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Jacques Copeau
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Vincenzo Mazza revient sur l'extraordinaire parcours artistique et engagé de Jacques Copeau, qui a inspiré toute une génération d'artistes contemporains (Jean-Louis Barrault, Jean Vilar, Jacques Lecoq, Ariane Mnouchkine). Ce recueil de textes vient pallier une méconnaissance du Copeau metteur en scène et entrepreneur culturel engagé pour tenter de lui rendre la reconnaissance qu'il mérite. Son petit format, sa brièveté et sa construction thématique ont été pensés pour en faciliter l'accès sur des notions essentielles.
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"Si vous aimez le théâtre...
Marie-Hélène Dasté et Suzanne Maistre Saint-Denis ont accompli un merveilleux travail de bénédictin en publiant cinq Registres à partir d'innombrables articles, lettres, conférences. notes, etc., pour "retracer l'itinéraire de la recherche passionnée de Jacques Copeau, suivre son cheminement à travers son ouvre, montrer qu'il n'a jamais cessé de tendre vers une dramaturgie nouvelle, fondée sur la scène et sur l'acteur, ni de chercher à rendre sa place au poète dramatique".
C'est à la lecture de ces volumes que j'ai découvert la pensée de Copeau. Comédienne et metteur en scène, j'ai voulu faire partager cet éblouissement aux nouvelles générations de comédiens et d'amoureux du théâtre. Aidée et stimulée par trois jeunes comédiennes étudiantes passionnées, j'ai choisi quelques textes parmi les plus vifs, les plus provocants pour la pensée d'aujourd'hui. Jacques Copeau, toujours insatisfait, a cherché obstinément l'esprit du théâtre comme l'homme à la cloche de Lewis Caroll cherchait le Snark.
Nous avons, à notre tour, cherché à découvrir la "question secrète" qui hantait Jacques Copeau" - Catherine Dasté.
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Registres VIII ; les dernières batailles (1929-1949)
Jacques Copeau
- Gallimard
- Pratique Du Theatre
- 4 Juillet 2019
- 9782072755378
Le projet des Registres, à la fois oeuvre des souvenirs et souvenirs de l'oeuvre, tel que Jacques Copeau l'avait envisagé, répondait au besoin de questionner le sens de sa vie et de se racheter du sentiment de «n'avoir produit que des choses périssables, éphémères». Les années qui vont de 1929 à la Seconde Guerre mondiale sont marquées par la profonde solitude de Copeau. À mesure que ses projets deviennent irréalisables, son regard sur l'état général du théâtre se fait lucide et incisif. La théorie de Copeau cherche à redessiner la place du théâtre et de ses institutions dans une culture du spectacle qui évolue rapidement (avènement du cinéma parlant et de la radiodiffusion, impulsion de grands mouvements sociaux et politiques culturelles des régimes autoritaires). L'ouvrage expose les rapports de Copeau avec la culture italienne des années 1930 - les mises en scène au Mai musical florentin - et revient sur la partie la plus controversée de sa carrière:la direction intérimaire de la Comédie-Française dans les premiers mois de l'Occupation de mai 1940 à janvier 1941. Après ce chapitre amer, de retour en Bourgogne, Copeau réalise en 1943 sa dernière tentative, réussie, d'expérimenter le modèle d'une représentation chorale et rituelle.
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Anthologie inachevée à l'usage des jeunes générations
Jacques Copeau
- Gallimard
- Blanche
- 19 Janvier 2012
- 9782070136490
Au moment du centenaire des Editions Gallimard, il convient de ne pas oublier Jacques Copeau, qui en fut un des fondateurs, et un des animateurs, le premier directeur en titre de La NRF, jusqu'au jour où, en 1913, il fonda le Vieux- Colombier.
Le volume que voici offre principalement une anthologie de ses célèbres Registres qui résument sa doctrine théâtrale. Une importante introduction, écrite par Christophe Allwright, l'arrière-petit-fils de Copeau, livre un portrait et une biographie qui aident à mieux comprendre cet homme passionné qui a tout sacrifié à l'exigence de l'art dramatique.
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Les années Copiaus (1925-1929)
Jacques Copeau
- Gallimard
- Pratique Du Theatre
- 12 Octobre 2017
- 9782070138203
Le projet des « Registres », Jacques Copeau l'a envisagé souvent et en particulier dans les dernières années de sa vie. Homme de théâtre, il a voulu faire surgir de sa vaste expérience une plénitude de sens, une histoire ou plutôt le livre de sa vie. Non pas l'oeuvre d'un théoricien, mais la somme de ces « pratiques ». à sa mort en 1949, les « Registres » restèrent parmi ses legs une tâche à accomplir.
À partir d'une matière première riche et variée, des journaux, mémoires, études et surtout d'innombrables notes qui touchent à toutes les questions du théâtre, une correspondance avec les écrivains et les artistes de son temps, Maria Inès Aliverti a su dégager le cheminement de Copeau à travers son oeuvre, redonnant à ses idées leur fraîcheur et leur force originelles. Elle s'est attachée dans son théâtre, dans son école, à montrer comment il s'est soucié de réinventer une dramaturgie fondée surtout sur la scène et l'acteur. Sans être figée dans la chronologie, tout en la respectant, elle n'a pas voulu présenter une histoire du Vieux-Colombier, pas plus qu'une biographie logiquement composée. Il s'agit pour autant de l'étude la plus complète et la mieux informée qui a été écrite sur les « copiaux » d'une grande clarté et d'une précision historique remarquable. Les six premiers volumes des « Registres » couvrent la période 1913 à 1924. Le volume VII se présente comme suit :
- Les « copiaux » sur la côte et l'essor du théâtre provincial de Bourgogne (1925) - Le détour américain (1926-27) - De la Bourgogne à l'Europe (1926-29) Le volume VIII, en préparation, traitera les années 1929 à 1945.
Édition de Maria Inès Aliverti
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Registres - iii, iv et v - les registres du vieux colombier - vol03 - 1919-1924
Jacques Copeau
- Gallimard
- 14 Avril 1993
- 9782070728886
Jacques Copeau, après deux dures saisons à New York, débarque au Havre pavoisé - la paix vient d'être signée à Versailles entre les Alliés et l'Allemagne. Il aspire à une trêve dans le travail pour se «ressaisir». Mais ses amis sont pressés:il faut rouvrir le Vieux Colombier au plus vite. Copeau va céder et le Vieux Colombier rouvrira le 10 février 1920 pour les cinq saisons qu'on trouve relatées dans ce volume; cinq saisons qui vont assurer la renommée internationale du Théâtre et de la Compagnie. - Création, avec la collaboration de Louis Jouvet, d'un dispositif scénique fixe qui saura se moduler pour une quarantaine de spectacles joués en alternance, dont vingt-trois créations. De grandes tournées, avec l'appui d'une seconde troupe, parcourront la France et l'Europe. - Création d'ateliers (menuiserie, électricité) pour les besoins du Théâtre et de son public. - Et enfin, création de l'École. Nous assisterons ici à ses premiers essais d'improvisation, de mime et de masque, à son développement progressif, à l'attachement et à l'intérêt grandissant de Copeau pour son École. À la fin de la cinquième saison, une alternative se dresse devant lui:le Théâtre ou l'École? II choisit l'École et part pour la Bourgogne avec ses élèves.
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Registres - iii, iv et v - les registres du vieux colombier - vol01
Jacques Copeau
- Gallimard
- 5 Octobre 1979
- 9782070287772
Après les deux premiers volumes des Registres de Jacques Copeau, Appels et Molière, voici le récit d'une aventure à laquelle on se réfère souvent sans toujours la connaître. Ce récit, reconstitué grâce aux correspondances, témoignages et textes contemporains, conservés puis organisés et classés, retrace un moment unique de vie : l'aventure d'un groupe, d'une compagnie, entraînés par un homme doué de vision. Ce récit nous concerne parce que la ferveur, l'intrépidité, l'implacable exigence envers soi-même y sont exemplaires. Chacun, non seulement au travers des créations offertes au public, mais des tentatives, des pressentiments, des rêves qui les entourent, reconnaîtra toutes les interrogations du théâtre d'aujourd'hui. Ce récit nous concerne tous parce qu'il se place aux racines de notre temps. Des documents de haute valeur (les correspondances notamment) font apparaître dans un éclairage inconnu à ce jour des hommes tels que André Gide, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, Gaston Gallimard, ou tels que Louis Jouvet et Charles Dullin. Après la fondation de La Nouvelle Revue Française, il nous fait vivre la première saison du Théâtre du Vieux-Colombier, puis l'épreuve de la guerre qui ne détruit pas l'oeuvre commencée mais fortifie les amitiés. Nous assistons enfin au départ de la jeune troupe, en mission de propagande, pour les États-Unis.
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Jacques Copeau (1879-1949) n'a pas rédigé les Registres composés de notes et des textes les plus variés, entre autres des correspondances inédites, qu'il a gardés et collectionnés au cours de son existence. Assemblés sans commentaires ni textes de liaison, ils forment un recueil qui révèle le cheminement d'une existence passionnée, tumultueuse, souvent pathétique, et qui suit ainsi qu'il le dit lui-même, une «ligne inflexible». Au coeur du récit les étapes successives de l'histoire du théâtre du Vieux-Colombier fondé en 1913.
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Critiques d'un autre temps - etudes d'art dramatique
Jacques Copeau
- Gallimard
- 1 Janvier 1924
- 9782070216659
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Régistres Tome 6 ; l'école du vieux-colombier
Jacques Copeau
- Gallimard
- Pratique Du Theatre
- 12 Janvier 2000
- 9782070756889
«Inspirées par une haute pensée, les expériences de l'École du Vieux-Colombier procèdent d'un désir de retrouver la vertu fondamentale du Théâtre, qui n'est pas de divertissement mais de formation, morale autant qu'esthétique. Copeau tend à l'harmonie, à la communion dans la beauté. L'authentique n'est pas une valeur que l'on décroche, mais un idéal dont on tente de s'approcher. Le Patron ne nous a pas laissé une doctrine, une méthode que ses successeurs pourraient tenter d'appliquer ou d'adapter, mais l'exemple d'un combat qui, arraché au temps sans qu'il l'ait expressément voulu ni même pressenti, prend valeur pérenne. Les tâtonnements de ce microcosme symbolique nous racontent au quotidien l'histoire exaltante d'un rêve : comédiens, écrivains, poètes retrouveront un jour, pense Copeau, "le vrai sens dramatique". Qu'est-ce à dire, sinon que, débarrassés des artifices et des recettes, libérés de l'ankylose confortable des habitudes, ils s'approcheront enfin de l'émotion pure, celle qui nous laboure au tréfonds comme un frisson sacré ? Toute l'ambition de Copeau a tendu à «dépouiller le vieil homme», à faire du comédien ce truchement éternellement fraternel que notre solitude appelle, capable, par la fulgurance d'un regard, d'une inflexion, d'un geste, de nous arracher à la meurtrissure de l'instant et, partant, d'alléger nos angoisses. Paradoxe des gens de théâtre véritables : ils travaillent dans l'éphémère à traquer la permanence. C'est leur misère et leur grandeur.» Claude Sicard.
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Souvenirs du Vieux-Colombier
Jacques Copeau
- Nouvelles Editions Latines
- 20 Janvier 2008
- 9782723309486
« Quand je me suis aventuré dans le théâtre, j'ai fait sur le vif, incomplètement et brutalement, l'apprentissage du métier de comédien, de régisseur et de chef de troupe.
Ce que je cherchais à tâtons, c'était l'harmonie de la représentation, une vie scénique qui ne fût pas inférieure à la vie poétique du drame, et qui lui fût fidèle. Je voulais aussi délivrer le théâtre des pressions vulgaires qui l'abrutissent. En créant le Vieux-Colombier, c'était bien une espèce d'école que j'ouvrais, pour moi-même, pour mes compagnons, pour ceux qui voudraient nous suivre. Mais je savais qu'un théâtre, si haut qu'il tienne ses aspirations, ne peut rester longtemps terrain d'essai. »
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Après Appels, Molière prend place dans la série des «Registres» dont l'ensemble formera la somme de l'oeuvre de Jacques Copeau. Le grand écrivain qu'il fut, de la lignée des Gide et des Martin du Gard, s'exprime sur Molière avec le frémissement de l'intelligence et nous le rend tout proche. Sa vie durant, le fondateur du Vieux-Colombier a servi Molière, en particulier par ses mises en scène dans lesquelles, peu soucieux de la «glose savante», il savait préférer le «texte mystérieux». Mais l'enchantement de la représentation relève de l'éphémère. Restent différents écrits sur Molière et les notices rédigées pour une édition de ses Oeuvres complètes. Ces textes ont été rassemblés dans ce volume. Un Molière exemplaire, comédien, metteur en scène, auteur, chef de troupe, un Molière vivant et sensible, contemplateur, animateur combatif, «bouffon trop sérieux», voilà l'homme de théâtre complet, l'homme fraternel que Copeau s'est plu à servir et à interroger, attentif à son enseignement et à sa voix. Si aujourd'hui Molière est si souvent joué, n'est-ce pas pour une bonne part au renouvellement opéré par Copeau qu'on le doit ? Aussi le double enseignement qui se dégage de ce livre, un Molière par lui-même doublé d'un Copeau à travers Molière, vient-il opportunément rappeler, face à la «tyrannie» des metteurs en scène, traditionalistes sclérosés ou modernistes pédants, que les chemins de la sensibilité et de la pratique théâtrale valent seuls pour retrouver le sens du jeu et de la farce, le goût du mouvement et du spectacle, le souci du public et de l'échange qui ont fait le génie d'un Molière vivant sur la scène et pour la scène. L'abondance des renseignements fournis par les notes et les index en référence aux allusions et aux citations de Copeau ajoute, à l'intérêt d'une lecture stimulante, l'avantage d'une solide documentation.
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Dans la première partie du Journal de Jacques Copeau (1879-1949), ce fils d'un marchand de boucles et agrafes du faubourg Saint-Denis, encore mal dégagé de son enfance, purgeant sa jeunesse solitaire, s'engage avec passion dans la vie à la recherche de ce qui lui fait défaut : un « milieu » et une « culture ». Après la mort de son père, il se dresse contre une famille stérilisée par sa « débilitante mère » et choisit de vivre, dès l'âge de vingt-trois ans, avec Agnès, une jeune Danoise dont il aura bien vite un, deux, puis trois enfants. Introduit dans le monde du théâtre par Georges de Porto-Riche, il se met à fréquenter, avec une intense curiosité et une « lucidité excessive », les foyers, les générales, les auteurs et les actrices ; il travaille alors le jour dans une galerie d'art et rédige le soir, après le spectacle, des critiques dramatiques et des pièces de théâtre.
Peu de temps après avoir lu Les Nourritures terrestres, Jacques Copeau fait, en avril 1903, la connaissance d'André Gide, son aîné de dix ans : « Nos angoisses s'accordent et nos intelligences communient », constate-t-il d'emblée.
De nombreux séjours à Cuverville, des voyages à Londres, à Jersey, en Espagne, renforcent leur «salutaire» amitié d'avant-guerre. Et Gide, en 1905, évoquant son ami qui vient de lui lire des pages de ce Journal, écrit : « Tout, en lui, gagne à être connu, expliqué, ne fût-ce que par lui-même. » La création de La Nouvelle Revue Française en 1908 avec Gide, Drouin, Schlumberger, Ruyters, Ghéon, le succès de son adaptation des Frères Karamazov en 1911, la fondation du théâtre du Vieux Colombier en 1913, achèvent de révéler la « fermeté intellectuelle » de Copeau. Les écrivains de sa génération tiennent alors pour leur futur pair cet esprit clairvoyant, sensuel, « inconstant par profusion », que l'on découvre à l'oeuvre ici. Mais Jacques Copeau est d'abord tout entier attaché à révolutionner l'art dramatique et la mise en scène, en ralliant à son combat moral et esthétique des acteurs comme Louis Jouvet, Charles Dullin, Valentine Tessier. Arrive la Grande Guerre qui casse son élan : c'est le temps de la mort de Péguy et d'Alain-Fournier, le temps de la réorganisation des valeurs et des désirs de la maturité enfin : « Je comprends à quel point je ne fais que commencer, écrit-il le 30 novembre 1915. Tout est à reprendre, à refaire. Tout entre en oeuvre. [.] Que l'amour de la vie, l'amour de l'action ne me fassent pas passer à côté de tout. »
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Correspondance (1911-1932) ; conférence de Valery Larbaud au Vieux-Colombier
Jacques Copeau
- Classiques Garnier
- Correspondances Et Memoires
- 21 Octobre 2015
- 9782812445880
Les lettres que s'échangent Jacques Copeau et Valery Larbaud de 1911 à 1917 puis de 1931 à 1932 nous immergent dans l'histoire collective de la Nouvelle revue française. S'y lit au vif la sève des premières oeuvres, des premiers romans, des premiers théâtres.
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Les cahiers de la NRF : Jacques Copeau, Louis Jouvet ; correspondance 1911-1949
Jacques Copeau, Louis Jouvet
- Gallimard
- Les Cahiers De La Nrf
- 31 Octobre 2013
- 9782070143023
Ce volume rassemble pour la première fois l'intégralité de la correspondance échangée entre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et Louis Jouvet (1887-1951), dont l'influence n'a pas cessé de nourrir les pratiques contemporaines. Ce qui les unit d'abord, au-delà d'un compagnonnage exemplaire qui les verra côte à côte au Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut le rêve d'une fraternité artistique idéale, d'une utopie théâtrale. Que les circonstances, différends ou querelles d'amour-propre aient fait dégénérer cette mystique, personne ne le contestera. Mais des premiers spectacles de 1913 à l'aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisation des dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou leurs échanges sur «la comédie nouvelle» et sur l'éducation originale du comédien des temps modernes, le dialogue entre Jacques Copeau et Louis Jouvet révèle la complicité émouvante qui les a liés, notamment pendant la Première Guerre mondiale.
Leurs lettres composent donc un récit unique, celui d'un don de chacun à l'autre, et cela même après le départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiré en Bourgogne à la recherche de formules dramatiques inédites, reste le «patron», auquel le cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendra hommage jusqu'à sa mort, en octobre 1949.
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Claudel homme de théâtre ; correspondance avec Copeau, Dullin, Jouvet
Paul Claudel, Charles Dullin, Louis Jouvet, Jacques Copeau
- Gallimard
- 18 Mars 1966
- 9782070163663
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Correspondance ; décembre 1902 - mars 1913
André Gide, Jacques Copeau
- Gallimard
- Les Cahiers Gallimard
- 22 Septembre 1987
- 9782070710911
C'est à la lecture des Nourritures terrestres et de L'Immoraliste que Jacques Copeau s'est épris d'André Gide, son aîné de dix ans. La première lettre qu'il ait reçue de lui, début janvier 1903, il l'avait attendue avec une impatience émue... Ainsi commence une riche et passionnante correspondance, l'une des plus longues que Gide ait entretenues, qui ne cessera qu'à la mort de Copeau en 1949 : près d'un demi-siècle d'échanges épistolaires, preuve tangible d'une amitié que ne devaient démentir ni les fluctuations de l'existence, ni les divergences d'opinions ou de préoccupations, ni les inévitables crises de confiance. Ces lettres, par la vivacité d'un dialogue tantôt grave, tantôt enjoué, dessinent le portrait au naturel de deux êtres en perpétuelle quête d'authenticité, reproduisent la courbe de deux carrières exceptionnellement fécondes. Ce premier tome correspond aux années 1903-1913, jusqu'à la fondation du théâtre du Vieux Colombier : une période intensément vivante dans les relations des deux amis que Claude Sicard, dans sa pénétrante introduction, appelle «le temps de la complicité». Deux hommes se découvrent ici, se livrent, s'exaltent, s'encouragent dans leurs productions. Les sujets touchent à tous les domaines : la vie littéraire, la fondation de La N.R.F. et son fonctionnement au quotidien, la vie théâtrale, la vie artistique, la réflexion sur la création, la vie intime enfin dont se nourrit la lucide analyse d'eux-mêmes et de leur temps.
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Correspondance Tome 2 ; mars 1913 - octobre 1949
André Gide, Jacques Copeau
- Gallimard
- Les Cahiers Gallimard
- 13 Janvier 1989
- 9782070714940
Le 30 janvier 1912, Copeau écrivait à Gide : «Ce mystérieux sentiment de ressemblance qui m'attira vers vous jadis, il ne nous a pas trompés. Je médite bien souvent là-dessus, et sur la nature de notre amitié dont rien ne pourra relâcher le lien.» Pourtant, après le temps de la complicité, voici le temps des épreuves et des routes divergentes. Ce second volume couvre une période nettement plus étendue que le premier. Le rythme de la correspondance n'est plus le même ; des plages de silence s'établissent, par-delà lesquelles subsiste un sentiment profond. Avec la création du théâtre du Vieux Colombier, Copeau a enfin trouvé sa voie la plus authentique, un engagement de tout son être que Gide n'approuve pas sans réticences. Surviennent la guerre, puis, pour Copeau, l'exil américain, la reprise du Vieux Colombier, le départ en Bourgogne, l'isolement altier et surtout le retour à la foi ; pour Gide, des oeuvres maîtresses - Corydon, Si le grain ne meurt, Les Faux-Monnayeurs -, le voyage au Congo, le flirt avec le communisme. Si deux collaborations théâtrales, Saül et Perséphone, les réunissent, le temps n'est plus aux échanges fructueux, les distances menacent de se creuser. Cependant, les liens d'affection qui se sont affermis entre Madeleine Gide et Agnès Copeau contribuent à éviter la rupture, et l'amitié survit aux épreuves. Le 28 août 1939, Copeau peut écrire à Gide : «Je n'ai rien trouvé, tout au long de ma vie, ni qui vous vaille, ni que j'aime mieux» ; et Gide de répondre : «Votre dernière lettre m'a fait fondre le coeur et venir les larmes aux yeux.» Commence alors «le bail de vieillesse» souhaité par Copeau et placé sous le signe d'une tendresse indulgente où s'expriment des sentiments vrais, épurés : la vérité du coeur.
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Correspondance (1911-1932) ; conférence de Valery Larbaud au Vieux-Colombier
Jacques Copeau, Valéry Larbaud
- Classiques Garnier
- Correspondances Et Memoires
- 21 Octobre 2015
- 9782812445873
Les lettres que s'échangent Jacques Copeau et Valery Larbaud de 1911 à 1917 puis de 1931 à 1932 nous immergent dans l'histoire collective de la Nouvelle revue française. S'y lit au vif la sève des premières oeuvres, des premiers romans, des premiers théâtres.