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Récit
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Pékin et le tout petit bout de Chine que voit Pierre Loti à l'aube de notre siècle, sont un pays meurtri, violé, écrasé par la guerre et son livre est plein de ruines. La mort, il la voit partout. Non seulement du fait de la guerre, mais parce que, tout le long de sa route il ne découvre que des tombeaux et encore des tombeaux. Il dira : « La Chine en est encombrée ». « C'est un pays où quelques millions de Chinois vivants sont dominés et terrorisés par quelques milliards de Chinois morts. »
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Japoneries d'automne se compose de neufs textes que Pierre Loti a écrit en se référant à son journal intime, tenu pendant son deuxième voyage au Japon en 1885. Il y décrit la société japonaise de l'époque à travers ses rencontres ; un Japon qui vient d'entrer dans la modernité. Loti découvre un pays qu'il ne connaît pas et use de clichés sans complaisances envers la population, à laquelle il reproche de vouloir trop vite prendre les habitudes occidentales. Mais le talent est là, dans ce don à décrire dans les moindres détails, les ors des palais et des cérémonies impériales, la nature et le culte qui lui est rendu. Une "photographie littéraire" du Japon de l'Ère Meiji. Japoneries d'automne boucle la "trilogie" japonaise commencée avec Madame Chrysanthème et La Troisième jeunesse de Madame Prune.
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