Postées des quatre coins du monde, les quelque trois cent soixante lettres réunies ici, rares ou inédites, bros sent un formidable autoportrait de Pierre Loti. Au fil de ses voyages et de ses amours, on découvre un personnage multiple, extravagant, tour à tour enthousiaste et mélancolique, s'adressant à la reine de Roumanie aussi bien qu'à un domestique, une amante, à ses amis officiers ou encore à sa mère, sa soeur et sa nièce chéries. À côté d'inconnus tirés de l'oubli, on rencontre Sarah Bernhardt, Anna de Noailles, Alphonse Daudet, Émile Zola, Alice de Monaco, Ernest Renan, Edmond de Goncourt, Juliette Adam, Edmond Rostand, Camille Saint-Saëns et bien d'autres... Ce sont quarante années de correspondance, où l'on décèle aussi les livres à venir d'un des écrivains les plus lus et admirés de son temps.Les journaux intimes de Pierre Loti ont paru aux éditions de La Table Ronde dans la collection «La Petite Vermillon» : Cette éternelle nostalgie. Pages de journal (1878-1911) et Soldats bleus. Journal intime 1914-1918.
« Pêcheur d'Islande est un livre tellement moderne qu'il continue d'être prémonitoire. ».
Didier Decoin.
De février à août, ceux qu'on nomme les « Islandais » quittent le port de Paimpol, en Bretagne, et traversent la mer du Nord pour aller pêcher la morue en Islande. Yann Gaos, marin-pêcheur breton, et Gaud Mevel, jeune fille issue d'un milieu aisé, sont amoureux. Mais Yann disparaît dans les eaux glacées quelques jours après leur mariage.
Pierre Loti raconte avec délicatesse et expertise - il était lui-même marin -, la dure vie de ces hommes lors des longues traversées vers l'Islande. Il décrit avec poésie les détails de la mer, mais aussi l'attente des femmes sur la terre.
Depuis la publication anonyme de son premier roman aux Éditions Calmann-Lévy en 1879, Pierre Loti est resté fidèle à la maison. L'ensemble de son oeuvre s'inspire de sa vie et principalement de ses nombreux voyages, qu'il raconte à travers ses fictions et ses reportages.
À sa sortie, en 1886, Pêcheur d'Islande connaît un immense succès. Cent ans après la disparition de son auteur, ce roman d'une modernité folle est toujours un grand classique de la littérature française.
Toute sa vie Pierre Loti a tenu son journal. De cette oeuvre restée inédite sont nés la plupart de ses romans, d'Aziyadé à Ramuntcho. On retrouve dans cette épopée au quotidien le Loti de la légende : marin et voyageur, nomade et sédentaire parcourant la Bretagne, la Charente, le Pays basque, le Moyen-Orient, la Turquie, l'Inde et l'Asie. On découvre aussi un Loti plus inattendu : contrebandier quand il n'est pas académicien, joueur de pelote basque quand il n'est pas dramaturge acclamé, organisateur de fêtes costumées, décorant sa cabine des dépouilles de l'Empire chinois. Fils aimant, mari résigné, ami passionné, père attentif, amant infatigable, on n'en finit pas de recenser tous les rôles qu'il tient avec la même ardeur, le même talent. Lire le journal de Pierre Loti, c'est partager son sentiment contradictoire de la vie, le battement de coeur d'un être singulier, attachant, torturé, qui se livre sans pudeur ni détour, mais sans exhibitionnisme : le Loti de l'éternelle nostalgie.
Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'État-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son «éternelle nostalgie». La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.
Le Désert est le premier volet d'une trilogie dont les deux autres La Galilée et Jérusalem sont parus chez le même éditeur.
Ce livre retrace le voyage effectué en 1894 par l'auteur à travers les solitudes du Sinaï. Intensité de la lumière, splendeur des paysages minéraux, somptuosité de l'écriture : certaines pages de ce livre sont de véritables morceaux d'anthologie.
En 1900, les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, « Poings de justice et de concorde », surnommés « Boxers », se soulèvent contre la présence étrangère. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l'Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l'impératrice douairière Cixi à s'enfuir de Pékin. Voyageur sans pareil autour du monde, Pierre Loti (1850-1923), marin en mission, est témoin de cette répression. Il traverse les campagnes pour se rendre à Pékin où il fait deux séjours en 1900 et en 1901. Au sein de cette « Babel inouïe », il en profite pour découvrir une partie de la Chine jusque-là inconnue de l'Occident. Pour la première fois, ces lieux sacrés, temples, palais, jardins somptueux et énigmatiques, dévoilent leurs secrets. Entre l'horreur de la guerre et la splendeur de l'architecture chinoise, Pierre Loti contemple et admire des trésors longtemps ignorés : le temple du Ciel, la Cité interdite, le temple des Lamas, les fabuleux tombeaux des empereurs de Chine... et constate qu'une civilisation disparaît sous ses yeux.
" Les romans contemporains n'ont que trop souvent généralisé - en l'affadissant parfois à l'extrême - un concept du Basque rêveur, mélancolique, idéaliste, esclave absolu du devoir et des traditions ancestrales. La meilleure de ces oeuvres, la plus vraie quoi qu'on en ait dit, demeure la première parue : Ramuntcho. Compte tenu du côté romanesque ou pour mieux dire poétique, Loti a fort bien vu plusieurs traits dominants de l'âne basque : alternance de gravité fière et de gaieté naïve, dignité et retenue dans les rapports sociaux, fervent attachement au passé, enfin puissance de la foi religieuse maîtrisant les forces profondes d'un atavisme primitif plein de violences... "
Pierre Loti (1850-1923) est le grand écrivain voyageur de la Belle Époque. À l'automne 1883, l'officier de marine fait partie de l'expédition française qui part à la conquête de l'Indochine, sous l'égide du gouvernement Jules Ferry. Il conte, entre effarement et naïveté, les atrocités perpétrées par les troupes françaises et, par-delà, dénonce la folie criminelle des dirigeants. Rappelé à l'ordre par les autorités militaires qui veulent éviter le scandale, Loti modifiera son texte en le reprenant des années plus tard. Les textes non censurés sont pour la première fois recueillis dans ce volume. Aujourd'hui, ils nous touchent encore, en dénonçant la vanité « civilisatrice ».
Pierre loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé.
C'est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le sinaï en février 1894. son ami claude farrère le décrivait comme " un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à dieu ", d'où ce voyage en terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l'une de ses oeuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque. après avoir saisi l'intemporalité et la virginité du sinaï (le désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les évangiles à la main tel un guide (la galilée)
« Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, prenne son parti de cheminer lentement à mes côtés, par étapes, ainsi qu'au Moyen Âge.
Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, consente au danger des chevauchées par les sentiers mauvais où les bêtes tombent, et à la promiscuité des caravansérails où l'on dort entassés dans une niche de terre battue, parmi les mouches et la vermine.
Qui veut venir avec moi voir apparaître, dans sa triste oasis, au milieu de ses champs de pavots blancs et de ses jardins de roses roses, la vieille ville de ruines et de mystère, avec tous ses dômes bleus, tous ses minarets bleus d'un inaltérable émail ; qui veut venir avec moi voir Ispahan sous le beau ciel de mai, se prépare à de longues marches, au brûlant soleil, dans le vent âpre et froid des altitudes extrêmes, à travers ces plateaux d'Asie, les plus élevés et les plus vastes du monde, qui furent le berceau des humanités, mais sont devenus aujourd'hui des déserts. »
En 1885, Pierre Loti débarque une deuxième fois au Japon du vaisseau la Triomphante. Ce voyage est le prétexte à écrire par l'intermédiaire de courriers à ses connaissances, dont Edmond Goncourt de courts récits de voyage, genre qu'il affectionne particulièrement.
Témoin de scènes dont les Japonais d'aujourd'hui s'inspirent parfois pour leurs romans, il décrit avec finesse et humour la vie des habitants du pays du Soleil levant de la fin du XIXe siècle. C'est un Japon rural aussi bien que citadin, en pleine mutation à l'aube de sa modernisation et de son ouverture, car jusque-là ce pays était fermé aux étrangers.
C'est un guide de voyage pour découvrir le pays du Soleil levant. Kyoto, Nara, Kamakura, Tokyo, Nikko... des destinations de prédilection pour les touristes modernes, qu'ils soient autochtones ou étrangers.
Pierre, le prénom adopté par l'officier de Marine Julien Viaud (1850-1923) pour compléter son nom de plume Loti, a pu être emprunté à l'athlétique matelot Pierre Le Cor, alias Yves Kermadec, son grand ami, son « frère » Yves...
L'écrivain fait oeuvre pionnière d'autofiction avec ce récit, paru en 1883, qui annonce Pêcheur d'Islande (1886), son autre roman breton. Avant Mac Orlan ou Jean Genet, il apporte sa pierre à la mythologie de la mer et des ports, Brest en tête. L'alcool, souvent, coule à flots dans ses « histoires de la vie ». Tiraillé entre la règle et l'instinct, l'excentrique officier Loti est fasciné par un renard tatoué sur la peau d'un marin, par des matelots qui dansent entre eux « comme des animaux à l'état libre », par Yves qu'il tire de l'ivresse.
C'est un roman un peu fou et palpitant, sombre et gai, aux personnages puissants. Sans doute le plus surprenant de son auteur. « Les histoires de la vie, écrit-il à sa toute fin, devraient pouvoir être arrêtées à volonté comme celles des livres... »
Pierre loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé.
C'est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le sinaï en février 1894.
Son ami claude farrère le décrivait comme " un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à dieu ", d'où ce voyage en terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l'une de ses oeuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque.
Après avoir saisi l'intemporalité et la virginité du sinaï (le désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les evangiles à la main tel un guide (la galilée).
Un tour du monde animalier sur les traces de Pierre Loti, qui fut l'ami des animaux, leur frère, leur défenseur. Des textes rares où se mêlent la pitié, la colère, l'humour et qui donnent à lire un aspect méconnu et attachant de son oeuvre.
Dixième livre de Pierre Loti, Au Maroc est son premier récit de voyage. Il ne s'agit pas d'un reportage d'actualité, encore moins d'un guide sur le Maroc de 1889, avec ses caractéristiques et ses enjeux. Au contraire, est présentée ici une vision personnelle et esthétique d'un Maroc historique avec son passé séculaire. La modernisation du pays n'est pas dans ses préoccupations. Loti s'attache à décrire un Maroc le plus traditionnel possible, comme s'il avait épousé les coutumes de ce peuple à Fez. Livre chargé de couleurs et empreint d'exotisme, Au Maroc est aussi un voyage dans le temps à la fois collectif et personnel. À l'instar de nombreux livres de Loti, cette oeuvre a d'abord été publiée en feuilleton dans la presse, puis reprise en volume.
« Au terme d'un siècle qui n'en finissait pas de finir un certain Julien Viaud qui allait devenir Pierre Loti ressentit le besoin violent d'immensités, de respirations profondes, de mondes merveilleux, de voluptés exotiques. De ses pérégrinations naquirent ces huit romans, parmi les plus célèbres, qui entraînent au loin, vers la Turquie, l'Orient, Tahiti, le Japon, mais aussi le Sénégal, la Bretagne la plus rude, le Pays Basque...
Loti redoutait par-dessus tout le temps à venir «où la terre sera bien ennuyeuse à habiter quand on l'aura rendue pareille d'un bout à l'autre, et qu'on ne pourra même plus essayer de voyager pour se distraire un peu.» » Claude Gagnière ;
Matelot / Pierre Loti,... ; Illustrations de Myrbach Date de l'édition originale : 1893 Collection : Collection Guillaume et Lemerre Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Pierre Loti reste un des modèles les plus accomplis de l'écrivain-voyageur. Marin autant que romancier, il sillonna sans relâche ses continents favoris, curieux de l'identité de chaque peuple, avec une fascination particulière pour les mondes en train de disparaître.
Ces récits de voyages peuvent être lus comme les « Essais » d'une vie, au sens à la fois intime et universel que Montaigne donnait à ce mot. Chacun de ces fragments autobiographiques met en scène l'initiation du voyageur au pays qu'il traverse, à ses paysages, son histoire et ses moeurs.
Loti se situe dans la lignée des grands écrivains qui, de Chateaubriand à Lamartine ou Gautier, ont parcouru le Maghreb et le Proche-Orient. Mais il se singularise par le fait d'avoir été l'un des premiers à évoquer l'île de Pâques et Angkor, tandis que la Chine, et Pékin en particulier, lui inspira des récits d'une justesse et d'une virtuosité incomparables.
Le lecteur d'aujourd'hui éprouvera en lisant ces écrits d'un navigateur d'autrefois tout le charme des univers révolus et sans doute aussi la nostalgie d'une certaine façon de voyager. Un art qui chez Loti, « coureur des mers, coureur des rêves », consistait, en partant vers tous les horizons, à partir avant tout à la recherche de lui-même.
Ce volume contient : L'Île de Pâques - Une relâche de trois heures - Mahé des Indes - Obock - Japoneries d'automne - Au Maroc - Constantinople en 1890 - Le Désert - Jérusalem - La Galilée - L'Inde (sans les Anglais) - Les Pagodes d'or - En passant à Mascate - Vers Ispahan - Les Derniers Jours de Pékin - Un pèlerin d'Angkor - La Mort de Philæ - Suprêmes Visions d'Orient.
L'Inde (sans les anglais) / Pierre Loti,...
Date de l'édition originale : 1903 Collection : Bibliothèque contemporaine Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Vies de deux chattes , est l'histoire de deux chattes de Pierre Loti, Moumoutte blanche et Moumoutte chinoise. « Les deux chattes dont je vais conter l'histoire s'associent dans mon souvenir à quelques années relativement heureuses de ma vie. Qu'on me pardonne de les appeler l'une et l'autre « Moumoutte ». D'abord je n'ai jamais eu d'imagination pour donner des noms à mes chattes :
Moumoutte, toujours ; et leurs petits, invariablement : Mimi. Et puis vraiment il n'existe pas pour moi d'autres noms qui conviennent mieux, qui soient plus chat que ces deux adorables : Mimi et Moumoutte. Je garderai donc aux pauvres petites héroïnes de ce récit les noms qu'elles portaient dans leur vie réelle. Pour l'une : Moumoutte Blanche. Pour l'autre : Moumoutte Grise ou Moumoutte Chinoise. »
Auteur prolixe, Pierre Loti, au fil de ses nombreux voyages, a tenu scrupuleusement son journal, qui lui fournissait la matière indispensable à la rédaction de ses grands romans. Il a aussi inondé les grands journaux de son temps d'articles, reportages, prises de position, discours, voire philippiques enflammées, innombrables.
Pour notre intégrale des Voyages de Loti, six volumes parus depuis 2012, demeurait toute une matière, textes courts, récits brefs, rapides escales où cependant, avec son oeil kaléidoscopique, Loti voit tout, comprend tout et le raconte avec son génie coutumier. Il eût été dommage d'en priver le lecteur. Voici donc une collection de ces « choses vues », comme disait Loti, de ses « impressions de voyages ». Accompagnons-le au Monténégro, à Obock, aux États-Unis, à Séoul, à Mascate, entre autres, avec la même ferveur.