Lou est une jeune manifestante passée "casseuse". Les flics, elle leur fait la guerre, ce sont ses ennemis, des anonymes incarnant le pouvoir oppresseur honni. Mais lors d'une manifestation, elle se retrouve nez à nez avec un CRS qu'elle connaît, à savoir le voisin qu'elle croise régulièrement depuis l'enfance. Elle s'interroge : qu'est-ce qui finalement justifie, légitime, l'emploi de la violence ? Camp du bien versus camp du mal, est-ce aussi simple ? Un sujet brûlant - celui des violences policières et du lien distendu entre citoyens et forces de l'ordre - abordé ici sans manichéisme, par le truchement du regard et de la voix d'une jeune militante.
Quand Noé pense à l'état de la planète, son coeur se serre. Le problème, c'est qu'il y pense tout le temps. Incapable de profiter de sa vie de collégien, il s'abreuve d'informations alarmistes qui ne font qu'augmenter son angoisse. Sa meilleure amie Rachel a l'idée de lui offrir un carnet pour l'aider à noter toutes les bonnes nouvelles, petites ou grandes. Les listes catastrophiques de Noé se changent alors en élans d'espoir salvateurs.
À presque seize ans, Eden a déjà porté quatre noms de famille, vécu dans trois foyers sociaux, deux états américains, de Salt Lake City à Page en Arizona. Depuis son dernier abandon, Eden cache un terrible secret qui l'empêche d'envisager un avenir meilleur. Alors qu'elle réclame son émancipation, son éducateur l'oblige à s'inscrire dans une nouvelle agence d'adoption. Il lui faut à nouveau supporter tout ce cirque des catalogues d'enfants et des défilés où elle devra se "vendre" pour décrocher de nouveaux parents. Autour d'Eden gravitent un beau garçon mystérieux avec un sweat à capuche, des dizaines de chiens et de chats, un fan de course à pied qui pose de drôles de questions, et un vieux couple aimant prêt à l'accueillir.
Jozef est du genre petite frappe : vol à la tire, deal de drogue. Jozef est prêt à tout pour prendre sa vie «en mains» et sortir de la misère sociale dans laquelle vivent ses parents, d'honnêtes travailleurs. Pour ça, il n'hésite pas à prendre des risques, comme dealer sur le territoire du caïd du coin.
Mais pour le moment, il a des préoccupations plus urgentes. Assis à même le sol, menotté à un radiateur parce qu'il n'y a plus de cellules vides, il attend de passer devant le commissaire pour vol à main armée dans une supérette. Il ne s'inquiète pas. Il sait comment s'en sortir. Il doit s'en sortir. Parce que dans quelques heures, il a rendez-vous avec la plus belle fille du quartier. Et il a bien l'intention de passer l'après-midi dans ses bras.
Le problème, c'est que son complice vient de le balancer. Et ça, c'était pas prévu. Pour Jozef, c'est le centre éducatif fermé à coup sûr, et illico. Il faut qu'il s'échappe, il faut qu'il se fasse la malle.
Il faut qu'il voie Amel.
Comme tous les matins, à l'heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun·e d'une caresse.
La terre est multicolore, les fleurs prêtes.
Rodolphe est arrivé un soir. Il a expliqué à Jade, 14 ans, qu'il était le fils de son beau-père et qu'il allait rester chez eux pendant un moment. Il a suffi que Jade mette sur son compte Facebook une photo de lui endormi dans son lit pour que le cercle vicieux du mensonge commence. Jade fait croire à tout son collège qu'elle sort avec ce beau jeune homme d'une vingtaine d'années. En l'espace de deux semaines, la vie de la jeune fille vire au cauchemar...
Angelina Bombardini arrive dans un nouvel établissement scolaire. Toute ronde et toute de rose vêtue, elle provoque rires et moqueries. Mais Angelina a du caractère et de la répartie. Et la voilà qui propose un concours de surnom original. Celui ou celle qui lui trouvera le surnom le plus sympa remportera une semaine de desserts. Spaghetti bolograisse, Moby dick, rouleau compresseur... sont proposés. Mais le verdict tombe vendredi à 16h00 : ce sera Burger. La nouvelle école de Burger est très sélect. Il semble que le seul souci que les enfants n'aient pas, c'est l'argent. Sinon, ils se partagent les pères absents, les mères décédées, les divorces et les dépressions. Avec son optimisme, son caractère ouvert, son nom sans particule et sa famille unie, Burger n'est pas vraiment dans la norme. On dirait qu'elle n'a pas d'autre préoccupation que celle de ressembler un maximum à son idole Marylin.
Charlie est bien une fille, même si tout le monde ne le voit pas au premier coup d'oeil. Sa vie est un puzzle géant d'au moins deux mille pièces, et toutes ces pièces ne sont pas heureuses. Loin de là.
Après le pire des pires jours, le décès de sa petite soeur Léa dans un accident de voiture, plus rien n'est pareil. Elle et ses parents déménagent dans le plus grand immeuble de la ville. Nouvel appartement, nouvelle vie, mais Charlie est interdite de sortie pour tout l'été. Pour s'occuper, elle décide d'explorer l'intérieur de l'immeuble, de faire connaissance avec ses voisins et de photographier, avec son Polaroïd, la vue que l'on peut observer de chaque étage. Elle découvre ainsi des personnes plus surprenantes les unes que les autres. Mais certainement pas autant que la vieille femme du troisième étage, plus sèche qu'une biscotte. Madame Simon, ou plutôt Madame Olga, est une Russe plutôt originale qui aime écouter et chanter des opéras, mais aussi écrire des histoires d'amour qui se déroulent à Paris. Très vite, une complicité s'installe entre Charlie la photographe, et Madame Olga l'écrivain. Mais, le jour de la rentrée des classes, c'est la douche froide pour Charlie : elle comprend que Madame Olga n'est pas celle qu'elle prétend être. La jeune fille est en colère, mais peut-elle rayer son amie de son existence comme une vieille brique de lait ? Plutôt que la rancoeur, elle choisit l'amitié et met en place un plan savamment réfléchi. Le dimanche 9 septembre sera le plus grand des grands jours. À midi pile, sur le toit de l'immeuble, Madame Olga et Charlie prennent chacune une photo. Dégoulinantes de pluie. C'est la dernière pièce de l'immense puzzle de la vie de Charlie. Puis, elles se dirigent vers la gare. Parce que nos deux amies vont ensemble à Paris.
« Il y a du sang trois étages plus bas. Il paraît que c'est de ma faute. Enfin, en partie ».
Un fait divers horrible vient d'avoir lieu. Il est minuit heure 32 et l'agent de police essaie désespérément de faire parler Clara. « Je ne sais pas ». Quatre mots tout simples qu'elle voudrait prononcer. Mais, même ça, elle n'y arrive pas.
Depuis qu.il a entendu son père dire qu.il était « un attardé », un enfant, se sent prêt à tout pour obtenir son estime et son amour.
Un petit livre très émouvant qui fait découvrir de l.intérieur le ressenti du jeune garçon...
Dans le cadre d'un exercice scolaire, Agathe et Arthur sont obligés de s'écrire. Pas des courriels, non ! De belles lettres formelles, comme dans l'ancien temps, qui détaillent les centres d'intérêt de chacun... ringard, quoi. Si Agathe fait bien quelques efforts dans ses premières lettres pour se plier aux consignes, Arthur, lui, fait preuve de toute la mauvaise volonté possible, et reste très distant.
Leurs échanges épistolaires deviennent rapidement une succession de moqueries et sarcasmes, chacun voulant épater l'autre et prendre l'ascendant. Un jour, Arthur met au défi Agathe d'élucider le mystère d'une photo qu'il a trouvée, et qui représente son père, en compagnie d'une femme qui pourrait être sa mère. Leur correspondance se transforme alors en enquête et, ensemble, ils s'attèlent à la résolution de l'énigme, qui leur donnera des réponses sur les origines roms d'Arthur. Elle leur permettra aussi, petit à petit, de partager les joies et tristesses du quotidien.
De correspondants obligatoires, ils deviennent partenaires et complices. Même si chacun s'évertue à continuer les remarques sarcastiques pour donner le change. Une amitié naît et, avec elle, la peur de la perdre une fois l'enquête résolue. Cet attachement se révèle entre les lignes, les deux héros ne pouvant (ou ne voulant ?) se l'avouer dans leurs lettres.
Dans une vieille maison abandonnée, où l'a entraîné son chien, Elias découvre un vieux livre : le journal de bord d'un marin qui a navigué sur la mer du Nord dans les années soixante-dix. Intrigué, le jeune garçon emporte le journal avec lui pour le lire. Très vite, il va se sentir épié et menacé. Il trouve des petits papiers lui intimant de remettre le livre à sa place. Heureusement, Elias peut compter sur une alliée inattendue : Sam, une jolie fille aux yeux en amande qui lui propose rapidement son aide. Un peu trop rapidement, d'ailleurs... Mais le garçon est trop subjugué par la jeune fille pour le remarquer. À deux, ils mènent l'enquête. Qui veut nuire à Elias ? Est-ce le vieux pirate lui-même ? Serait-il encore en vie ? Ce que va découvrir le jeune garçon est bien plus surprenant encore. Et si le comportement de Sam est de plus en plus suspect, que dire de la mamie d'Elias qui se révèle être tout sauf une mamie gâteau...
C'est un jour comme un autre dans la boucherie de Marcelin et de son chien Andouillette et pourtant... surgit une nouvelle incroyable : les animaux sont en grève ! Refusant d'être mangés, ils se sont enfuis de leurs enclos et envahissent tout le pays. Ils défilent dans les rues, révoltés par la situation, le désordre est total. Non seulement les villageois viennent les voir, curieux de participer au débat, mais les loups au creux de la forêt préparent un mauvais coup...
Deux groupes d'enfants se toisent, chacun d'un côté de la rue, les uns au soleil, les autres à l'ombre, mais qu'attendent-ils pour traverser, de quoi ontils peur ?
Deux groupes d'enfants s'observent, chacun d'un côté de la rue, les uns sur le trottoir au soleil et les autres sur le trottoir à l'ombre. Aucun n'a encore traversé la rue pour se mêler aux voisins d'en face. Lassée de vivre à l'ombre, la fille aux yeux clairs entreprend de traverser la rue. Cette initiative sème un vent de panique chez les enfants d'en face : que fait-elle ? Pourquoi traverse-t-elle ? Quelles sont ses intentions ? Que va-t-il leur arriver si elle s'installe sur leur trottoir ? La peur les envahit, les enfants du côté soleil lui font barrage, et repoussent toutes ses tentatives de traverser la rue. Des barricades sont dressées, des tours de guets organisés, toute l'attention et l'énergie des enfants se consument à surveiller leurs voisins d'en face. Ils en oublient de jouer, de rire, de prendre soin de leurs plantes... Jusqu'à ce que le garçon aux cheveux noirs les interpelle : mais de quoi ont-ils si peur ?
Mademoiselle Coline annonce à sa classe qu'elle est enceinte de triplés, elle sera donc bientôt remplacée. Et si la remplaçante n'était pas aussi gentille et imaginative que leur Mademoiselle Coline ?
En l'absence de leur maîtresse préférée c'est le quotidien de toute la classe qui va être chamboulé ! Si Elvis, Savanna et les autres sont heureux pour Mademoiselle Coline, ils sont aussi très inquiets de savoir comment vont se passer les prochains mois.
À la maison les portes claquaient, alors un jour la maman de Léandre a décidé de la claquer définitivement. Mais depuis ils errent de dortoir en refuge sans savoir où ils dormiront le lendemain. Et même s'il n'ose pas le dire à sa mère, son père manque à Léandre. Heureusement, ils entendent parler d'un foyer d'accueil, rue des Coccinelles. Là, une communauté solidaire les accueille avec chaleur. Léandre se lie d'amitié avec Paula, participant aux tâches nécessaires à l'entretien de l'immense jardin partagé. Jusqu'au jour où la municipalité, propriétaire du terrain, entend le récupérer pour y faire un parking. Léandre et Paula se donnent alors pour mission de sauver le jardin, leur petit coin de paradis !
Collection Lecture Solo, pour les enfants qui commencent à lire tout seuls (6-9 ans).
Il était une forêt où tout allait à l'envers, où les histoires que tu connais se passaient de travers. Dans cette forêt de plus de mille ans, la Belle au bois dormant restait éveillée tout le temps, le chasseur et le loup montaient ensemble des mauvais coups tandis que les trois petits cochons étaient tout maigrichons.
Flore et son Papou aiment pêcher ensemble. Pour ses huit ans, il lui a réservé le plus beau des cadeaux : un souvenir ! Une partie de pêche de nuit. Peut-être auront-ils la chance de voir des méduses immortelles ?! Mais l'expédition s'interrompt brutalement quand Papou se fige, victime d'une attaque. Transporté à l'hôpital, il en sortira lourdement handicapé. Flore est inconsolable. Pourtant, elle est bien décidée de permettre à son grand-père de repêcher un jour. Pour cela, elle échafaude avec ses grandes soeurs un plan aussi farfelu que poétique.
Deux lycéens racontent l'impensable, le drame, la révolte, dans un roman puissant et rempli d'espoir.
Depuis qu'un accident de voiture l'a complètement défiguré, Igor se mure dans le silence. Sa rancune envers son père, responsable de l'accident, est immense, comme sa solitude.
Rhéa sombre dans le chagrin après le suicide de son petit ami. Encore sous le choc, elle ne sait plus à qui ni à quoi se raccrocher dans la ville où elle vient d'emménager.
Pour l'un et l'autre, tout s'est joué à deux secondes. Deux secondes qui auraient pu tout changer...
Et pourtant, Igor et Rhé reprennent jour après jour goût à la vie en se raccrochant à la musique. Une fantaisie de Schubert et un professeur de piano pas comme les autres vont les réunir et les mener sur un chemin inespéré.
Achille et Salomé, sa soeur, se baladent en rêvassant au métier qu'ils feront plus tard. Salomé d'abord très cadrante avec son frère finit par se laisser aller au jeu de l'imagination. Ensemble, ils explorent le champs des possibles, laissent libre cours à leurs envies, inventent des métiers encore inconnus mais plus séduisants les uns que les autres.
« Quand j'avais ton âge, j'ai rencontré une baleine. Pas n'importe laquelle?! La baleine la plus triste du monde. Dans le minuscule bassin qui lui servait de maison, elle pleurait. Je le sais. Pour la consoler, j'ai posé la main sur la vitre qui nous séparait. Et elle s'est approchée. Tout près...».
La rencontre, dans un parc d'attraction, entre une petite fille et une baleine, rencontre qui déclenche une action engagée pour la Liberté.
L'histoire se passe dans une forêt française. Un matin, Eva et Vadim, arrivés chez leur grand-mère (Mamounette) pour les vacances d'été, sont impatients de retrouver leur cabane haut perchée. Enfouie dans les arbres, cette cabane c'est leur quartier général depuis laquelle ils observent la forêt qui les entoure. Mais cette année, à peine arrivés dans leur QG, ils découvrent d'énormes trous qui ont transformés la forêt en gruyère ! En allant y regarder de plus près, Eva et Vadim découvrent des empreintes qui les mènent à un bulldozer et un camion.
Il est temps de prévenir Ignace, le garde forestier, ami de Mamounette, car ils ne sont pas au bout de leur peine ! Tous trois mènent l'enquête et découvre un abattage illégal d'arbre.
Ce soir, mes parents sont de sortie. Et j'aime pas ça. Du tout du tout. Parce que quand ils sont pas là, c'est Bobonne qui vient me garder. Et, même si je la surveille, elle fait plein de bêtises ! Et c'est toujours moi qui doit payer les pots cassés. L'histoire décalée d'une grand-mère turbulente comme pas deux... et de son petit-fils complètement dépassé.