Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage «derrière le miroir», dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
On trouvera ici l'intégralité des échanges conservés entre Lewis Carroll et Alice Liddell, ainsi qu'un choix de lettres à ses autres amies.
Plongez dans la version originale et intégrale du plus fou des classiques de la langue anglaise. Avec la collection NOT SO CLASSIC, lire en anglais devient un vrai plaisir grâce à :
Des notes de vocabulaire en marge (en français et en anglais) un dossier complet pour comprendre l'oeuvre, ses personnages, ses grands thèmes et son contexte des quiz pour mémoriser l'essentiel, de façon ludique des activités pour progresser en anglais, grâce au texte d'un auteur d'exception .
Assise dans l'herbe un jour d'été, Alice voit passer un lapin blanc qu'elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s'évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Coeur qui veut couper la tête de tout le monde.
Suite d'Alice au pays des merveilles écrite par Lewis Caroll, De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y trouva a été beaucoup moins visité que le pays des merveilles, Françoise Armengaud, et Marie-Claire Pasquier s'y lancent. Une vision féministe d'Alice ?
Tandis qu'elle s'ennuie sur la berge d'un fleuve, Alice voit tout à coup passer un lapin blanc, ce qui n'a rien d'exceptionnel, mais, chose plus surprenante, elle le voit également tirer une montre de la poche de son gilet. Intriguée, la voilà qui se lance à sa poursuite. Le lapin disparaît dans un grand terrier : elle décide d'y descendre à son tour. C'est à la demande d'une vraie petite fille, justement prénommée Alice, que Charles Dodgson, professeur de mathématiques à Oxford, couche sur le papier l'histoire qu'il lui a racontée, en promenade, un jour de l'été 1862. Trois ans plus tard, sous le pseudonyme de Lewis Carroll, il la fait paraître et, encouragé par l'accueil de la presse, lui donne pour suite La Traversée du Miroir dont le succès, en 1871, est encore plus considérable. C'est que l'auteur sait prendre l'enfant au sérieux, et du coup toucher les adultes, comme il sait se dégager assez de l'Angleterre victorienne pour ouvrir à son livre l'avenir d'une oeuvre classique.
Assise au bord d'une rivière, Alice s'ennuie lorsqu'elle aperçoit un étrange lapin blanc sortir une montre de la poche de son gilet. Curieuse, la jeune fille le suit jusqu'à son terrier. Elle y découvre alors le pays des merveilles, ce monde loufoque où se côtoient le sourire énigmatique du chat du Cheschire, l'extravagant Chapelier fou et l'abominable Reine de Coeur. Alice au pays des merveilles est un grand classique de la littérature anglaise qui embarque le lecteur dans un voyage onirique autour du mythe de l'enfance. Une édition bilingue pour apprécier au mieux les jeux de mots éclairés et l'humour savoureux de Lewis Carroll.
Un cireur de souliers, un fabricant de bonnets, un boulanger, un avocat et un castor, entre autres personnages, partent à la chasse d'un animal fantastique : le Snark. En espérant qu'il ne s'agira pas d'un boojum ! Moins connu qu'Alice aux pays des merveilles mais aussi extravagant, La chasse au Snark conserve toute sa puissance comique. En regard du texte anglais, accompagné des illustrations originales de Henry Holiday, la traduction de l'oulipien Jacques Roubaud respecte l'oralité de ce long poème. Elle est suivie d'une analyse par le linguiste Bernard Cerquiglini.
L'occasion d'une promenade savoureuse à travers l'oeuvre de Lewis Carroll pour redécouvrir, à l'aune des recherches de Joyce et d'Artaud, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature victorienne.
«Ce serait merveilleux si on pouvait entrer dans la Maison du Miroir. Faisons semblant!»Et voilà que la glace se transforme et se brouille... C'est ainsi qu'Alice plonge à travers le miroir. De l'autre côté, elle découvre un monde peuplé de personnages plus étranges les uns que les autres:des fleurs qui parlent, deux bonshommes inséparables, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, ou encore le Gros Coco, un oeuf plutôt prétentieux... Un autre Pays des merveilles!
C'est l'histoire d'une licorne qui croyait que les petites filles étaient des monstres fabuleux. La petite fille, elle, ne croyait pas aux licornes. Jusqu'à ce qu'Alice et la Licorne se rencontrent de l'autre côté du miroir : «Eh bien, maintenant que nous nous sommes vues une bonne fois l'une l'autre, dit la Licorne, si vous croyez en mon existence, je croirai en la vôtre. Marché conclu?» Tout Carroll est là, comme en raccourci : l'enfance et le merveilleux ; l'univers réel et l'univers fabuleux ; l'interrogation sur l'existence de chacun de ces deux univers ; et la question, fondamentale, du pacte conclu ou à conclure entre eux. L'inventeur du Chapelier fou et de la Tortue fantaisie est à bien des égards un original (un excentrique, disent les Anglais). Ce n'est pas la moindre de ses originalités que d'avoir décrit, par la biais d'une vision enfantine, un monde d'adultes absurdes dans lequel c'est l'enfant qui détient justice, sagesse et vérité ; et de l'avoir décrit dans la double perspective d'aider les enfants à se comprendre et de rouvrir pour les adultes les lieux qu'habite l'enfance.
Le révérend Charles L. Dodgson-Lewis Carroll entre dans la Pléiade, dans une édition soigneusement annotée - et illustrée de près de trois cents dessins - qui a pour ambition de faire découvrir derrière le créateur d'Alice le poète, le diariste, l'épistolier, le pamphlétaire et le logicien, soit toutes les facettes d'un auteur qui, comme il arrive, fut trop longtemps masqué par l'extraordinaire popularité dont jouit l'un de ses personnages.
Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (1865) fut à l'origine écrit pour amuser 3 soeurs, filles du doyen de Lewis Carrol. Alice fait un rêve étrange : voilà qu'un lapin blanc aux yeux roses vêtu d'une redingote passe près d'elle en courant. Lorsqu'elle le voit sortir une montre de sa poche et s'écrier : "Je suis en retard ! En retard ! En retard !", elle se dit que décidément ce lapin a quelque chose de spécial et décide de le suivre.
En entrant derrière lui dans son terrier, elle fait une chute interminable qui l'emmène dans un monde fantastique dans lequel elle peut aussi bien grandir que rapetisser brutalement, et ce, afin de rencontrer la Reine de Coeur, véritable tyran répétant sans cesse "Décapitez-le" ou "Décapitez-la", sans honte...
Charles Lutwidge Dodgson est une énigme. Ce professeur de logique est un apôtre du non-sens : il écrit l'histoire la plus inventive qui ait jamais été racontée et signe, avec Alice au pays des merveilles, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature moderne.
Mathématicien distingué, il alterne de studieuses analyses avec contes et poèmes. Mais surtout, malgré le puritanisme exacerbé qui sévit pendant l'époque victorienne, il photographie, avec une rare délicatesse et une évidente obsession pour leur beauté, les petites filles de son entourage.
Lewis Carroll est une énigme.
« À quoi peut bien servir une livre sans images, ni dialogue ? » questionne Alice, l'aventurière du pays des merveilles. Un lapin en gilet rouge, montre en main, se précipite sous son nez. On connaît la suite illustré par John Tenniell ou Walt Disney,Tim Burton ou mille autres. Mais avant cela, à l'origine, il y a les images et les mots de Lewis Carroll. Il y a une après-midi d'été à marquer d'une pierre blanche. Il y a une petite Alice Liddell qui demande à un Charles Dodgson, qui n'est pas encore Lewis Carroll, de faire un livre de l'histoire qu'il a improvisée pour elle. Ce livre originel, ce carnet où mots et images passionnément dialoguent, le voici miraculeusement restitué en français pour restituer une idylle unique.
Celui qui se fit appeler Lewis Carroll, lorsqu'il écrivit le célébrissime Alice au pays des Merveilles, est né en 1832, à Daresbury, petite bourgade proche de Manchester. Son père était prêtre de l'Église anglicane.
Très jeune, Charles dessine et écrit des revues et livrets pour ses frères et soeurs. Après des études de mathématiques, il devient assistant de faculté, décision qui l'oblige de fait à entrer dans les ordres. Désormais diacre, il évitera néanmoins d'être ordonné prêtre. Il est amateur de peinture, de littérature et de théâtre, photographe pionnier, pamphlétiste, bien que cela ne soit pas recommandé par ses fonctions. Un jour, il improvise, pour les trois filles de son doyen, le récit d'une petite fille qui tombe sous terre à la poursuite d'un lapin blanc. L'une d'elles, Alice, lui demande d'en faire un livre. Il calligraphie et dessine alors un livre unique : Alice's Adventures under Ground. Publié plus tard avec les illustrations de John Tenniel, le texte trouve une renommée mondiale sous le titre Alice in Wonderland. Sa renommée d'auteur pour la jeunesse cache une personnalité complexe et un artiste inclassable.
Alice s'endort et rêve qu'elle passe de l'autre côté du miroir. Elle se retrouve alors dans la campagne anglaise, découvre un échiquier et le monde à l'envers. On retrouve dans ce volet des aventures d'Alice le mélange de fantastique, d'humour et de non-sens propre à Lewis Carroll.
- « Ô pâtures dont le parfum / Embaume le bleu firmament / Havre des humbles ».
- Malandrins, suggéra le Baron.
- Malandrins ?! répéta le poète en ouvrant des yeux éberlués.
- Oui, des malandrins. Des gitans, si vous préférez, répliqua calmement son hôte. On en trouve souvent endormis dans le pré.
L'inspiré haussa les épaules et reprit :
- « Havre des humbles violettes ».
- Malandrin rime nettement mieux que violette, objecta le Baron.
- Tant pis ! rétorqua l'autre.
The classic tale of Alice's adventures
«Il est vrai que tout est bizarre aujourd'hui.» Et ce n'est pas le lecteur qui contredira le constat que fait Alice : elle passe à côté d'un lapin en train de regarder l'heure, tombe si doucement au fond d'un puits qu'elle pense avoir traversé la terre, rapetisse avant de grandir à nouveau pour atteindre deux mètres soixante-quinze de haut! On ne sait pas trop si on doit s'amuser ou s'effrayer des métamorphoses de la petite fille. Quant à ses rencontres : lapin, chat, souris, pigeon, lièvre, chenille..., tout ce petit monde qui à notre grand étonnement parle à tout propos fait rêver et frissonner. C'est délicieusement inquiétant.
Imaginer des univers nouveaux.
Je découvre.
J'analyse.
Nous avons la parole.
Prolongements.
«La Reine dit : «Qu'on lui tranche la tête !» (La phrase qu'elle prononçait toujours, quand elle était en colère.) Et c'est pourquoi Alice répondit : «Qui se soucie de votre avis, à vous autres ? Vous n'êtes qu'un jeu de cartes !» Et c'est pourquoi ils se mirent tous très en colère, et prirent leur vol dans les airs, pour retomber tous sur Alice, comme une avalanche.
Et je pense que vous ne devinerez jamais ce qu'il arriva ensuite. Ce qu'il arriva ensuite, ce fut qu'Alice s'éveilla de son étrange songe. Et elle découvrit que les cartes n'étaient que quelques feuilles tombées de l'arbre, que le vent lui avait plaquées contre le visage. Ne serait-ce pas délicieux que de faire, tout comme Alice, un curieux rêve ?»
Le succès des Aventures d'Alice au pays des merveilles et La Traversée du miroir, l'intérêt porté par les amateurs à ses travaux de photographe ont fait de Lewis Carroll un des auteurs de langue anglaise les plus connus du grand public. Pourtant il aura fallu plus de cinquante ans dans son pays et plus de quatre-vingts en France pour que les chercheurs, curieux ou simples lecteurs puissent prendre connaissance de ces Journaux qui révèlent un Charles Lutvidge Dogson très différent de la légende. On ne trouvera pas dans ces Journaux de révélations sensationnelles qui expliqueraient l'attitude réticente de la famille, en fait surtout soucieuse de tranquillité et ne prêtant pas à ces pages-là pendant des années un intérêt suffisant, mais on découvrira un gentleman plein de bonté, de simplicité, passionné de théâtre, d'opéra, courant les expositions, déambulant dans Londres pour tout voir et rencontrer les gens qui compteront.
Passionnant document sur le père d'Alice, ces Journaux constituent aussi un extraordinaire reportage sur la vie quotidienne à Londres au XIXe siècle.
Deux frères polissons, quelques déroutants rudiments de savoir-vivre, une étonnante machine à développer les idées, un jeune amoureux transi à l'âme «intensément poétique» et aux réactions ahurissantes, une séance de portraits photographiques aux résultats très inattendus et bien d'autres surprises encore... un méli-mélo de folie douce des plus savoureux. Une visite loufoque dans l'univers absurde et burlesque de l'auteur des Aventures d'Alice au pays des merveilles.
Lewis Carroll''s beloved classic stories are reimagined in this deluxe illustrated gift edition from the award-winning design studio behind the graphics for the Harry Potter film franchise, MinaLima--designed with stunning full color artwork and several interactive features. Originally published in 1865, Lewis Carroll''s exquisite Alice''s Adventures in Wonderland & Through the Looking-Glass have remained revered classics for generations. The story of Alice, an inquisitive heroine who falls through a rabbit hole and into a whimsical world, has captured the hearts of readers of all ages. Perhaps the most popular female character in English literature, Alice is accompanied on her journey of trials and tribulations by the frantic White Rabbit, the demented and terrifying Queen of Hearts, the intriguing Mad Hatter, and many other eccentric characters. Lewis Carroll''s beloved companion stories Alice''s Adventures in Wonderland and Through the Looking Glass are reinvented on one volume by the talented design firm MinaLima, whose fey drawings of some of Western literature''s most famous characters will delight and enthrall, In addition, they have created interactive features exclusive to this edition, including: Alice with extendable legs and arms The rabbit''s house which opens to reveal a giant Alice The Cheshire cat with a pull tab that removes the cat and leaves the cat''s grin A flamingo croquet club that swings to hit the hedgehog A removable map of the Looking Glass world This keepsake illustrated edition--the sixth book in Harper Design''s series of illustrated children''s classics--will be treasured by for years to come.
Pour redonner des couleurs au pays des merveilles !