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Belles Lettres
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Le banquet
Platon, Philippe Jaccottet, Michel Onfray
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 4 Mars 2010
- 9782251800127
Des voix s'élèvent de la nuit d'Athènes pour célébrer l'amour. Les invités du banquet d'Agathon - ce sont ses talents de tragédien que l'on fête - livrent tout à tour leur version d'Eros. Le vin lourd et épicé délie les langues. L'invention va atteindre des sommets d'extravagance avec le mythe d'Aristophane. L'intensité dramatique, modulée de main de maître, va crescendo. Enfin, Socrate prend la parole, mais plutôt que de pousser son avantage dialectique, il choisit de rapporter les propos que lui a tenus jadis la prêtresse de Mantinée. C'est unique dans l'oeuvre de Platon, et disons-le rarissime dans l'histoire de la pensée occidentale : c'est à une femme que revient la tâche d'initier le philosophe au mystère de l'amour.
Ce que dit Diotime va changer l'histoire de notre sensibilité ; George Steiner le montre dans la préface : "l' 'Eros authentique est une quête de l'immortalité, notre vie n'est valable que si elle aspire à la vision de la beauté absolue, qui est aussi vérité".
Texte établi et traduit par Paul Vicaire, annoté par François L'Yvonnet.
Préface de George Steiner.
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Jamais, peut-être, socrate ne fut aussi tranquille qu'en cette journée particulière qui s'achève par un arrêt de mort .
Le procès, banal par certains côtés (ce n'est ni la première ni la dernière fois que l'on aura la peau d'un homme libre), a pour nous valeur de symbole. il est l'un des événements fondateurs de notre identité intellectuelle : il décidera de la vocation philosophique de platon. l'histoire de la pensée occidentale porte la marque de cette césure : il y a l'avant et l'après socrate. chaque fois qu'une communauté tente, par la censure, l'ostracisme ou le meurtre, de réduire au silence un étranger moral ou intellec tuel à l'intérieur de ses murs, de bâillonner ou d'effacer ses interrogations intolérables, elle vit une heure socratique.
" (george steiner).
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Le Gorgias est sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens. A la faveur de la discussion qui oppose Socrate au sophiste Gorgias et à l'incroyable rhéteur Calliclès, Platon conduit la philosophie en un lieu où on ne voulait pas l'attendre : au sein des assemblées, des tribunaux et des discussions publiques où la question est posée de la "meilleure manière de vivre". A l'encontre de la rhétorique athénienne, la philosophie revendique la prétention exclusive d'être le seul discours éthique. Qu'il s'agisse des plaisirs, dont on ne peut vraiment jouir qu'à la condition de les maîtriser et de les connaître, ou du soin de la cité, qui exige un gouvernement susceptible d'améliorer les citoyens, la philosophie fait ici valoir sa compétence à ordonner les conduites.
Sans doute écrit au moment où Platon fondait à Athènes l'Académie (autour de 387), le Gorgias veut être le protocole éthique d'un engagement politique ; il débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres.
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Phèdre
Platon, Luc Brisson, Olivier Renaut
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 6 Octobre 1998
- 9782251799353
Phèdre est un des nombreux dialogues socratiques transmis par Platon. Il y est question de la beauté et de l'amour, entendu comme désir, dans un premier temps, puis de la beauté d'un discours et de la rhétorique dans un second temps. L'amour comme la rhétorique peuvent éléver la beauté de l'âme mais ils peuvent tout aussi bien l'abaisser, en s'attachant seulement au plaisir et à la domination d'autrui. Au contraire, celui qui, à travers l'être aimé ou à travers le beau discours, contemple des idées pures, gagnera en sagesse et en beauté.
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Lorsque la jeunesse d'Athènes accourt pour recevoir les leçons de l'illustre sophiste Protagoras, sait-elle bien ce qu'elle vient chercher? Sait-elle qu'elle expose son âme et avec elle la cité tout entière aux effets d'un enseignement dont elle ne connaît pas la nature?
En soulevant ces questions au début du Protagoras, Socrate introduit l'un des plus subtils et des plus riches dialogues de Platon. A l'occasion de la confrontation entre Socrate et Protagoras, ce sont en effet les grands thèmes du platonisme qui sont abordés: la question de l'enseignement de la vertu, celle de la nature véritable de la sagesse, les conditions d'un bon usage des plaisirs, la fascination qu'exercent le discours et les apparences, mais aussi, et peut-être surtout, le problème du lien social et de l'unité de la cité. -
Platon brosse le portrait d'un homme politique flamboyant en ses années de jeunesse: Alcibiade. Beau, riche, bien né, familier des puissants, il a tout pour exercer un jour sa domination, sur Athènes, mais aussi sur la Grèce et l'Asie. Reste à savoir s'il en a les compétences, s'il saura quoi faire de ce pouvoir. Qu'aurait-il en vue: ses propres intérêts ou les intérêts publics? A toutes ces questions, il ne pourra répondre qu'en acceptant d'abord l'effort de la connaissance de soi.
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Gorgias de Platon ; éloge d'Hélène de Gorgias
Gorgias, Platon
- Les Belles Lettres
- 14 Juin 2024
- 9782251455594
Le Gorgias est probablement le plus violent des dialogues de Platon : on se coupe la parole, on refuse de répondre, on se met en colère, on se moque, on s'insulte et pour finir on se menace de mort et de châtiments éternels. C'est que l'enjeu est de taille : qui doit décider de l'usage légitime du logos ? Le philosophe ou l'orateur ? Dans le Gorgias, Platon développe un plaidoyer puissant pour faire de la philosophie la seule instance apte à décider du vrai et du juste. Ce faisant, il impose une conception de la vérité qui exclut une autre forme de discours qui rivalisait avec elle ; les sophistes et autres orateurs qui avaient été dotés par Gorgias de tous les pouvoirs sont rejetés du côté d'une rhétorique réduite à une simple pratique routinière au service de la volonté de domination. Donner à lire ensemble le Gorgias de Platon et l'Éloge d'Hélène de Gorgias, c'est se replonger dans le débat toujours actuel entre la philosophie et la rhétorique : faut-il accepter, avec Platon, d'opposer volonté de savoir et volonté de pouvoir ?
Cette nouvelle édition a été entièrement relue et corrigée par les deux auteurs. La bibliographie a été mise à jour. -
L'épitaphios, l'oraison funèbre, était le discours que l'Athènes démocratique prononçait à la gloire de ses héros morts au champ de bataille. Dans le Ménexène, Socrate répète à son tour une oraison, mais c'est un virulent pastiche, dont le propos est de démontrer que l'histoire athénienne n'est pas la geste héroïque que louent les orateurs, mais la malheureuse débâcle d'un empire belliqueux incapable de se réformer face à la poussée perse (386). Le Ménexène est un pamphlet politique.
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Le présent volume rassemble une édition du texte grec, une traduction et un commentaire linéaire de l'Ion de Platon. Ce dialogue est un document inestimable sur la pratique des anciens rhapsodes, qui allaient de cité en cité déclamant les grandes oeuvres épiques et se présentaient à des concours où ils étaient honorées de prix fastueux. Nous avons peu de traces anciennes pour nous approcher de ces moments particulièrement prisés de la vie des cités grecques de l'Antiquité. Le jeune Platon nous offre pourtant une fenêtre sur ce phénomène en décrivant la rencontre, peut-être fictive, entre Socrate et Ion, un rhapsode spécialisé dans la récitation d'Homère, et couronné de succès. C'est l'occasion de voir naître l'enquête platonicienne comme une philosophie des pratiques, attentive à tous les traits de l'activité du rhapsode et curieuse de comprendre ce qu'un tel homme devrait savoir pour dire et faire ce qu'il dit et ce qu'il fait. La méthode est riche : elle consiste à proposer à un praticien différentes représentations de son activité qui permettraient d'étayer le type de savoir qu'elle suppose.
Même si Ion échoue à se reconnaître tout à fait dans chacun des miroirs qui lui sont tendus, le dialogue nous offre, à chaque pas, de précieuses informations sur la façon dont on percevait l'art du rhapsode au début du IVe siècle avant J.- C., à l'heure où les concours musicaux réjouissaient encore les Anciens.
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Dans l'hippias mineur, platon fait intervenir socrate sur l'un des terrains de prédilection de la sophistique : l'exégèse d'homère.
Ulysse, le héros à double face, est un menteur rusé. socrate le prend pour exemple et interroge sur son compte le sophiste hippias : qu'est-ce qui permet à quelqu'un de dire le faux, de mentir et de tromper ? celui qui ment et trompe ne doit-il pas son aptitude, sa puissance, à la connaissance de la vérité qu'il contrefait volontairement ? c'est la question, éthique, de l'hippias mineur : n'est-ce pas celui qui connaît le bien qui est le plus susceptible de faire le mai ? platon répond par la négative, pour discréditer la confusion des arguments éthiques sophistiques et mettre en cause la pertinence des modèles homériques.
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Au début du timée, puis dans le critias, platon raconte la guerre qui opposa jadis athènes à l'ile atlantide.
Le narrateur, critias, décrit chacune des deux puissances, leur territoire, leur population, leur habitat et leurs ressources; à la vertu raisonnable des athéniens, il oppose la puissance brutale des atlantes. le récit s'interrompt au moment même oú les atlantes, devenus injustes et avides, s'apprêtent à lancer leur offensive.
Du critias inachevé, tout lecteur connaît l'une des suites que le " mythe de l'atlantide " lui a donnée depuis platon, au point d'oublier peut-être, que l'origine de ce mythe est d'un philosophe d'abord soucieux de la vie de la cité: le récit atlante est un traité politique.
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Gorgias de Platon ; éloge d'Hélène de Gorgias
Helene Gorgias, Platon
- Les Belles Lettres
- 19 Septembre 2016
- 9782251446028
Qui décide de l'usage légitime du logos ? Dans le Gorgias, Platon cherche à conférer ce monopole à la philosophie, seule à même de définir les normes d'un discours vrai et juste. À cette fin, il doit engager un véritable combat contre ceux qui pourraient prétendre rivaliser avec elle sur ce point, tant sur le plan politique (les orateurs), que moral ou épistémologique (les sophistes).
Cette nouvelle traduction cherche à rendre visible ce projet et son cadre politique et intellectuel.
La particularité de ce projet est de proposer un rapprochement entre deux textes intimement mêlés : le Gorgias de Platon et l'Éloge d'Hélène de Gorgias. Ce rapprochement, inédit dans un même volume, s'impose du fait que les deux oeuvres sont en dialogue permanent : un grand nombre des objets et des positions de Platon (notamment sur la rhétorique) dans le Gorgias sont liés aux positions de Gorgias dans l'Éloge d'Hélène, et inversement les positions de Gorgias dans l'Éloge - un des rares textes entiers que nous ayons conservés de lui - peuvent être éclaircies à partir de la polémique platonicienne.
Ces traductions sont accompagnées, pour chaque texte, d'introductions substantielles qui proposent une approche originale de ces textes anciens, à partir de leur confrontation, tout en faisant le point sur les enjeux philosophiques mis en lumière par la littérature critique récente.
Les auteurs ont par conséquent privilégié un appareil de notes léger afin de fluidifier au maximum la lecture. N'y figurent que les renvois internes, les références à d'autres textes anciens, ainsi que quelques éclaircissements sur des points de civilisation, quand ils sont nécessaires à la compréhension du passage.
Enfin, afin d'offrir un ouvrage scientifique de qualité, une bibliographie complète est incluse, où figurent les références les plus récentes, tant sur le Gorgias de Platon, que sur l'Éloge d'Hélène.
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Oeuvres complètes; les lois Tome 7 à Tome 10
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1976
- 9782251002323
Avant-propos (2 pages)Conspectus siglorumLivre VIILivre VIIILivre IXLivre X
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Dialogues suspects Tome 13 ; 2ème partie
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1982
- 9782251002354
A l'époque où les premiers éditeurs commençaient à recueillir les oeuvres de Platon, circulaient sous le nom du philosophe bon nombre de dialogues dont personne n'admettait l'authenticité : déjà Diogène Laërce citait une douzaine de textes figurant dans la collection platonicienne, mais d'évidence d'une main autre que celle du maître. Leur attribution varie, mais tous sont regardés soit comme « suspects », soit comme apocryphes. Ils font partie des « nothoi », les illégitimes, auxquels on attribue d'ordinaire une double origine. Les dialogues dits « suspects » sont l'oeuvre d'académiciens essayant de rivaliser avec l'auteur de la République, tandis que les dialogues apocryphes sont beaucoup plus tardifs : écrits entre le IV° et le Ier siècle, ils ont probablement été composés par des sophistes désireux de bénéficier de l'aura du philosophe pour faire passer leurs propres idées.
Notre édition rassemble en deux tomes l'ensemble de ces textes. Le premier volume présente les dialogues dits « suspects », comme « Le Second Alcibiade », « Hipparque », « Minos » ou « Les Rivaux », tandis que le deuxième volume regroupe les dialogues apocryphes, « Du Juste », « De la Vertu », « Démodocos », « Sisyphe », « Eryxias », et les « Définitions ». L'introduction donne une vue d'ensemble de l'histoire originale de ces textes divers, tant par leur date de composition que par leur thème et leur valeur littéraire. Chaque traité est précédé d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point sur les possibles attributions du texte et fournit toutes les informations historiques ou philosophiques, nécessaires à la bonne intelligence du dialogue. L'histoire du texte est relatée et accompagnée d'une brève récapitulation des manuscrits. L'ouvrage est en outre assorti de notes éclairant la lecture et proposant de précieux parallèles avec l'ensemble du corpus platonicien.
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Oeuvres complètes. Tome VIII, 2e partie: Théétète
Platon, Auguste Diès
- Les Belles Lettres
- 1 Janvier 1976
- 9782251002248
Ces trois textes appartiennent aux « dialogues métaphoriques » du corpus platonicien et font de Platon un des premiers « historiens de la philosophie ». En effet ces trois dialogues, fictifs, sont une étude des oppositions foncières de la pensée sous forme d'histoire synoptique de la philosophie. Les physiciens pluralistes Ionie, Socrate, les Eléates, les tenants d'Héraclite et ceux du matérialisme, tous les grands courants de la philosophie se rencontrent, dialoguent et s'affrontent dans ces trois textes, véritable condensé de la pensée grecque. Outre par la profondeur philosophique de ces traités, le lecteur est subjugué par la richesse, l'humour et la finesse de ces trois dialogues qui révèlent un Platon autant penseur que poète.
Notre édition rassemble en trois volumes Parménide, Théétète et Le Sophiste. Le premier volume comporte une riche notice proposant une analyse détaillée des dialogues et de leur réception tant dans l'Antiquité que par la critique contemporaine. Chaque traité est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Celle-ci donne toutes les informations, historiques et philosophiques, nécessaires à la bonne intelligence du texte. La composition du dialogue et les personnages font l'objet d'une étude éclairante, tandis que de judicieuses pistes de lecture sont proposées. L'histoire des manuscrits est brièvement relatée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, pour Théétète, par des notes complémentaires. -
Oeuvres complètes Tome 5 ; 1ère partie
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Mai 1989
- 9782251002187
IonNotice, texte et traductionMénexèneNotice, texte et traductionEuthydèmeNotice, texte et traduction
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République Tome 7 ; 1 part, l4-7
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1975
- 9782251002217
Livre IV Objection: ces gardiens ne seront pas heureux.
Il faut empêcher le développement de la richesse et de la pauvreté.
La guerre.
Limites à donner à l'État.
Les bons réglements dépendent de la bonté de l'éducation.
Il faut se garder de toute innovation dans la musique et la gymnastique.
Ne légiférons pas sur des minuties.
La religion.
Où trouver la justice dans notre État ?
Les quatre vertus de l'État: sagesse, courage, tempérance, justice.
La sagesse se voit dans le corps des gouvernants.
Le courage se trouve dans le corps des guerriers.
La tempérance se trouve à la fois dans la multitude et dans le corps des gouvernants.
La justice, c'est la constance à remplir chacun son emploi, et l'injustice est l'empiétement sur les fonctions d'autrui.....(...)
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Sophiste Tome 8 ; 3ème partie
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1986
- 9782251002255
Ces trois textes appartiennent aux « dialogues métaphoriques » du corpus platonicien et font de Platon un des premiers « historiens de la philosophie ». En effet ces trois dialogues, fictifs, sont une étude des oppositions foncières de la pensée sous forme d'histoire synoptique de la philosophie. Les physiciens pluralistes Ionie, Socrate, les Eléates, les tenants d'Héraclite et ceux du matérialisme, tous les grands courants de la philosophie se rencontrent, dialoguent et s'affrontent dans ces trois textes, véritable condensé de la pensée grecque. Outre par la profondeur philosophique de ces traités, le lecteur est subjugué par la richesse, l'humour et la finesse de ces trois dialogues qui révèlent un Platon autant penseur que poète.
Notre édition rassemble en trois volumes Parménide, Théétète et Le Sophiste. Le premier volume comporte une riche notice proposant une analyse détaillée des dialogues et de leur réception tant dans l'Antiquité que par la critique contemporaine. Chaque traité est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Celle-ci donne toutes les informations, historiques et philosophiques, nécessaires à la bonne intelligence du texte. La composition du dialogue et les personnages font l'objet d'une étude éclairante, tandis que de judicieuses pistes de lecture sont proposées. L'histoire des manuscrits est brièvement relatée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, pour Théétète, par des notes complémentaires.
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Phèdre oeuvres complètes Tome 11 ; 1e partie
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1976
- 9782251002309
Introduction (217 pages)
Première partie. Plan et intention générale des Lois (A. Diès)
IIe partie. Les Lois et le droit positif (L. Gernet)
IIIe partie. Le texte des Lois (E. des Places)Conspectus siglorumLivre ILivre II -
Lois Tome 12 ; 2ème partie, livre 11 - 12
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1976
- 9782251002330
Conspectus siglorumLivre XILivre XIIEpinomis
Notice (E. des Places) - 39 pages
Conspectus siglorum
Texte et traduction -
Oeuvres complètes Tome 4
Platon
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1983
- 9782251003719
Fictif ou historique, le Phédon constitue pour nous le testament de Socrate. Au fond de sa cellule, le philosophe est condamné à boire la ciguë avant la tombée du jour, avec lui ses fidèles émules. Platon, par un artifice bien littéraire, « malade ce jour-là », sculpte la statue de son maître, en décrivant un Socrate grave et résigné, un sage encore plus qu'un philosophe. Dans les heurs qui précèdent sa propre mort, Socrate donne une dernière leçon, sur la mort justement. Cette coïncidence entre le thème et le contexte du dialogue, confère à ce dernier une immense force d'émotion et donc de persuasion. Comment, dans une telle mise en scène, ne pas écouter religieusement les théories, platoniciennes autant que socratiques, concernant la mortalité de l'âme et le jugement de celle-ci aux Enfers ?Notre édition présente en un volume ce texte fondateur de la littérature grecque. Le dialogue est replacé dans l'ensemble des oeuvres de Platon et daté de la maturité du philosophe. Les parallèles avec les autres oeuvres du philosophe, notamment Le Banquet, dont Phédon est le contemporain, sont soulignés avec précision, tandis que de nombreuses « pièces d'anthologie », telle la comparaison de la lyre et de l'accord, et surtout le mythe de la géographie des Enfers sont analysés en détail. La riche notice introductive fait en outre le point sur les diverse influences, tant littéraires qu'historiques ou philosophiques qui traversent le texte. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement relatée, tandis que des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture, faisant de cet ouvrage un remarquable outil de travail.
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Oeuvres complètes. Tome II: Hippias majeur - Charmide- Lachès - Lysis
Platon, Maurice Croiset
- Les Belles Lettres
- 1 Janvier 1972
- 9782251002125
Hippias majeur
Charmide
Lachès
Lysis -
Oeuvres complètes. Tome IX, 2e partie: Philèbe
Platon, Auguste Diès
- Les Belles Lettres
- 1 Janvier 1979
- 9782251002279
Extrait de la notice : « Quand on passe du Politique au Philèbe, on a l'impression de rentrer brusquement dans le cadre normal des dialogues platoniciens, abandonné au moins depuis le Sophiste, sinon depuis le Parménide. Ce n'est plus, en effet, un étranger qui conduit le dialogue, soit le vénérable et redoutable Parménide, soit l'anonyme visiteur d'Elée. Socrate a retrouvé son rôle habituel : il pose le problème, interroge, discute et conclut ; ou plutôt, comme d'ordinaire, à peine la conclusion formulée, promet, au moins tacitement, de reprendre bientôt le débat pour éclaircir quelques détails laissés dans l'ombre. »
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Oeuvres complètes. Tome XI, 2e partie: Les Lois, Livres III-VI
Platon
- Les Belles Lettres
- 1 Janvier 1976
- 9782251002316
Conspectus siglorum
Livre III
Livre IV
Livre V
Livre VI