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tournier michel
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Le 29 septembre 1759, le navire La Virginie fait naufrage. Seul rescapé, Robinson échoue sur une île déserte où il tente de survivre à une nature hostile en déployant des trésors d'ingéniosité. Mais son existence solitaire bascule le jour où un autre être humain fait son apparition sur l'île : Vendredi, le sauvage...
Une aventure inoubliable, une ode à la liberté et à la nature. -
Vendredi ou la vie sauvage - - roman, junior des 10/11ans
Tournier Michel
- Père Castor
- 4 Janvier 1999
- 9782081644755
Roman Junior dès 10/11 ans A la suite du naufrage de La Virginie, Robinson Crusoé se retrouve seul rescapé sur une île. Après le découragement et le désespoir, il aménage l'île avec l'aide de l'Indien Vendredi, dont il fait son serviteur.
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Les vertes lectures - la comtesse de segur, jules verne, lewis carroll, jack london, karl may, selma
Tournier Michel
- Flammarion
- 11 Mai 2006
- 9782082105385
Rassemble des souvenirs de lecture, notamment de jeunesse, et célèbre le plaisir de la lecture.
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L'île déserte du Pacifique et le XVIII? siècle forment le cadre traditionnel de cette histoire librement empruntée à Daniel Defoe. Parce qu'il refuse d'abord d'assumer sa solitude et ne songe qu'à partir, Robinson est menacé par la déchéance et la folie. Puis il se ressaisit et entreprend de coloniser l'île, comme une possession anglaise. Non content de cultiver la terre et de domestiquer quelques chèvres, ce puritain avare et méthodique creuse des viviers, crée des rizières, accumule des provisions énormes, construit des édifices publics, promulgue des lois, un code pénal... La survenue de Vendredi paraît d'ailleurs justifier cette construction délirante : il va être le sujet de l'île, devenant tour à tour soldat, enfant de choeur, laquais, etc. En réalité, le sauvage répugne à cet ordre minutieux et ses bévues finissent par provoquer une catastrophe qui détruit l'oeuvre de Robinson. Ils repartent tous deux de zéro, mais désormais, c'est Vendredi qui mène le jeu. Robinson se déshumanise peu à peu et prend le parti des éléments. Administrateur et cultivateur, il s'oppose dorénavant au fantasque Vendredi, comme l'homme de la terre s'oppose à un être aérien. Puis sous l'influence de son compagnon, il se transforme en héros solaire. Sa sexualité notamment subit des métamorphoses successives de plus en plus surprenantes. Le sens du travail, le nudisme, la spéléologie, les bains de soleil, le colonialisme, le racisme, les innovations sexuelles, autant de préoccupations d'aujourd'hui que l'auteur a insérées et brillamment illustrées dans le mythe éternel de Robinson Crusoé.
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VOYAGER AVEC : Michel Tournier ; voyage et paysages
Arlette Bouloumié, Michel Tournier, Edouard Boubat
- LOUIS VUITTON
- Voyager Avec
- 20 Mai 2010
- 9782910491260
Né à Paris, " c'est-à-dire nulle part ", dit-il, Michel Tournier passe ses vacances d'enfant entre la Bourgogne, Villers-sur-Mer sur la côte normande et Fribourg en Brisgau en Allemagne, trois univers qui, avec les livres, nourriront son imaginaire d'écrivain. Plus tard s'y ajouteront Arles et la Méditerranée, le Maghreb.
Pour préparer puis promouvoir ses livres, Tournier voyage, de l'Islande au Japon, en passant par le Canada, le Brésil. Il fait le tour du monde comme le héros des Météores, sillonne le Sahara pour écrire La Goutte d'or, séjourne au bord de la Mer Morte pour Gaspard, Melchior et Balthasar. " Ecrivain géographique ", comme il se définit lui-même, il voyage beaucoup et loin mais pour de brefs séjours, écartelé entre un désir de " perpétuelle pérégrination " , de " chasse cosmopolite à la chair, aux images et aux paysages ", et la tentation d' " une vie coite, casanière, tapie à l'intérieur d'une forteresse de livres ".
Arlette Bouloumié montre brillamment comment la double culture franco-allemande de Tournier, la prégnance de ses souvenirs et impressions d'enfance, la philosophie, " clé multiple " pour accéder au monde, nourrissent une oeuvre d'une extrême richesse conceptuelle, d'imagination et d'écriture. Pour Michel Tournier, tout déplacement géographique amorce " une mue en profondeur ", voire une initiation - comme l'illustrent ses personnages, aussi bien le Robinson de Vendredi, que Tiffauges, le prisonnier de guerre en Prusse-Orientale du Roi des Aulnes, ou Jean, le héros des Météores, qui parcourt le monde en quête de son jumeau disparu.
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Les vivants et les morts ; littérature de l'entre-deux-mondes
Arlette Bouloumié, Michel Tournier
- Imago
- 26 Mai 2008
- 9782849520604
Voyage dans l'au-delà, descente aux enfers, invocation des défunts, dialogue avec les spectres, mais aussi apparition maléfique de revenants, de vampires, de dames blanches...
De tout temps, on a raconté l'impossible rencontre entre les vivants et les morts. des récits captivants hantent les traditions populaires et ne cessent d'inspirer la littérature, la peinture et le cinéma. homère, dante, fénelon, nerval, hugo, p?, gracq, quignard, delacroix, hitchcock et bien d'autres nous entraînent ici vers les rives inquiétantes d'un autre monde. et nous suivons, dans cet ouvrage original, ces passeurs qui, de l'antiquité à nos jours, nous engagent à traverser cette frontière interdite et nous conduisent ainsi sur des territoires inconnus.
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«3 janvier 1938. Tu es un ogre, me disait parfois Rachel. Un Ogre? C'est-à-dire un monstre féerique, émergeant de la nuit des temps? Je crois, oui, à ma nature féerique, je veux dire à cette connivence secrète qui mêle en profondeur mon aventure personnelle au cours des choses, et lui permet de l'incliner dans son sens. [...]Je relis ces lignes. Je m'appelle Abel Tiffauges, je tiens un garage place de la Porte-des-Ternes, et je ne suis pas fou. Et pourtant ce que je viens d'écrire doit être envisagé avec un sérieux total. Alors? Alors l'avenir aura pour fonction essentielle de démontrer - ou plus exactement d'illustrer - le sérieux des lignes qui précèdent.»
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Deux jumeaux, Jean et Paul, forment un couple fraternel si uni qu'on l'appelle Jean-Paul. Mais Jean veut briser cette chaîne et essaie de se marier. Paul fait échouer ce projet. Désespéré, Jean part seul en voyage de noces à Venise. Paul se lance à sa poursuite et accomplit un long voyage initiatique autour du monde.À travers des aventures multiples et de nombreux personnages, comme le scandaleux oncle Alexandre, surnommé le dandy des gadoues, ce roman illustre le grand thème du couple humain.
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Publier un livre, nous dit Michel Tournier, c'est procéder à un lâcher de vampires. Car un livre est un oiseau sec, exsangue, avide de chaleur humaine, et, lorsqu'il s'envole, c'est à la recherche d'un lecteur, être de chair et de sang, sur lequel il pourra se poser afin de se gonfler de sa vie et de ses rêves. Ainsi le livre devient ce qu'il a vocation d'être : une oeuvre vivante.
Une cinquantaine de livres sont donc venus se poser sur le lecteur Tournier, lequel, ayant une plume à la main, a essayé de décrire les fruits imaginaires que ces semences produisaient dans sa tête. Il en résulte une suite de brefs essais, qui vont de Charles Perrault à Jean-Paul Sartre et de Novalis à Günter Grass, où la joie d'écrire s'ajoute au bonheur de lire.
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Dans cette autobiographie intellectuelle, l'auteur de Vendredi ou Les limbes du Pacifique, du Roi des Aulnes, des Météores, du Coq de bruyère, s'explique sur ses livres. Passant de l'anecdote à la métaphysique, et de la chronique à l'esthétique littéraire, il cherche à approcher le secret de la création. L'ouvrage qu'il faut avoir lu pour mieux comprendre l'écrivain et son oeuvre.
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Comment le Père Noël donnerait-il le sein à l'Enfant Jésus? L'Ogre du Petit Poucet était-il un hippie? Un nain peut-il devenir un surhomme? Est-il possible de tuer avec un appareil de photographie? Le citron donne-t-il un avant-goût du néant?À ces questions - et à bien d'autres plus graves et plus folles encore - ce livre répond par des histoires drôles, navrantes, exaltantes et toujours exemplaires.
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«Donne-moi la photo.» Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l'oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu'à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu'il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s'enfoncera dans la dérision jusqu'à ce qu'il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l'image, opium de l'Occident.
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En 1845, le pasteur Éléazar quitte son Irlande natale avec sa femme et ses deux enfants pour émigrer en Amérique, comme des milliers de ses compatriotes chassés par la grande famine. Débarquant en Virginie, il entreprend la traversée du continent pour gagner cette Californie qui se confond pour beaucoup avec la Terre promise. Parvenu dans le désert du Colorado, il lui semble qu'un voile se déchire devant ses yeux et qu'il lit pour la première fois la Bible. Sa propre aventure personnelle s'éclaire à la lumière du destin grandiose de Moïse. Il comprend que le drame de Moïse, c'était son déchirement entre le Buisson ardent, symbole du sacré, de la voix de Yahweh, et les sources que ne cessent de lui réclamer les Hébreux pour leurs femmes, pour leurs enfants, leur bétail et leurs cultures. Un choix tragique s'impose entre la Source et le Buisson.
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Le vagabond immobile
Jean Max Toubeau, Michel Tournier
- Gallimard
- Blanche
- 22 Février 1984
- 9782070700585
«Pendant des mois, j'ai reçu la visite de Jean-Max Toubeau. Il arrivait avec ses cartons, ses gommes et ses crayons, et entreprenait de croquer tout ce qui se présentait, chat, enfants, maison, jardin, et moi bien entendu. Ce petit livre est né de ces rencontres où l'immobilité du corps, à laquelle il m'obligeait, se compensait par des vagabondages de l'esprit et de la plume à travers mes souvenirs, mes réflexions et mes lectures.» Michel Tournier.
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«Il faut deux jambes pour marcher, et pour bien saisir on se sert des deux mains. Cette évidence a été le point de départ de ce petit traité où les idées s'éclairent en s'opposant deux à deux. La femme sert de révélateur à l'homme, la lune nous dit ce qu'elle est en plein soleil, la cuiller manifeste sa douceur maternelle grâce à la fourchette, l'encolure du taureau est mise en évidence par la croupe du cheval, etc.L'autre principe de ce livre, c'est que la pensée fonctionne à l'aide de concepts clés qui sont en nombre fini. C'est ce que les philosophes appellent des catégories. Aristote en comptait dix, Leibniz six, Kant douze. Les définir et les analyser, c'est mettre à plat les pièces de la machine cérébrale.En élargissant sa table des catégories à cent concepts, l'auteur a manifesté sa modestie spéculative et son souci d'embrasser la plus grande richesse concrète possible.»Michel Tournier.
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Le fétichiste ; un acte pour un homme seul
Michel Tournier
- Gallimard
- Le Chemin
- 21 Février 1997
- 9782070748884
«Le collant et le flottant. Je me suis toujours demandé ce qui a le plus de charme. Il y a deux écoles. Le collant bien sûr, ça épouse les formes, et en même temps, ça les tient, ça les affermit. Mais ça manque d'imagination. Ça ne parle pas. C'est sec, laconique, c'est pète-sec. Tandis que le flottant, le flou, c'est ça qui fait rêver! C'est bavard, c'est une improvisation continuelle, ça invite à glisser la main.»
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Michel Tournier est l'un des rares écrivains à s'être risqué à aligner des mots qui lui paraissaient dicter par l'image. Ce texte passionnant est écrit autour de vingt photographes, d'Émile Zola à Jacques-Henri Lartigue, qui sont le point de départ de réflexions, d'idées et d'anecdotes sur la photo et les photographes.
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L'épisode des Rois Mages, venus d'Arabie Heureuse pour adorer l'Enfant Jésus, s'il ne fait l'objet que de quelques lignes d'un seul des quatre Évangiles, a profondément frappé l'imagination des hommes depuis deux mille ans. C'est l'hommage des peuples lointains au Sauveur, c'est, plus encore peut-être, l'irruption superbe et stupéfiante des Mille et Une Nuits dans la grotte de la Nativité. Peu de scènes du Nouveau Testament ont aussi souvent et magnifiquement inspiré la peinture occidentale. Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Pourquoi avaient-ils quitté leur royaume ? Qu'ont-ils trouvé à Jérusalem - chez Hérode le Grand - puis à Bethléem ? L'Histoire et la légende étant également muettes, il incombait à un romancier de répondre à ces questions. Ce livre nous l'apprend donc : Gaspard, le roi noir, avait un chagrin d'amour ; le jeune Melchior, chassé de son trône par un coup d'État, vivait un drame politique ; Balthazar, roi mécène, venait chercher à Bethléem la réhabilitation de l'image, maudite par l'Ancien Testament, et l'acte de naissance de l'art chrétien. Pourtant la surprise de ce récit se trouve dans sa dernière partie. L'auteur y reprend la tradition d'un quatrième Roi Mage, dont l'Évangile ne parle pas, parce que, venu de plus loin, il est arrivé trop tard et a manqué le rendez-vous de Bethléem. Mais il est écrit que les derniers seront les premiers, et le destin de Taor, prince de Mangalore, pour avoir été le plus long et le plus douloureux, sera aussi le plus touchant et le plus glorieux. Parti dans le but dérisoire de découvrir la recette du rahat loukoum à la pistache, Taor trouve l'Eucharistie, et il devient, après saint Jean-Baptiste, le premier martyr de la Chrétienté. Avec ce récit naïf et violent, Michel Tournier plonge aux sources de la spiritualité occidentale, et il nous donne sa version originale de la Légende Dorée.
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«Il n'est rien de tel que l'admiration... Celui qui n'est pas capable d'admiration est un misérable. Aucune amitié n'est possible avec lui, car il n'y a d'amitié que dans le partage d'admirations communes.» «Qu'est-ce qu'une caresse ? C'est un effleurement qui prend possession de la matière profonde.» «Le rite bien français des vacances au bord de la mer constitue un voyage initiatique dont nous portons tous la marque. On peut dire que l'océan - son mystère, son infini, sa grande vie solitaire sous le ciel changeant -, c'est la métaphysique à la portée d'un enfant de sept ans.» «Le genou, bielle à la fois simple et complexe, dure et fragile, offensive et vulnérable, est l'articulation clef d'où partent l'effort, l'essor, l'élan... Et il ne faut pas oublier l'envers du genou, sa face postérieure, le jarret exactement, cette gorge tendre, pâle et moite où s'inscrit un H majuscule.» «Au commencement, il y a la fadeur. Chaque civilisation se définit par une nourriture de base substantielle et fade désignée par un mot de trois lettres. Ce sont : le blé pour l'Occident, le mil pour l'Afrique et le riz pour l'Orient. Elles sont toutes les trois dépassées par un quatrième élément - également de trois lettres et d'une fadeur absolue : l'eau.»
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Je m'avance masqué ; entretiens avec Michel Martin-Rolland
Michel Tournier
- Ecriture
- Ecriture
- 5 Octobre 2011
- 9782359050301
Michel Tournier revient sur sa vie, ses livres et notre monde, avec le regard de l'Ancien, tantôt tendre, tantôt acéré, toujours surprenant et empreint d'humour.
De son enfance, un pied en Allemagne, aux convulsions de la Seconde Guerre mondiale, de sa jeunesse bohème à Paris à ses années d'écrivain à succès, Michel Tournier raconte et se raconte. Il dévoile ses années de lente maturation littéraire, qui ont fait de lui l'auteur français contemporain le plus traduit et le plus vendu dans le monde ; il évoque ses innombrables voyages, son rapport particulier à l'Allemagne, les lectures qui l'ont formé, ses rencontres avec François Mitterrand, sa passion de la musique et de la photographie, son rapport à la foi catholique, et révèle les aspects inconnus de sa vie d'académicien Goncourt.
Les témoignages de ses amis Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Didier Decoin et de l'universitaire Arlette Bouloumié - qui gère le fonds d'archives Tournier - complètent cet ouvrage qui permet de découvrir ou de redécouvrir l'auteur du Roi des Aulnes et des Météores.
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Un temps pour vivre, un temps pour mourir
Remarque-E.M
- Memoire Du Livre
- 17 Janvier 2001
- 9782913867116
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«Il y a longtemps que j'ai pris l'habitude de noter non seulement les étapes et incidents de mes voyages, mais les événements petits et grands de ma vie quotidienne, le temps qu'il fait, les métamorphoses de mon jardin, les visites que je reçois, les coups durs et les coups doux du destin. On peut parler de "journal" sans doute, mais il s'agit du contraire d'un "journal intime". J'ai forgé pour le définir le mot "extime".» Michel Tournier.