Louise Bourgeois constitue une monographie sans équivalent en France. Écrit par l'un des meilleurs spécialistes de l'artiste, l'ouvrage somme propose une vision transversale et complète de son oeuvre grâce à une structure originale qui dresse à la fois un portrait intime de la femme et déploie un examen approfondi de l'oeuvre à travers plus de 900 illustrations.
Louise Bourgeois (1911-2010), sculptrice et plasticienne française naturalisée américaine, est une des artistes majeures de la fin du xxe et du début du xxie siècle. Arrivée à New York en 1938, elle croise le surréalisme, importé par les artistes européens en exil, puis les grands courants de l'art américain d'après-guerre, créant un oeuvre basé sur la mémoire et l'intimité des émotions. Entièrement autobiographique, son langage personnel intègre tous les matériaux et toutes les formes, touchant aux pratiques les plus contemporaines.
Après des périodes successives de succès et de retraits, Louise Bourgeois accède à la notoriété en 1982 lors de sa rétrospective au Museum of Modern Art. Tout au long d'une carrière de près de soixante-dix ans, elle a créé un corpus d'oeuvres riche et toujours innovateur. Bien que la peinture, le dessin, la gravure et la performance aient aussi leur place dans son oeuvre, l'artiste est surtout connue pour ses sculptures, qu'elles soient intimes (Femme-maison, Fillette) ou monumentales (Maman, Spider).
Aujourd'hui collectionnée dans les plus grands musées du monde, l'oeuvre complexe et protéiforme de Louise Bourgeois continue de fasciner la jeune génération d'artistes et la critique.
Cet ouvrage propose une étude complète sur la vie et l'oeuvre du peintre visionnaire Philip Guston, de ses premières peintures murales socialistes à sa rencontre avec l'expressionnisme abstrait jusqu'au nouveau puissant langage figuratif développé dans les années 1970. S'appuyant sur plus de trente ans de recherche, le commissaire et critique d'art Robert Storr retrace toute la carrière de Guston en un volume complet qui à travers plus de 900 images fournit une analyse substantielle, accessible et révélatrice de son travail.
This third publication in the Fundación Cisneros' Conversaciones/Conversations series puts Brazilian conceptual artist Jac Leirner in dialogue with art historian Adele Nelson. Leirner (born 1961) emerged in the early 1990s at the forefront of a new, transnational generation of artists looking to the art of the 1960s and 1970s as a point of departure. Leirner's meticulously constructed works carve out a place for commonplace objects, from cigarette packs and plastic shopping bags to cutlery and currency. In this, the first in-depth study of Leirner's creative process, Nelson interviews the artist about more than two decades of production.
Publié à l'occasion d'une exposition d'oeuvres de la sculpteure, peintre et graveuse Nancy Graves (1939-95), Mapping se concentre sur ses peintures et ses oeuvres sur papier traitant de cartes.
In celebration of its 25th anniversary in fall 2014, the Wexner Center for the Arts presented an unprecedented exhibition of the personal collection of Leslie and Abigail Wexner. Transfigurations: Modern Masters from the Wexner Family Collection features an in-depth selection of masterworks by Pablo Picasso, Alberto Giacometti and Jean Dubuffet. With its concentrated focus on these three twentieth-century virtuosos, along with additional works by Edgar Degas, Willem de Kooning and Susan Rothenberg, the Wexner Family Collection is truly incomparable to any other private collection formed over the last 50 years. Guest curated by Robert Storr, professor and dean of the Yale University School of Art, the exhibition and accompanying catalogue bring fresh perspective to these artists and examine the figurative impulses that connect them. The comprehensive catalogue features essays by such leading art historians and curators as James Demetrion, Valerie Fletcher, Lisa Florman, Marilyn McCully, Diana Widmaier Picasso, Robert Storr and the late Kirk Varnedoe, as well as entries on the 60 objects in the exhibition. Apart from the singular significance of each individual work, both the catalogue and exhibition demonstrate the persistence of the human figure in art throughout the twentieth century and into our own.
L'abstraction gestuelle qui recouvre entièrement une surface est une peinture américaine par excellence. L'affirmation pourrait induire une certaine gêne, ou même un état d'alerte, à notre époque, sans doute la plus chauviniste depuis des décennies dans l'histoire de notre nation - sauf que l'artiste dont je vais parler est né à Ceylan et a grandi en Grande-Bretagne. Il n'en est pas moins new-yorkais depuis 1972, ce qui fait de la biographie de Julian Lethbridge une histoire d'immigration typiquement américaine - et donc celle d'une immigration réussie. À l'exception des populations indigènes d'Amé rique en effet, « nous » sommes tous venus de quelque part pour les raisons les plus diverses aux époques les plus diverses et avons merveilleusement tissé, diversifié et marbré la culture de ce pays. En règle générale, la « peinture all over de type américain » recouvre un large spectre de l'art après 1950 - certainement plus large que ne le voulait Clement Greenberg, le créateur du concept - qui va de Jackson Pollock, Philip Guston et Willem de Kooning à Jasper Johns et Cy Twombly. Le dénominateur commun en est le principe de travail selon lequel l'amalgame de signes qui évoque une représentation plus ou moins figurative ou poétique - voire, comme chez Johns, une représen tation parfaitement prosaïque - constitue en soi un tableau. (...) La densité visuelle et tactile du plus grand de ces (récents) tableaux ne ressemble en rien à ce que donnaient à voir des oeuvres plus anciennes de Lethbridge.
Ils marquent peut-être un tournant dans son oeuvre dont la transformation a jusqu'à présent été con tinuelle et progressive.
Pour le moment cependant, je me contente de prendre les derniers tableaux de Lethbridge pour ce qu'ils sont au lieu de les voir comme les signes avant-coureurs de ce qui va venir.
Expression d'une sensibilité in stinc - tivement réservée, aussi réfléchie que disciplinée, mais résolument hédoniste, ses toiles éblouissent et séduisent avec un raf finement qui, tout en restant facile d'accès, exerce une fascination sur tous ceux qui possèdent la dose requise de patience et de désir. Dans l'ensemble et à long terme, ces tableaux sont des machines perpétuellement en mouvement dont le dynamisme bourdonnant dénonce que la peinture all over de type américain constitue une parenthèse encore loin d'être re - fermée dans l'histoire de l'art moderne - un travail qui attend en permanence d'être effectué.
La destruction des tours jumelles du World Trade Center, à New York le 11 septembre 2001, fut un acte d'une violence atroce, d'une audace, d'une ampleur et d'une originalité aussi dévastatrices que bouleversantes. Si, comme l'affirme Robert Storr, l'art contemporain en ce qu'il a de meilleur nous offre un moyen de contempler les paradoxes de la vie moderne, alors le 11 septembre est le défi le plus difficile à relever qu'il ait jamais eu à affronter. Dans son introduction à la grande rétrospective Gerhard Richter organisée au Museum of Modern Art de New York en 2002, Robert Storr dresse le portrait de Richter en ces termes : " Un peintre moins conceptuel stricto sensu que philosophique dans les grandes lignes, un penseur d'avant-garde, mais un praticien souvent traditionnel, un des artistes majeurs de la seconde moitié du XXe siècle et un explorateur en première ligne du XXIe siècle, Richter est un poète fou d'images, un poète de la vivacité et de la retenue, du doute et de l'audace. "
En 1946, l'artiste commence une série de dessins satiriques sur le monde de l?art pour la revue progressiste PM. Ce travail, très différent des color-field paintings pour lesquelles il se fit connaître, est intitulé How to Look. Il est exposé à la galerie David Zwirner de New York et accompagné dans cet ouvrage d'un texte du critique d'art américain Robert Storr.