Le « mystère » a toujours été attaché à l'Égypte des Pharaons. Malgré l'avancée des connaissances, cette grande civilisation continue de charrier des théories pseudo-scientifiques ou ésotériques. Ce livre effectue un tri salutaire entre celles-ci et l'état du savoir des égyptologues et archéologues.
Avec clarté, Florence Quentin démonte une à une les affirmations infondées et éclaire les aspects les moins connus de cette glorieuse civilisation. L'Égypte fut-elle le premier Etat centralisé ? La chimie y est-elle née ? Sait-on prononcer cette langue connue par ses hiéroglyphes ? La sortie d'Égypte a-t-elle eu lieu ? Les Égyptiens buvaient-ils de la bière ? Étaient-ils noirs de peau ? les femmes bénéficiaient-elles d'un régime de séparation des biens ?...
Les Égyptiens d'antan composèrent des signes élaborés afin de circonscrire la pluralité, la complexité et la beauté des vivants et des dieux. La magie ayant revêtu une importance capitale tout au long de leur histoire, de multiples symboles ont été concrétisés dans la pierre, les métaux précieux et la faïence, à travers des amulettes conférant à celui qui les portait, vivant ou défunt, une protection efficace : une amulette oeil-oudjat conférait, par exemple, une bonne vue mais aussi la "vision" divine Les discours métaphysique, théologique et scientifique furent donc traduits en images. Les signes et symboles illustrent la complexité des pratiques égyptiennes et la richesse qui leur est associée. Ce guide inédit, sous forme de lexique à multiples entrées, résumant les principaux signes, symboles et dieux associés mais aussi les concepts-clés de l'Égypte ancienne, se présente comme un vademécum pour accompagner, en voyage ou au musée, l'amateur ou le passionné de symbolisme traditionnel. Illustré de photos collectées tout au long des temples qui jalonnent le Nil et de dessins de Fabien Dessaux, il sera un compagnon précieux pour pénétrer et comprendre un monde souvent énigmatique aux yeux des amateurs comme des passionnés.
Quel est le point commun entre Cléopâtre, Plutarque, Mozart et Bob Dylan ? Une déesse égyptienne aux multiples métamorphoses : Isis.Enrichie d'un nouvel avant-propos, cette fresque historique traite sur quatre millénaires de la pérennité d'un mythe qui a hanté l'imaginaire antique et moderne.Nourri de références historiques et littéraires documentées, cet ouvrage qui célèbre l'un des plus radieux visages du féminin, témoigne de nos liens avec cette figure archétypique, image de la Nature vénérée, d'une brûlante actualité.
Hatchepsout, Néfertiti, Néfertari ou encore Cléopâtre : ces noms de reines égyptiennes nous sont familiers. Le cinéma et la littérature se sont emparés du destin de certaines d'entre elles, telles des synonymes de faste, de beauté et de puissance dans notre mémoire collective. Mais au-delà de ces clichés, qui étaient vraiment ces épouses, mères ou filles de pharaon qui ont influencé et marqué de leur sceau l'histoire de l'Egypte ?
Ecrire une histoire des femmes célèbres de l'Egypte ancienne ne suffit pas : il faut approcher cet univers dans la pluralité de ses niveaux, mythiques, historiques, institutionnels. Cet ouvrage, nouvel opus de l'égyptologue Florence Quentin, s'appuie sur les dernières découvertes concernant ces souveraines pour dresser le portrait des plus prestigieuses d'entre elles, qui vécurent durant le Nouvel Empire, à l'apogée de la civilisation pharaonique (entre 1550 et 1069 avant notre ère).
A travers le récit de ce que l'on sait de leur vie, se dessine aussi la condition de la femme égyptienne à cette époque. Dans toutes les classes de la société, celle-ci bénéficiait d'un respect assez rare dans le monde antique pour être mentionné.
L'Egypte ancienne fut tout à fait singulière dans sa façon de lui donner accès à des fonctions et métiers réservés habituellement aux hommes partout ailleurs. Ce statut privilégié se reflète dans la position qu'occupèrent ces puissantes souveraines, qu'elles soient « Grande Epouse Royale », régente, et même Pharaon au pouvoir absolu, comme ce fut le cas à trois reprises au Nouvel Empire (ainsi la grande bâtisseuse Hatchepsout).
Servi par une narration historique vivante, fondée sur de solides recherches égyptologiques, ce livre convie le lecteur à une immersion auprès de « Celles qui emplissaient le palais d'amour », ces « Dames de Grâce » qualifiées aussi de « Souveraines de toutes les femmes et de tous les pays ».
Le 4 novembre 1922, dans la Vallée des Rois, l'archéologue britannique Howard Carter découvre l'entrée de la tombe de Toutankhamon, dernier pharaon de sang royal de la XVIIIe dynastie. Des milliers d'objets intacts - inhumés avec le jeune roi décédé à l'âge de 17 ans seulement - s'offrent alors à lui, pour devenir ce que l'on appellera plus tard le « Trésor de Toutankhamon ».
L'égyptologue Florence Quentin revient sur les épisodes les plus marquants de la vie du pharaon en décryptant certains objets intimes ou rituels de son tombeau : armes, chars, vêtements, jeux de société, bijoux, instruments de musique, chapelle aux canopes, masque funéraire...
Grâce à une analyse fine, l'auteur nous offre de nouvelles clés de compréhension, tant sur la personnalité que sur les fonctions royales exercées par Toutankhamon.
Cet ouvrage est illustré d'un cahier de photographies tout en couleur représentant les objets les plus remarquables du trésor.
Les meilleurs spécialistes français et internationaux se réunissent pour traiter des multiples facettes d'une même réalité : l'Égypte, décrite par ses habitants comme « la mère du monde ». Les différents contributeurs, chacun dans sa discipline, ont tenté de répondre aux interrogations suivantes : De quelle manière l'Égypte ancienne, parfois de manière souterraine, a-t-elle influencé les pensées et créations ultérieures ? Comment et dans quelle mesure cet héritage historique et philosophique unique, cette géographie singulière ont-ils conditionné les récits bibliques, le néo-platonisme, la gnose, l'alchimie, le monachisme chrétien, le soufisme ? Quel héritage réel ou symbolique l'Égypte a-t-elle légué à Voltaire, Mozart, Bonaparte, Nerval, Freud, Rilke, Cavafy, Hergé ou encore Mankiewicz, tous fascinés par elle ? Enfin, quelles relations l'Égypte contemporaine entretient-elle avec ses glorieux - et parfois encombrants - ancêtres, elle qui peine parfois à trouver son identité au sein du monde arabe alors qu'elle a toujours eu vocation à s'ouvrir sur le monde ? Livre d'histoire, cet ouvrage est aussi à sa manière un document qui nous éclaire sur l'actualité.
Une centaine de contributions signées des meilleurs égyptologues, historiens de l'art, philosophes, écrivains, théologiens, journalistes, universitaires, psychanalystes, spécialistes du cinéma, de la BD ou de l'opéra permettent d'ouvrir largement le champ des connaissances sur un sujet étudié sous un angle vraiment original. L'ouvrage évoque en effet la fascination comme la répulsion que l'Égypte n'a pas manqué, dès l'Antiquité, de générer aussi bien dans la Bible que chez les Grecs puis auprès des conquérants arabes, avant d'alimenter le long rêve d'Orient de l'imaginaire occidental - du Moyen Åge à nos jours -, à travers les multiples avatars de l'égyptomanie. La dernière partie du livre aborde la question de l'héritage pharaonique dans une Égypte contemporaine qui inquiète sans cesser de subjuguer.
L'Égypte pharaonique fait rêver et suscite d'innombrables ouvrages dont certains véhiculent une fausse image de cette prodigieuse civilisation qui a brillé pendant plus de trois mille ans. Florence Quentin fait revivre le rayonnement spirituel des différents sites visités avec une passion nourrie par sa compétence.
Elle entraîne le lecteur dans des lieux connus, parfois plus secrets où elle révèle les sens cachés et les rituels autour de l'amour, de la mort ou de la résurrection.
On se rend alors compte combien cette civilisation retrouvée sous les sables nous est proche. Combien son art, sa morale et sa sagesse peuvent éclairer nos vies. C'est ainsi que l'Égypte ancienne devient vivante.
Ce livre évoque les nuits passées dans l?attente ou l?effervescence avec l?espoir de séduire le migrateur, le chant irrésistible des canards, le contact intime avec la nature au ras de l?eau dans des cabanes qui n?ont plus rien à voir avec les demitonneaux d?antan. Paysages sublimés, ambiances féériques, portraits de tonnayres aguerris, anecdotes giboyeuses, recettes conviviales : 8 tonnes lèvent une part du mystère qui les entoure.
"Ecosse, au milieu du XVIe siècle. Marie Stuart, jeune veuve du roi de France, François II, revient de son exil en France pour rejoindre son pays d origine. Dans son royaume s affrontent deux clans : les lords des Highlands au nord de l Ecosse, fidèles à Rome et les lords des villes du Sud comme Edimbourg, galvanisés par des chefs religieux fanatiques tels John Knox, figure de la réforme écossaise. Une haine viscérale va pousser le demi-frère bâtard de la reine d Ecosse, le comte Moray, à s allier aux ennemis de sa soeur dont la reine Elisabeth, première d Angleterre, et les lords protestants, afin de destituer Marie Stuart de son trône et gouverner ainsi à sa place sans jamais avoir de sang sur les mains..."
France, 1829 (« La Restauration »). Marie Caroline de Bourbon-Siciles, fille de Habsbourg par sa filiation maternelle et du Roi de Naples a « dans la tête et le coeur de quoi faire vingt Rois » mais elle est née femme pour son plus grand malheur... Charles X, successeur de Louis XVIII, se pose en chef des royalises purs et prend des ordonnances liberticides comme la suppression de la liberté de la presse. Le monarque absolutiste se heurte à la Duchesse de Berry, sa belle-fille, qui désapprouve sa façon de gouverner et ose réclamer la régence pour son fils avec le soutien du Victomte de Chateaubriand, son mentor. Contrainte à l'exil en Ecosse, elle est prête à se quereller avec Philippe d'Orléans pour rétablir son fils, le petit Duc de Bordeaux, sur le trône de France, qui lui revient légitimement selon elle.