civile portant sur le droit de l'arbitrage. Il met en forme de nombreux principes jurisprudentiels et ajoute quelques règles destinées à accentuer l'efficacité de ce mode alternatif de règlement des litiges. Parallèlement, la distinction entre l'arbitrage interne et l'arbitrage international est accentuée en la forme et sur le fond, ce qui contribue à confirmer que la France soit une place de référence dans le concert des arbitrages internationaux de droit des affaires. Cet ouvrage se propose de donner une explication pratique des conséquences du décret, examiné dans le contexte de la jurisprudence si importante en droit de l'arbitrage. On y retrouve en particulier le caractère juridictionnel quoique non judiciaire de ce mode de règlement.
- Avocats - Arbitres - Chefs d'entreprise - étudiants en droit des affaires
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L'état du monde 2020 ; fin du leadership américain ?
Collectif, Bertrand Badie, Dominique Vidal
- La Decouverte
- L'etat Du Monde
- 29 Août 2019
- 9782348045653
En 1945, les États-Unis paraissent imbattables. Détenteurs exclusifs de l'arme atomique jusqu'en 1949, ils semblent dominer totalement le monde. À travers le plan Marshall puis la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), ils endossent le rôle de leader. Ils contrôlent le quart du commerce mondial et produisent la moitié de ce qu'ils consomment.
Le contraste est grand avec la situation actuelle. Il est vrai qu'entre-temps, les registres de puissance se sont diversifiés, les interventions militaires ont perdu de leur efficacité, et la mondialisation a définitivement brouillé les pistes, nouant des relations d'interdépendances inédites. On est ainsi passé, en quelque soixante-dix ans, d'un système quasi hégémonique à un système apolaire, fragmenté par une importante dynamique nationaliste, notamment depuis l'élection de Donald Trump.
Après avoir retracé l'histoire de la domination américaine, du XIXe siècle à nos jours, les auteurs en mesurent la portée et les potentielles failles dans les domaines militaire, politico-diplomatique, commercial, économique, scientifique et culturel. Enfin, l'analyse des rapports de Washington avec Pékin, Moscou, Bruxelles, Tel-Aviv, Riyad, Téhéran, etc. ou de ses prises de position face au défi climatique interroge sur la puissance réelle des États-Unis, dans un monde complexe où cartes et atouts se redistribuent à grande vitesse.
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L'état du monde 2021 : Le Moyen-Orient et le monde
Bertrand Badie, Dominique Vidal, Collectif
- La Decouverte
- L'etat Du Monde
- 27 Août 2020
- 9782348064029
Entre le " Proche-Orient " qu'il tend à intégrer et l'" Extrême-Orient ",potentiel adversaire d'un Occident dominant, le Moyen-Orient apparaît comme un trait d'union rebelle, une marge et un espace d'affrontement permanent.
Certes, cette région hors normes a une histoire propre, une dynamique forte liée à sa densité sociale et à son passé, mais elle n'a cessé d'être l'otage d'un jeu international qui la harcèle depuis des siècles, au nom de la foi, de l'ambition des conquérants, du pétrole ou tout simplement des stratégies qui opposèrent les vieilles puissances. Ces interactions renouvellent le regard, conduisant à une analyse internationale du Moyen-Orient. Si l'actualité traduit le désarroi et l'impuissance des imitateurs de sir Mark Sykes et François Georges-Picot, elle montre aussi que l'actuelle réinvention du Moyen-Orient reflète celle du monde.
Après avoir retracé la formation de ce " cratère ", du XIXe siècle à aujourd'hui, en passant notamment par la création d'Israël, la crise pétrolière et la révolution iranienne, les auteurs mettent en évidence les principaux acteurs - sans oublier la pandémie de Covid-19 - des grands conflits qui endeuillent le Moyen-Orient contemporain et rejaillissent sur le monde entier (de l'interminable tragédie palestinienne aux terribles guerres syrienne, irakienne, afghane et yéménite), les embarras des puissances internationales et régionales, ainsi que le curieux bras de fer saoudo-iranien et ses conséquences dans le Golfe et dans toute la région. -
Cours de droit spécial des sociétés 2016-2017
Dominique Vidal, Kevin Luciano
- Gualino
- Amphi Lmd
- 6 Septembre 2016
- 9782297055826
Le Code de commerce définit plusieurs types de sociétés (en nom collectif, en commandite, à responsabilité limitée, anonyme, par actions simplifiée), tandis que le Code civil établit le régime de la société civile et de la société en participation. Le législateur y ajoute certaines réglementations spéciales dans l'ordre interne.
Le droit international des sociétés connaît une évolution suite à la mondialisation des marchés, des institutions et des acteurs de l'économie et l'internationalisation croissante des structures et des activités économiques.
Tout y est : les sociétés à risque illimité, la société anonyme, les sociétés à risque limité, les régimes particuliers, le droit international, le droit européen des sociétés.
Cet ouvrage, conforme au cours magistral de droit spécial des sociétés dispensé en L3, masters 1 et 2, est à jour de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015, dite loi Macron.
- Étudiants en licence et master Droit.
- Étudiants en licence et master AES et Sciences économiques.
- Étudiants des écoles de commerce.
- Étudiants au CRFPA et candidats à l'ENM.
- Praticiens du droit et de l'expertise comptable.
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Recueil de témoignages de personnes qui ont séjourné en Palestine dans le cadre du Programme d'accompagnement oecuménique en Palestine et Israël (EAPPI), créé suite à la deuxième Intifada (2000). Ces « accompagnateurs oecuméniques » sont des personnes âgées de 25 à 70 ans, de toutes nationalités et de tous horizons. Depuis 2002, près de 1600 volontaires de 25 nationalités ont participé à ce programme. Leur mission est d'observer et de rendre compte des atteintes aux Droits de l'Homme et d'offrir une présence protectrice aux personnes vulnérables. Aux côtés de Palestiniens et d'Israéliens, ils oeuvrent à la paix de manière non-violente. La préface est de Dominique Vidal, journaliste et essayiste, spécialiste du Moyen-Orient.
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Olivier de serres l'ardechois, pere de l'agriculture francaise
Dominique Vidal
- Le Dauphine Libere
- 1 Juillet 2019
- 9782811002039
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Le Brésil ; terre de possibles
Dominique Vidal
- Presse Universitaire de Rennes
- Des Ameriques
- 26 Mai 2016
- 9782753549142
Le Brésil s'est imposé comme une des puissances émergentes d'un monde globalisé. Si les faits à l'origine de ce nouveau statut international sont incontestables, le simple constat de l'émergence occulte pourtant les nombreuses dynamiques qui font l'originalité profonde du pays. Sa trajectoire au cours du vingtième siècle enseigne en effet qu'il a surtout été une terre de possibles, non seulement pour ses habitants, mais aussi en ce qui concerne les formes d'existence collective.
Avec le soutien de l'Institut des Amériques. -
Migrants du Mozambique dans le Johannesburg de l'après-apartheid ; travail, frontières, altérité
Dominique Vidal
- Karthala
- 17 Février 2014
- 9782811109806
La fin de l'apartheid et l'instauration d'un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l'expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d'hommes. Aujourd'hui, la plupart des migrants mozambicains ne travaillent plus comme dans le passé dans les mines de façon contractuelle, mais dans l'économie informelle de la ville où ils rencontrent l'hostilité des Noirs sudafricains, eux-mêmes victimes de discrimination par la minorité blanche au temps de l'apartheid. À partir d'une enquête menée à Maputo et à Johannesburg, ce livre prend pour focale ce changement de cadre migratoire au travers duquel se donne à voir l'entrecroisement de dynamiques, indissociablement sociales et politiques, que les déplacements entre les deux pays révèlent selon différentes déclinaisons. Cette étude des migrations internationales examine l'idée de frontière sous au moins trois angles. Celui, d'abord, des frontières étatiques dont la mise en place et le développement ont été analysés comme l'élément politique permettant de distinguer l'immigration moderne d'autres formes de mobilités. Celui de la recherche urbaine, ensuite, qui montre que les grandes métropoles, tout en constituant plus que jamais des destinations pour les migrants, voient se développer des frontières socio-spatiales résultant de l'action de ceux qui cherchent à se protéger de l'altérité. Celui, enfin, des travaux sur l'ethnicité soulignant que les frontières ethniques se construisent souvent dans les relations entre immigrés et populations plus anciennement installées. La présence de frontières dans le rapport à autrui est omniprésente dans les logiques d'action de ces migrants du Mozambique à Johannesburg. L'adversité qu'ils affrontent en migration les amène à chercher à se fondre dans l'environnement urbain sur un mode principalement individuel et, en même temps, à se définir comme un groupe doté d'attributs valorisables, afin d'établir un rapport positif à soi dans un monde déstabilisant pour l'identité personnelle.
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Shoah, génocides et concurrence des mémoires
Dominique Vidal
- Editions Du Cygne
- 5 Janvier 2012
- 9782849242612
Notre société médiatique cultive la « commémorationnite ». Comme si la mise en scène spectaculaire, parfois jusqu'à l'obscénité, du « devoir de mémoire » pouvait remplacer le « travail de mémoire ». Pour tirer des grandes tragédies qui ont jalonné l'histoire de l'humanité les leçons permettant de lui en éviter de nouvelles, les cérémonies pèseront pourtant moins que le travail obstiné des historiens, des enseignants et des journalistes.
Encore faut-il que ces leçons soient universelles. On oppose souvent unicité et universalité du génocide nazi. Pourquoi ? La Shoah n'a pas de précédent, moins d'ailleurs du point de vue quantitatif que qualitatif : il s'agit de la première extermination annoncée à l'avance et perpétrée avec tous les moyens d'un Parti et d'un État totalitaires. De surcroît, les Juifs constituaient, parmi ses victimes, le seul groupe que les hitlériens voulaient tuer jusqu'au dernier. Pour autant, ce paradigme de tous les grands massacres s'inscrit dans une longue chaîne, des Indiens d'Amérique aux Tutsis, en passant par les Arméniens. Quand bien même on entendrait affirmer le caractère incomparable de la Shoah, il faudrait l'avoir. comparée aux autres génocides.
Fils d'un père déporté à Auschwitz et d'une mère cachée au Chambon-sur-Lignon, Dominique Vidal, germanophone, a suivi avec passion les travaux des « nouveaux historiens » allemands, qui ont profondément renouvelé l'analyse du génocide nazi, grâce aux archives auxquelles ils ont eu accès après la chute du Mur. A l'occasion de la préparation et de la diffusion de son livre Les historiens allemands relisent la Shoah (Complexe, 2002), il s'est engagé, à travers articles et conférences, dans l'un des grands débats contemporains : concurrence ou convergence des mémoires ? L'enjeu concerne l'avenir de la société française.
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Menace terroriste : approche médicale
Thierry De Revel, Patrick Gourmelon, Claude Renaudeau, Dominique Vidal
- John Libbey
- 5 Janvier 2006
- 9782742005314
Cet ouvrage, qui réunit les meilleurs experts nationaux issus de toutes les institutions médicales et de recherche, s'adresse aux acteurs de la santé publique, civils ou militaires : urgentistes, spécialistes de la médecine nucléaire, hématologues, infectiologues, biologistes et chimistes.
L'avènement du terrorisme international implique en effet la mise en commun des cultures issues de la défense armée et de la défense civile pour la prévention et la prise en charge sanitaire lors de catastrophes majeures. Dans ce seul volume, qui permet une lecture à la fois ciblée et transversale, le lecteur trouvera les différents aspects liés à l'emploi des armes nucléaires, radiologiques, biologiques et/ou chimiques (NRBC) : historique, fondamental, diagnostique, thérapeutique et préventif.
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Cours de droit général des sociétés 2016-2017
Dominique Vidal, Kevin Luciano
- Gualino
- Amphi Lmd
- 6 Septembre 2016
- 9782297055819
Le droit des sociétés est la branche du droit, qui a pour objet de définir le régime juridique des groupements volontaires de sujets de droit ayant une finalité économique dans le domaine de l'offre de biens ou de services, de l'organisation patrimoniale et des activités financières.
Tout y est : la notion de société et celle de groupe de sociétés, le contrat de société, la personnalité morale, la constitution ou la dissolution de la société, les fusions, les fonctions et responsabilités des dirigeants?
Cet ouvrage, conforme au cours magistral de droit général des sociétés dispensé en licence 3 et master, est à jour de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015, dite loi Macron.
- Étudiants en licence et master Droit.
- Étudiants en licence et master AES et Sciences économiques.
- Étudiants des cursus universitaires de gestion et des IAE.
- Étudiants au CRFPA et candidats à l'ENM.
- Praticiens du droit et de l'expertise comptable.
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Les bonnes de rio ; emploi domestique et société démocratique au brésil
Dominique Vidal
- Pu Du Septentrion
- Le Regard Sociologique
- 4 Janvier 2007
- 9782859399771
L'emploi domestique est le premier emploi féminin au Brésil, où les relations entre les bonnes et ceux pour lesquels elles travaillent représentent un mode majeur de mise en contact des groupes sociaux. Ce rapport plusieurs fois séculaire connaît des changements importants depuis le retour du pays à la démocratie. La Constitution fédérale de 1988 a en effet accordé de nombreux droits sociaux aux travailleurs domestiques et leur a permis de s'organiser en syndicats. Il a résulté de la mise en place de ce nouveau cadre juridique qu'une relation de travail auparavant négociée de gré à gré entre progressivement dans l'espace public. Sous certaines conditions, les bonnes peuvent aujourd'hui poursuivre un employeur qui n'a pas respecté le droit social, et le respect de ce droit tend à devenir leur critère principal d'évaluation des situations d'emploi. A partir d'une enquête à Rio de Janeiro, ce livre, écrit par un homme, constitue les femmes qui gagnent leur vie dans l'emploi domestique en analyseur de la démocratie au Brésil. Après six portraits qui entendent dépasser le personnage social de la bonne empêchant la compréhension de l'expérience des travailleuses domestiques, il montre leur difficulté à vivre en individu, s'intéresse aux relations qu'elles entretiennent avec leurs employeurs, et analyse leur recours au droit quand elles s'adressent au syndicat des travailleurs domestiques et assignent un ancien patron devant la justice du travail.
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La Politique au quartier : Rapports sociaux et citoyenneté à Recife
Dominique Vidal
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 1 Janvier 1999
- 9782735107742
A Brasilia Teimosa (favela urbanisée de Recife au Nordeste du Brésil), la revendication de respect - catégorie du social érigée en catégorie du politique - renvoie aussi bien à une préférence pour les formes anciennes de rapports hiérarchiques qu'à une demande d'égalité singulièrement ambivalente. Car pour ses habitants, particulièrement affectés par la crise économique, la nature du régime politique importe bien moins que la reconnaissance de leur pleine appartenance à la société, c'est-à-dire à l'humanité, par opposition à ce qui évoque la condition d'esclave. Prendre cette péninsule comme unité d'analyse permet de mettre en relation des domaines habituellement séparés (l'étude des formes de vie et de la construction des identités, des associations d'habitants dans la mise en oeuvre de l'intervention sociale et le fonctionnement du système politique municipal...). Il faut en effet connaître la fragilité des appartenances locales pour comprendre la faiblesse de la participation aux associations d'habitants, savoir l'importance accordée à la qualité des relations sociales pour saisir les modes de déchiffrement des activités politiques, et prendre en compte la prégnance de moments politiques fondateurs pour interpréter certaines représentations sociales. A partir d'une approche ethnographique du terrain, c'est un aspect de la figure concrète de la démocratie brésilienne que ce livre révèle.