Quinze ans après sa tiède idylle avec une Japonaise, Pierre Loti revient à Nagasaki. La troisième jeunesse de madame Prune en quelque sorte la «suite et fin» de Madame Chrysanthème, n'en constitue pas moins un des temps forts du japonisme littéraire, et aurait mérité de s'intituler Femmes japonaises. Loti reste encore fasciné par tout ce qui incarne le vieux Japon, du Japon des laques et des éventails.