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Littérature
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Les sonnets a orphee : monument funeraires pour wera ouckama knoop die sonette an orpheus : grab-mal
Rainer Maria Rilke
- Cefal
- 15 Décembre 2005
- 9782871301875
Tradution par Christa Dohmann et André Galère.
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La mélodie de l'amour et de la mort du cornette Christoph Rilke
Rainer Maria Rilke
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 4 Mai 2017
- 9791030405347
Rilke relate un épisode de la vie d'un de ses ancêtres, Christoph Rilke, jeune noble parti en guerre en 1663; il est porte-drapeau, engagé volontaire dans la cavalerie de l'Empire d'Autriche en guerre contre l'Empire ottoman. Rilke fait de cet épisode familial une légende universelle : son ancêtre devient l'étendard de la passion. Durant son périple, le cornette passe une nuit dans un château hongrois et y rencontre l'amour. C'est cependant le moment que l'armée turque choisit pour attaquer. Il se réveille au milieu des flammes. Mais il veut encore porter haut son drapeau et court à la poursuite de son régiment, sa bannière en feu. Il est malgré tout vite rattrapé par ses ennemis et trouve la mort sur le champ de bataille. Il n'a alors que 18 ans. Sa dépouille ne sera jamais retrouvée.
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Da neigt sich die Stunde und rührt mich an mit klarem metallenem Schlag:
Mir zittern die Sinne. Ich fühle: ich kann - und ich fasse den plastischen Tag.
Nichts war noch vollendet, eh ich es erschaut, ein jedes Werden stand still.
Meine Blicke sind reif, und wie eine Braut kommt jedem das Ding, das er will.
Nichts ist mir zu klein, und ich lieb es trotzdem und mal es auf Goldgrund und groß und halte es hoch, und ich weiß nicht wem lost es die Seele los ...
Ich lebe mein Leben in wachsenden Ringen, die sich über die Dinge ziehn.
Ich werde den letzten vielleicht nicht vollbringen, aber versuchen will ich ihn.
Ich kreise um Gott, um den uralten Turm, und ich kreise jahrtausendelang;
Und ich weiß noch nicht: bin ich ein Falke, ein Sturm oder ein großer Gesang.... -
Wir kannten nicht sein unerhortes Haupt, darin die Augenäpfel reiften. Aber sein Torso glüht noch wie ein Kandelaber, in dem sein Schauen, nur zurückgeschraubt, sich hält und glänzt. Sonst konnte nicht der Bug der Brust dich blenden, und im leisen Drehen der Lenden konnte nicht ein Lächeln gehen zu jener Mitte, die die Zeugung trug.
Sonst stünde dieser Stein entstellt und kurz unter der Schultern durchsichtigem Sturz und flimmerte nicht so wie Raubtierfelle und bräche nicht aus allen seinen Rändern aus wie ein Stern: denn da ist keine Stelle, die dich nicht sieht. Du mßt dein Leben ändern... -
Er ist der Sohn der schonen Fürstin von Ascoli. Sein Vater war irgend ein Abenteurer, er nannte sich damals Marquis Pemba. Aber die Fürstin liebt gerade diesen Sohn. Er erinnert sie an einen Garten, an Venedig und an einen Tag, da sie schoner war als sonst. Darum soll dieser Sohn das Leben haben und einen Namen: Marchese von Villavenetia. Der Marchese von Villavenetia. Der Marchese ist ein schlechter Schüler. Er liebt, den Falken auf der Hand zu fühlen. Sein Lehrer sagt ihm einmal (und der Lehrer weiß nicht viel von der Jagd): »Wie, wenn der Falke einmal nicht wiederkehrt?« »Dann, dann - « sagt der Zogling sehr erregt - »dann werd ich selbst Flügel spüren.« Und er wird ganz rot, als ob er sich verraten hätte. Später, um sein fünfzehntes Jahr, wird er eine Weile still und fleißig. Er liebt die schone Herzogin Julia von Este. Ein Jahr lang liebt er sie so, - dann geht er und befriedigt sich bei einer blonden Magd - und hat die Liebe vergessen. jetzt beginnen rasche, rauschende Tage.
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Écrits en 1922 à Muzot, dans le Valais, en « quelques jours de saisissement immédiat » et conjointement aux dernières Élégies de Duino, auxquelles ils sont jumelés, les Sonnets à Orphée, sont une oeuvre magistrale et cristalline de Rilke. Après des décennies de traductions diverses, ils n'ont pas perdu un iota, ou un électron, de leur magnétisme, de leur puissance dionysiaque. Rilke affirme « le chant est existence » et son chant perpétue, en effet, une vibration lyrique de l'existence et de la pensée.
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Lettres à un jeune poète
Rainer Maria Rilke, François Garagnon
Lu par Catherine Deneuve- Des femmes
- 13 Octobre 2005
- 3328140020588
Fin 1902, un jeune homme de 20 ans envoie ses essais poétiques à Rainer Maria Rilke et lui demande de les juger. Une correspondance s'établit entre les deux hommes. Dix lettres constituent ce recueil, publié en 1929, après la mort de Rilke.
« Vous me demandez si vos vers sont bons... Votre regard est tourné vers le dehors ; c'est cela qu'il ne faut plus faire. Personne ne peut vous apporter conseil ou aide, personne. Il n'est qu'un seul chemin. Entrez en vous-même, cherchez le besoin qui vous fait écrire : examinez s'il pousse ses racines au plus profond de votre coeur. Confessez-vous à vous-même : mourriez-vous s'il vous était défendu d'écrire ? Ceci surtout : demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de la nuit : "Suis-je vraiment contraint d'écrire ?" Creusez en vous-même vers la plus profonde réponse. Si cette réponse est affirmative, si vous pouvez faire front à une aussi grave question par un fort et simple "je dois", alors construisez votre vie sur cette nécessité. » R.M.R.
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Originally written to a young man considering a career in the German military, Rainer Maria Rilke's beautiful letters explore a huge range of subjects delicately and with a passionate sensitivity. The recipient, Franz Kappus, began to send his poetry to the 27-year-old Rilke when a student, seeking advice. Their correspondence lasted from 1902 to 1908, and Kappus collated and published the ten letters after Rilke's death. The letters contain insights which are as profound today as when they were written, touching on sexuality, love, creativity and other aspects of the human condition. The book is perenially and hugely influential in the US, where it enjoys the accolade of being Lady Gaga's favourite book.
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Au sortir d'une enfance presque légendaire dans le château de ses ancêtres, le jeune Danois Malte Laurids Brigge se retrouve, solitaire, à Paris. Ses cahiers sont le livre de la souffrance, où affluent les souvenirs et les angoisses de Rilke.
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Oeuvres en prose ; récits et essais
Rainer Maria Rilke
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Février 1993
- 9782070112555
Dans sa remarquable préface, Claude David émet l'hypothèse que l'oeuvre toute entière de Rilke s'édifie sur une absence, celle de la mère. Il va radicalement à l'absence, c'est-à-dire à la mort qui «mûrit en nous comme un fruit». Car la mère, qui n'est même pas morte (si on peut dire), s'est absentée et la retrouver, c'est l'halluciner. Ainsi s'ouvre le temps et l'oeuvre s'inaugure. Par des spectres, qui donnent à voir l'invisible. On sait que le Golem erre dans Prague comme Rilke ne cessera d'errer à la recherche de fantômes qui habilleraient la disparue. «Même Dieu, évoqué presque à chaque page, ce Dieu sans passé, sans tradition, sans contour, sans dogme, n'est guère différent d'une absence. Et les choses elles-mêmes ne sont à leur tour qu'un masque et qu'un décor» note Claude David. Comme les anges dans les églises baroques de Prague, elles sont suspendues dans le vide qui seul leur donne un sens. Dans ce «manchon de néant, à revêtir des déguisements et des masques, soudain on ne se reconnaît plus. Ce n'est jamais la chose, ni l'être que l'on trouve, mais seulement son image, sa représentation». Le deuil, pour s'apaiser, cherche une relique : l'oeuvre comme ombre portée de la mère ?
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De février 1924 à mai 1925, Rainer Maria Rilke a choisi de se parler dans une autre langue que celle qu'il venait de porter à sa perfection dans les Élégies de Duino et les Sonnets à Orphée. La guerre l'aurait rendu sensiblement étranger au monde germanique. Désormais libéré de l'extrême tension que les Elégies avaient requis de lui pendant dix ans, il se découvre alors comme séparé du meilleur de lui-même et dans la nécessité de marquer son décentrement d'une manière d'autant plus radicale, peut-être, qu'une maladie incurable le désarme au fil des mois. Interrogé par un critique zurichois, Rilke explique quant à lui la conversion « à cet accord et à ce risque » par le désir, avant tout, d'offrir au canton du Valais, où il a trouvé refuge après des années d'errance, « le témoignage d'une reconnaissance plus que privée pour tout ce qu'[il] a reçu (du pays et des gens) ». Mais on aurait tort de ne voir dans son projet qu'une manière d'appuyer sa future demande de nationalité suisse, ou nourrir son désir « d'être plus visiblement lié, à titre de modeste écolier et d'immodeste obligé, à la France et à l'incomparable Paris, qui représentent tout un monde dans son évolution et ses souvenirs ». Pour marginale qu'elle soit dans son oeuvre, la voix des poèmes français est, de bout en bout, la sienne ; son attention aux choses suit le même mouvement d'accueil que dans ses grands livres, reconnaissant d'abord les objets les plus proches, ceux de sa chambre (lampe, table de bureau...) avant de nommer le grand dehors qui s'ouvre au seuil du « verger ».
Les treize lettres de Rainer Maria Rilke à Jean Paulhan, retrouvées à l'IMEC et commentées par Bernard Baillaud, éclairent la genèse du recueil et rétablissent Paulhan dans son rôle de « parrain » de la poésie française de Rilke. Avec Madame Klossowska, l'éditeur en a de fait établi le sommaire, regroupant sous un titre de son invention, Vergers, ses préférences, à la fois, et l'ensemble des Quatrains valaisans écrits d'août à septembre 1924.
Il s'agit de l'ultime recueil publié par l'écrivain de son vivant.
Notre édition des poèmes suit l'originale, établie collégialement par Rilke, Jean Paulhan et Baladine Spiro-Klossowska (Éditions de la NRF, 1926).
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Lettres d'amants
Victor Hugo, Rainer Maria Rilke, Hector Berlioz
- Textuel
- Litterature Beaux Livres
- 17 Octobre 2009
- 9782845973367
Trois hommes, trois histoires d'amour.
Appel désespéré de Victor Hugo à Juliette Drouet, témoignage poignant de fidélité d'Hector Berlioz à Estelle Fornier, écriture sibylline et raffinée de Rainer Maria Rilke, pour qui correspondre avec Antoinette de Bonstetten constitue un projet romanesque. Des mots qui attendent impétueusement ou avec tant de patience, un retour, un signe, une visite ou une confidence. Ces trois relations épistolaires, issues de la collection d'Anne-Marie Springer, sont commentées par des spécialistes qui éclairent le lecteur sur la nature des liens qui unissent les amants : Jérôme Picon pour Victor Hugo, Robert Kopp pour Rainer Maria Rilke, et enfin Étienne Barilier pour Hector Berlioz.
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élégies duinésiennes
Rainer Maria Rilke
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 13 Septembre 1996
- 9782743301668
Poésie de la rupture et de l'appel angoissé à une renaissance, ces Elégies, fruit de dix années de labeur et d'attentes, sont le sommet de l'oeuvre de Rilke. La traduction de Jean-Yves Masson, poète lui-même, rend le rythme fièvreux du vers de Rilke et, par un choix de fragments ajoutés au recueil, en éclaire la génèse et la portée.
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Mitsou ; histoire d'un chat
Balthus, Rainer Maria Rilke
Lu par Michael Lonsdale- Les Belles Lettres
- 26 Octobre 2010
- 9782251443980
Personne ne peut comprendre ce que représentent ces premiers dessins pour moi. Seul Rilke l'avait pressenti. (Balthus, 1998) Trouver une chose, c'est toujours amusant ; un moment avant elle n'y était pas encore. Mais trouver un chat, c'est inouï ! Car ce chat, convenez-en, n'entre pas tout à fait dans votre vie, comme ferait, par exemple, un jouet quelconque ; tout en vous appartenant maintenant, il reste un peu en dehors, et cela fait toujours : la vie + un chat, ce qui donne, je vous assure, une somme énorme. Perdre une chose, c'est bien triste. Il est à supposer qu'elle se trouve mal, qu'elle se casse quelque part, qu'elle finit dans la déchéance. Mais perdre un chat : non ! Ce n'est pas permis.
Or la perte, toute cruelle qu'elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l'affirme ; au fond, ce n'est qu'une seconde acquisition, tout intérieure cette fois et autrement intense. (Rilke, 1920) Balthus a 11 ans quand, à Nyon, il trouve un chat qu'il va adopter et rapidement perdre. L'enfant racontera cette histoire en une quarantaine de dessins que le poète Rilke fera publier en y ajoutant un texte de sa main. Cette nouvelle édition de Mitsou est complétée par un CD où le comédien Michael Lonsdale dit les textes de Rilke.
A douze ans, Balthus publie, à Zurich, ses premiers dessins dans un recueil préfacé par Rilke, intitulé Mitsou, nom d'un chat qu'il avait trouvé et ensuite perdu. Les quarante dessins du recueil sont précédés des lettres, rédigées en français par Rilke, adressées à Balthus de 1920 à 1926.
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Une idée répandue a longtemps voulu que Rilke, familier des peintres et des sculpteurs, ait éprouvé pour la musique une forme de défiance allant jusqu'à la répulsion. La vérité est bien plus complexe, comme le prouve cette anthologie où sont réunis trente-cinq poèmes et fragments directement inspirés à Rilke par ses expériences musicales, de 1899 à sa mort. Rilke, en fait, n'a jamais cessé d'exhorter la musique à dialoguer avec le silence, et c'est la recherche d'une correspondance intime entre le son et l'espace qui mène, fil rouge à travers toute son oeuvre, jusqu'à l'arbre sonore dressé au premier vers des célèbres Sonnets à Orphée. Depuis la parution de la première édition de Chant éloigné, d'éminents compositeurs de notre temps, Philippe Fénelon (Quatrième quatuor avec voix, 1999) et Henri Dutilleux (Correspondances, 2004), ont mis en musique plusieurs des poèmes ici rassemblés, confirmant ainsi que la conception rilkéenne de la musique est plus actuelle que jamais.
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" le roi bohusch " et " frère et soeur ", les deux récits constituant ces histoires pragoises, comptent parmi les tout premiers textes de rilke.
Nourris d'éléments autobiographiques, ils évoquent l'atmosphère qui régnait alors à prague, et, en particulier, l'émergence du sentiment nationaliste anti-allemand de la jeunesse tchèque. ces pages, écrivait rilke, " m'ont rendu cher ce que j'avais à demi oublié et elles m'en ont fait don. car de notre passé nous ne possédons que ce que nous aimons. et nous voulons posséder tout ce que nous avons vécu.
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Oeuvres poétiques et théâtrales
Rainer Maria Rilke
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 23 Octobre 1997
- 9782070115006
La richesse de l'oeuvre poétique de Rilke est parfois occultée par la célébrité des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée. Cette nouvelle traduction, incluant une bonne moitié de textes encore ignorés du public français, a pour ambition de retracer l'évolution de l'oeuvre dans son ensemble, depuis les poèmes de jeunesse célébrant les blondes jeunes filles et les paysages de Bohême, jusqu'à la poésie inspirée et parfois énigmatique des célèbres recueils. Pour la première fois, des poèmes épars ont été rassemblés en cycles autonomes. Certains de ces cycles s'imposaient ; les autres, apparemment moins évidents, respectent des choix exprimés par Rilke lui-même : c'est ainsi qu'est proposée une seconde partie des Élégies. Celles-ci sont en outre suivies de variantes et de fragments que Rilke avait rassemblés, et qui permettent d'éclairer la genèse du recueil ; de même, on a fait figurer à la suite des Sonnets à Orphée les annotations du poète, ainsi que des poèmes et fragments tirés de ce qu'il appelait leur «orbitaire». Enfin, trois pièces de théâtre, qui par leur caractère intimiste et leur réalisme évoquent H. Ibsen, révèlent une dernière facette d'un auteur encore fortement ancré dans le XIX? siècle, mais qui par toute une partie de son oeuvre appartient sans conteste à la modernité.
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Journal de westerwede et de paris, 1902
Rainer Maria Rilke
- Rivages
- Bibliotheque Etrangere Rivages
- 31 Août 2001
- 9782743608309
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Une heure avec rilke
Rainer Maria Rilke
Lu par LA COMPAGNIE LAURENT TERZIEFF- Theleme
- 11 Avril 2007
- 9782878621402
«Deux poètes surtout ont beaucoup compté pour moi : Rilke et Milosz. Ils m'ont aidé dans la période où l'on a le plus besoin de poésie, c'est-à-dire pendant mon adolescence. Ils m'ont aidé à accepter le monde. Il y avait chez l'un comme chez l'autre cette volonté d'extérioriser son moi et d'intérioriser le monde environnant. Cette démarche m'a été très utile dans cette phase difficile.» Propos de Laurent Terzieff, recueillis par Gérard Mannoni Le quotidien de Paris, 11 nov. 1980.