Carlos giménez a entrepris de conter les merveilleux souvenirs de sa folle jeunesse dans les foyers de l'assistance publique espagnole, à l'époque de la dictature du général franco.
Il a regroupé ces récits sous le titre de " paracuellos ", du nom de l'un de ces foyers. de chaque évènement qui l'a marqué, aussi infime soit-il, de chaque anecdote ou mésaventure, vécus en ces verts paradis, il a tiré des pages bourrées de gags désopilants à se taper la tête contre le mur et à mouiller son froc de rire. alors attention les yeux, vous avez intérêt à sortir vos mouchoirs des fois que les larmes se mettent à dégouliner tellement vous allez vous fendre la gueule.
Entre 1977 et 2003, Carlos Giménez, précusseur de la bande dessinée autobiographique, a réalisé les 6 premiers tomes de Paracuellos, son chef d'oeuvre doublement récompensé à Angoulême. Dans cette série, il dépeint avec justesse le quotidien des orphelins de l'Assistance publique dans l'Espagne Franquiste.
Après une pause de près de quinze ans, Giménez reprend les crayons et réalise 2 nouveaux tomes publiés en Espagne en 2016 et 2017, regroupés dans cet album de près de 160 pages. Il continue de brosser un tableau du dénuement moral de l'Espagne de l'après-guerre civile. Si les enfants de l'Assistance publique restent au centre de ces deux albums, l'auteur se focalise ici sur leurs sentiments et les relations qui les unissent.
Frivoles et poétiques, drôles et graves, les histoires d'amour de Giménez racontent le paradis perdus des années 1980 et 1990.
En deux mots : Dans ce recueil d'histoires courtes, Carlos Giménez raconte la sexualité volage, l'amour, la passion et même le SIDA, des sujets qu'il aborde avec beaucoup de finesse et de justesse tout en étant drôle et moderne à souhait.
Cette intégrale regroupe les 3 tomes des Risques de l'amour ainsi qu'un dossier et des inédits.
Carlos Gimenez est l'auteur des séries Paracuellos, de Barrio et des Professionnels (éd. Fluide Glacial).
Pépé nous entraîne dans le petit monde des dessinateurs de BD espagnols des années 60 qui ont su créer malgré le poids du franquisme. L'oeuvre complète comprend cinq tomes dont le premier, augmenté d'un cahier photo documentaire, sort en même temps en Espagne et en France.
Les deux volumes du chef-d'oeuvre de Giménez réunis dans un coffret avec plus de 450 pages d'émotions et de bandes dessinées. Avec un dessin d'une extraordinaire sensibilité, Carlos Giménez raconte ses souvenirs d'enfance dans les Foyers de l'Assistance Publique espagnole, sous le règne d'un certain Franco. Malgré le caractère parfois insoutenable de certaines anecdotes, Giménez colore ses souvenirs d'un humour emprunt d'une grande pudeur, qui fait penser à Chaplin. Ce recueil constitue le plus émouvant plaidoyer pour la disparition des enfances malheureuses du monde entier. Entre le rire et les larmes, à lire avec un mouchoir à portée de la main.
Avec un dessin d'une extraordinaire sensibilité, Carlos GIMENEZ y raconte ses souvenirs d'enfance dans les Foyers de l'Assistance Publique espagnole, sous le règne d'un certain Franco. Malgré le caractère parfois insoutenable de certaines anecdotes, GIMENEZ colore ses souvenirs d'un humour emprunt d'une grande pudeur, qui fait un peu penser à Chaplin. Ce recueil constitue le plus émouvant plaidoyer pour la disparition des enfances malheureuses du monde entier. Entre le rire et les larmes, à lire avec un mouchoir à portée de la main.
Carlos GIMENEZ a six ans en I948. Son père est mort et sa mère doit entrer en sanatorium. Il est alors placé dans un foyer de l'Assistance Publique à Paracuellos, près de Madrid. Ballotté de centre en centre, il ne sortira qu'à quatorze ans de ces "foyers" paramilitaires où le franquisme triomphant entasse les enfants de pauvres, les orphelins ou ceux dont les parents "rouges" sont en prison ou "disparus". Ces enfants, en les soumettant à la faim, à la répression brutale et aux Saintes Ecritures, on en fera des hommes "mi-prêtres, mi-soldats" pour servir Dieu et la Patrie. Des moments de tension poignante, des scènes d'un sadisme atroce, alternent avec des instants de grande tendresse ("le photographe n'avait pas d'enfant et Antolin n'avait pas de parents, alors... Madame, pourriez-vous me photographier avec le gamin ?") et toujours les merveilleuses facultés d'adaptation des enfants pauvres reprennent le dessus après les larmes. Une curieuse philosophie se dégage finalement, faite d'une suite d'arrangements avec la fatalité, nous permettant de sourire et même de rire aux réparties de ces sacrés gamins. Une sensibilité jamais atteinte en bande dessinée.