Autobiographie d'une femme sexuellement émancipée (Préface d'Hélène Carrère d'Encausse ; Postface de Christine Fauré)

Traduit du RUSSE

À propos

« J'ai toujours cru qu'inévitablement le temps viendrait où la femme sera jugée avec les mêmes critères moraux que ceux qu'on applique aux hommes. »
Alexandra Kollontaï (1872-1952) a vécu mille vies, en femme libre ; ses textes autobiographiques retracent les grands moments de l'icône bolchevique à travers son action, en particulier pour la condition féminine.

Édition établie par Christine Fauré.


Rayons : Littérature > Biographie / Témoignage littéraire > Autobiographie / Mémoires / Journal intime


  • Auteur(s)

    Alexandra Kollontaï

  • Éditeur

    Mille Et Une Nuits

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    06/03/2024

  • Collection

    La Petite Collection

  • EAN

    9782755508574

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    88 Pages

  • Longueur

    15 cm

  • Largeur

    10.5 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    84 g

  • Support principal

    Poche

Alexandra Kollontaï

Alexandra Mikhaïlovana Kollontaï est née en 1872 à Saint-Pétersbourg. Issue de l'aristocratie russe, elle s'a;rme comme marxiste dès 1898 et se lie avec Lénine, Rosa Luxemburg ou Paul Lafargue dont elle prononce l'éloge funèbre en 1911. D'abord menchevik, elle participe à la révolution de 1905. Opposée à la première Guerre mondiale, elle se rallie aux bolcheviks en 1915. Partie prenante de la Révolution d'Octobre en 1917,
elle est nommée Commissaire du peuple à l'assistance publique du gouvernement des Soviets devenant ainsi la première femme ministre de l'histoire. Le droit de vote des femmes, le droit à l'avortement, le droit au divorce, un salaire égal entre hommes et femmes, les congés maternités.
Autant de droits à mettre en grande partie à son actif. Elle crée en 1920 « l'opposition ouvrière » (dissoute en 1921) au sein du parti bolchévik pour réclamer plus de démocratie au sein du gouvernement des soviets. En 1923, elle devient la première femme ambassadrice, elle est nommée en Norvège. Elle assumera ses fonctions diplomatiques dans différents pays jusqu'en 1945 et échappera, contrairement à la plupart de ses camarades, aux purges staliniennes. Elle meurt le 9 mars 1952 à Moscou.

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