Le temps d'un été sur la côte atlantique des États-Unis, on suit Michael, adolescent de quinze ans. Lui et ses parents, comme chaque année, quittent leur grand appartement de ville pour prendre leurs quartiers dans la demeure héritée du grand-père maternel située sur la presqu'île. Passionnés par la navigation et par la mer, Michael et son père passent beaucoup de temps sur leur voiler, l'Angela.
Mais les événements vont se compliquer avec l'arrivée dans le pavillon voisin de la fantasque Madame Mertz et de sa fille, Zina, âgée de vingt ans, apprentie photographe et, surtout, d'une éblouissante beauté. Michael, foudroyé par cette belle jeune femme, découvre en cet été 1968 l'amour, ses rêves, sa réalité, ses douleurs.
Sous l'apparente gaieté de ce roman solaire coulent en filigrane une note mélancolique et une certaine amertume.
Charles Simmons aborde dans la plus grande des libertés les grands thèmes qui composent la vie : l'amour, le désir, le mariage, la recherche de soi, le temps qui passe et les illusions qui tombent... Il traite son sujet en y apportant toutes les nuances et la profondeur qu'exigent ses personnages et leurs sentiments.
À lire ce roman, on songe inévitablement à Tourgueniev et à son Premier Amour, dont ce livre se veut une réécriture, mais le lecteur pensera aussi aux nouvelles de Francis Scott Fitzgerald et bien entendu à L'Attrape-coeur de Salinger ou encore à Carson McCullers par la grande liberté de ton.